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| Sujet: Cauchemars. Mar 8 Mai - 9:45 | | La sueur perlait sur son front. Elle l'essuya d'un revers de manche. Les lunettes gênaient légèrement sa vision périphérique, mais protégeaient ses yeux . Dos au muret, elle cherchait du regard son coéquipier, lui aussi équipé des pieds a la tête, si bien qu'elle ne voyait pas son visage. Le hangar était a moins de 200 m mais l'opposition qu'ils avaient reçut jusque la laissait présager quelques difficultés a venir. Un grésillement caractéristique du talki sur sa poitrine annonça la voix qui suivit. Usée, déformé par l'appareil. Un regard échangé avec on partenaire, un hochement de tête, et il s'élança, alors qu'elle se plaçait, arme au poing pour le couvrir. Redécouvrir les armes avaient été une expérience particulièrement étrange, teinté d'une grande appréhension. Comme devoir faire preuve devant tous, devant elle même. C'était une grande première, du moins, autant qu'elle s'en souvienne... Alors, quand Toubib avait autorisé la reprise de ses activités, et qu'elle avait dut, sous l'égide de Larkin, se rendre au stand de tir, c'est avec une grande rasade de whysky qu'elle avait compter maîtrise ses tremblements. Mais quand ses doigts se posèrent sur l'arme, la caressant, ils ne tremblèrent pas. C'est comme s'ils l'avaient toujours connus... En épousait la forme avec naturel... Et ses bras se dressèrent pour viser, tout en prenant soin de rester suffisamment souple pour supporter le recul de l'arme... Sa nature était la... Comme un réflexe encore encré en elle. Quelque chose qui lui appartenait sans qu'elle puisse dire d'ou, mais qui faisait parti d'elle. Bien-sur, il avait fallut réapprendre la coordination, la coopération... Et la confiance. Voila qui était primordiale... La confiance, envers ceux qui vous couvrent, entre les mains desquels vous déposés votre vie. Un mouvement, une rafale de tir. Les ennemis n'étaient plus que deux. Son partenaire la remercia d'un signe de tête, alors qu'elle avançait à son tour. Alerté par les tirs, un second apparut, rejoignant rapidement le premier dans la mort. Les deux hommes se plaquèrent alors chacun d'un côté de la porte du hangar. De toute évidence, le dernier homme devait se trouver à l’intérieur, avec ce qu'ils étaient venu chercher. Un signe entre eux... un décompte, et d'un coup de pied vif elle défonça la porte, entrant dans la bâtisse. Soudain, elle fut seule... Comme si la porte derrière elle n'avait jamais existé. La pièce était plongé dans le noir, seul un spot en son centre éclairait une forme affalé sur le sol. Avec prudence, l'arme appuyer contre son épaule, prête à tiré, Thais s'approcha... La forme était humaine de toute évidence. Féminine. Et le sang sur le sol témoignait de quelques blessures. Sans doute celles qu'ils étaient venu chercher. Elle se figea alors. Cette blondeur, ce visage. C'était elle. La étalé sur le sol. Un tir à l'épaule gauche la fit lâché son arme, tomber sur le sol. Oui c'était elle. Elle tenta de se redresser légèrement, alors que l'impact dans son épaule important lui tirait nombre de grimace. Ou était son arme? C'est comme si elle n'avait jamais existé, alors qu'elle se trouvait la, seule, éclairé par ce spot, alors que les ombres semblait se mouvoir autour d'elle, comme autant de prédateur prête à la dévorer. La voix la fit frissonné. Comme issus d'un songe lointain, annonciatrice de mort. Alors que l'ombre s'avançait lentement vers elle, elle recula, ses pieds patinant sur le sol, impuissants. Il était seul, mais semblait être partout à la fois. Un bruit retentit plus loin, et c'est comme s'il n'était plus la... Elle ne le voyait plus. Un flash, une lampe s'alluma a distance. Un homme. Cet homme, dont le contre-jour l’empêchait de voir le visage. Et un autre, à genou à côté de lui. Mains liés. Son co-équipier. Toujours masqué. Une peur sourde lui martela les entrailles et son cris couvrit partiellement la détonation, alors que le corps s’effondrait simplement. Le noir de nouveau. Il était la de-nouveau. Elle fut relevé, saisit par la gorge et tiré près de son agresseur. Elle ne put voir que deux yeux, et le canon de l'arme pointé sur sa tête... LA détonation... **************************************************** Le réveil fut brutal. Elle fut parcourut d'un spasme alors que ses yeux s'ouvraient, roulant dans l'obscurité de la pièce, le temps qu'elle se souvienne d'ou elle se trouvait. Sa respiration, rapide et saccadé s’atténua doucement, alors qu'elle savait tout danger écarté. La sueur maculait sa peau, ses traits, et collait aux draps. Elle passa sa main sur son visage, en essuyant quelques larmes qui avaient coulé sans qu'elle s'en rende compte dans son sommeil. Ces cauchemars l'épuisaient. Une douleur pointa dans son épaule gauche et elle y passa alors sa main, la massant légèrement en la bougeant, sentant sous ses doigts la texture de la peau, plus lisse, plus fragile de sa cicatrice. Un rêve... un simple rêve. Son épaule allait mieux. Elle caressa un instant le contour de la cicatrice avant de se lever. S'asseyant sur le bord du lit, elle pris sa tête entre ses mains, ses doigts caressant les cheveux courts, qui avaient commencer à repoussé sur son crane, dissimulant peu à peu les marques des interventions. Toujours les même rêve. Différent, mais cette voix ne semblait pas vouloir la lâché. Et cet homme, dont elle ne voyait jamais le visage, qu'elle appelait Thirit... Un frisson la traversa, alors que l'air au contact de sa peau faisait s'évaporer la sueur, la laissa gelé. Elle se dirigea alors vers la douche, chaude, autant pour la réveiller, la réchauffé, que la débarrasser du reste de cette angoisse sourde que la nuit lui avait laissé. En sortant, elle repoussa le Kantan, qui se serait fait un plaisir de lui coller ses poils dans les jambes avant de s'habiller. Treillis simple. Le groupe était en repos après l'entrainement de la veille. Sans doute irait elle sur le stand de tir tout de même. Cela la détendait. Sa concentration, l'arme au poing lui donnait l'impression de maîtrisé sa destiné. Devant le miroir, elle enfila la perruque toujours d'usage que lui avait rapporter deux mois plus tôt Adam. Elle s'en serait passé, les cheveux court ne la choquant plus... Mais elle avait constaté que lorsqu'elle ne la portait pas, elle devait avoir un air plus maladif, ou bien, cela devait rappeler a tous combien elle avait été touché, et on lui posait beaucoup plus de question du type, "est-ce que ca va?" qui l’horripilait. Elle la mettais donc, pour éviter ces considérations à outrance. Une fois prête, elle se rendit dans le réfectoire. S'installa pour un bref petit-déjeuné. Elle devait avoir la tête des mauvais jours, car malgré la perruque, on lui demanda plusieurs fois comment elle se sentait. Appuyer sur sa main, dont le coude était posé sur la table, elle comatait légèrement alors que sa cuillère remuait l'espèce de bouillit qu'elle avait choisit. Elle entendit, plus qu'elle ne vit le capitaine se posé à côté d'elle et se redressa alors légèrement, comme pour ne pas laissé transparaître sa grande fatigue, qui au fil du temps, commençait à s’accumuler. Quelques civilités d'usage. Elle s'était rapprocher de Bragg, la montagne était le seul à réellement chercher à l'aider depuis le début. A s'enquérir de ce qu'elle pouvais découvrir sur elle même, dans ses songes, qui ne le concerne pas uniquement lui. Et même si elle n'était plus que simple soldat, sous les ordres de Larkin, cela ne les empêchait pas de trouver du temps pour discuter de ses introspectives. "Dit moi... Thirit... Cela t'évoque quelque chose? Je passe mon temps à rêver d'un homme qui porterais ce nom... J'ai vérifié hier... Il n'y a aucun Thirit a bord, que ce soit sur l'Aurora ou le Némésis... Un équipier qui serait mort? Je ne voit jamais son visage, mais il apparaît toujours à mes côtés... Et puis... il meurt. Immanquablement. De toutes les façon possible et imaginable. Il y a toujours cette voix qui m'hérisse le poil. Il se fait poussé du haut d'un toit, prend une balle dans la tête, se fais éclaté dans son vaisseau..."
Le ton quelque peu lasse traduisait son épuisement. De sa poche elle sortie le zippo laissé par Sayole il y avait quelques temps. Caressant sa surface, jouant avec comme si cela pouvais la détendre. |
| | | | | Sujet: Re: Cauchemars. Mar 8 Mai - 20:38 | | Les journées se suivaient et se ressemblaient. SaYoLe n’avait pas revue Thais depuis un paquet de temps maintenant. Au début, il l’observait via les diverses caméras lors de ses entrainements, lisait les rapports des divers officiers, demandait d’être mis au courant des rapports de Toubib. En somme, il faisait comme il l’avait dit : Il veillait sur elle. Mais le temps passant, il y avait de moins en moins d’inquiétudes à se faire, et son esprit, lui, s’endurcissait de plus en plus devant une Thais qui ne récupérait pas ses souvenirs. Oui, il fallait qu’il saisisse cette opportunité, l’éloigner de lui sans qu’il n’eut besoin de faire quoi que ce soit. Le souci résidait dans le fait qu’il avait compte sur elle pour emmener l’Aurora dans sa fuite… Il fallait donc prier pour qu’elle retrouve sa place de seconde au plus vite.
Il était tard le soir, ou plutôt tôt le matin quand une alerte résonna à ses oreilles. Sa tablette s’alluma pour lui afficher un message. Depuis bien longtemps, il avait fait installer un espionnage sur le réseau de l’Aurora et était en passe de l’instaurer sur le Némésis. Si certains mots clefs étaient recherchés, il était alors alerté et les identifiants de la personne qui faisait de la requête étaient fournis.
Son regard se durcit lorsqu’il vit donc le motif de cette sonnerie. Ainsi donc, Thais avait fait une recherche sur son vrai prénom. Oui elle l’avait appris de la bouche de Logan, il l’avait presque oublié tant beaucoup de choses c’étaient déroulé depuis. Il se pencha en arrière sur son siège alors qu’il fermait l’alerte. Ses souvenirs revenaient, la question était de savoir jusqu’à quel point…
Pour Bragg, le programme était le même. Bien qu’il n’ait pas parlé avec son supérieur depuis un bon moment, il faisait également exactement la même chose, observant de loin la progression de la jeune femme. Il la voyait autant comme une petite sœur qu’un son ancienne capitaine. Il avait du mal à rester distant…
Quelques jours plus tard, alors qu’il venait manger un petit quelques choses avant la nouvelle journée qui s’annonçait, il repéra la jeune femme. Elle semblait fatiguée, du moins c’est ce qu’en ressortait de sa posture. En même temps, c’était compréhensible, l’entrainement des Ghosts n’était pas réputé pour être des plus faciles, et après des semaines d’inactivité suite à sa blessure, cela ne devait pas être évident de reprendre le rythme.
Il afficha un sourire quand il la vit se redresser lorsqu’il s’installé à côté d’elle. Pendant un instant, cela lui rappela la bonne époque ou plus jeune, elle faisait tout pour l’impressionner et paraitre bien plus forte qu’elle ne l’était. Elle lui adressa un bonjour, et leurs regards se croisèrent quelques secondes.
Puis vint le nom de Thirit. Bien évidement cela fit directement tilt dans l’esprit du colosse. Il avait connue SaYoLe sous ce nom depuis bien longtemps. Mais même s’il l’avait encore en mémoire, l’entendre prononcer à voix haute lui fit un effet étrange, comme un rêve lointain. Depuis combien de temps n’avait-il pas entendu son propre prénom ? Néanmoins, sa réflexion se porta sur une question toute autre : Comment avait-elle entendu ce nom ?! SaYoLe lui aurait-il déjà révéler ? C’était le plus probable, mais dans le même temps, il avait du mal à l’imaginer. Les significations des cauchemars de Thais lui paraissaient bien étrange, bien que du coup il avait contrairement à elle l’identité de cette fameuse personne qui était toujours à ses côtés. Tu ne trouveras rien dans les listings, depuis des années les noms des personnes débarqués ou morte son systématiquement détruite, et de toute manière ton niveau d’accès actuelle ne te permet pas d’obtenir ce genre d’information… Il grimaça légèrement devant sa propre stupidité. Il n’avait pas nié le connaitre, et le faire maintenant serait inutile. Il soupira légèrement, visiblement lui aussi n’avait pas assez dormit ces derniers temps… Il avala un morceau de sa propre tambouille histoire d’avoir le temps de choisir ces mots, mais aussi savoir ce qu’il allait bien pouvoir dire ou refuser de dire. Il avala quelques cuillère, visiblement mal à l’aise. Et si SaYoLe ne lui avait rien dit ? Tu peux me promettre une chose ? Je te donne des informations sur Thirit que si tu me promets de ne continuer tes recherches que quand tu sauras pourquoi tu rêves de lui… On est d’accord ? Il attendit que la jeune femme acquiesce avant de reprendre doucement, la voix basse. Il s’appel Thirit de Syl. N’oublie pas ce nom, mais ne le donne à personne, et ne le cherche pas dans les archives du Némésis ou de l’Aurora. Va sur un réseau externe, quel qu’il soit.
Et n’oublie pas, soit sûr de pourquoi tu veux le retrouver et de ce qu’il représente pour toi avant. Car c’est un chemin que tu ne pourras pas rebrousser une deuxième fois. |
| | | | | Sujet: Re: Cauchemars. Mar 8 Mai - 21:19 | | Elle l'avait sentit se raidir à l'entente du nom, et l'observa curieuse. Dans sa volonté de donner le change, il parla vite, trop vite, laissant échappés quelques non-dits qui semblait affirmer qu'il en savait quelque chose. Elle le regarda alors, fronçant les sourcils pour l'encourager à continuer. Elle n'avait pas les accréditations... Ça, elle avait remarquer. Cela faisait plusieurs semaine que le serveur lui mettait des "stops" et entravait ses recherches. C'est à peine si elle avait accès aux rapports la concernant... Et ce n'est pas que se faire rembarrer par un ordinateur lui était désagréable mais... en faite si. "Oui... Ça j'ai remarquer... C'est à peine si j'ai le droit de consulté mon agenda! Pas très pratique quand on essaie de faire le tri dans ses souvenirs..."
Elle lui permit, de cette remarque, de temporisé, alors qu'il avalait quelques cuillerée, conscient qu'il s'était de lui même trahit, et qu'il faudrait en dire plus que ce qu'il avait voulut laissé transparaître. Mais conscient aussi qu'elle ne le laisserait pas filer si facilement sans rien ajouter. Il commença par prendre moult précaution, lui demandant une promesse. Elle l'observa, sourcils froncé, lui demandant d'un son de la gorge de quoi il s'agissait. Alors il nomma de nouveau Thirit, accordant le fait qu'il le connaissait, ou bien l'avait connu, ne lui demandant de continuer ses recherches que quand elle saurait pourquoi elle rêvait de lui. "Quoi? Non mais attend... Tu te fou de moi? Tu le connait! Si je te demande ces infos, c'est bien parce que j'aimerais savoir pourquoi je rêve de lui! Pas l'inverse! Tu veux quoi? Que je trouve toute seule? Que j'invente? J'en sais rien moi... On as dut être proche... forcément... sinon pourquoi j'le verrait toujours à mes côtés? Me protégeant avant... Avant de se faire buter comme un con. Il est mort?"
Pas de réponse. Bragg ne lui dirait rien, pas tant qu'elle n'aurait pas promis ce qu'il voulais. Elle leva les yeux au ciel, soupirant lourdement avant d'accepter. "Oui... ok. Vas-y, dit moi ce que tu sait."
Le capitaine repris alors, à voix basse, comme s'il parlait d'un secret. Thirit de Syl... Elle ne devait donner ce nom a personne, ne pas le rechercher. Elle fronça les sourcils. Que pouvait-il y avoir de si caché? De si dangereux qu'elle doive le taire? Elle ne comprenait pas, ou plutôt, trouvais cela trop étrange pour être honnête. Il lui rappela alors sa promesse, de ne pas rechercher tant qu'elle ne saurais pas pourquoi, elle voulais le retrouver. Quoi? C'était tout? Des informations il avait dit, pas juste un nom! Elle fronça les sourcils. Il y avait trop de chose dans ces mots, trop de supposition avancé marquant qu'il en savait bien plus. "Minute. J'ai pas dit que je voulais le retrouver. Juste que je voulais savoir qui il était et pourquoi il scouatte ma tête. Tu extrapole. Et pourquoi rebrousser une seconde fois? Ça voudrait dire que je l'ai déjà fait? Ça veux dire qu'il est toujours en vie, sinon tu ne dirait pas que je veux le retrouver, tu ne me demanderait pas de savoir pourquoi. Il est en vie, et nous étions proche, c'est ça?! Dit moi! Qui c'était, qu'est-ce qu'il faisait? Pourquoi est-ce qu'il n'est plus ici?"
Elle le harcelait de question, de supposition, et à l'attitude soudain refermer de Bragg, elle sût qu'il venait de se rendre compte de son erreur. Il en avait dit trop, ou pas assez, en fonction du point de vu... Elle vit sur son visage une expression qui ne lui plaisait guerre, une expression de rejet, qui lui indiquait que la porte serait bientôt close et avec elle, toute ses possibilités d'obtenir quelques infos que ce soit. "Attend! Tu ne peut pas me laisser simplement avec ça! T'as pas le droit! Il n'est pas mort n'est-ce pas?! Dit le moi! Pourquoi est-ce que je ne doit pas dire son nom, le rechercher?!"
Un regard qui semblait vouloir lui rappeler sa promesse. Elle serra les dents, et son poings sur le zippo en se laissant retombé en arrière dans le siège. Elle n'aurait plus rien. Elle lâcha alors: "De toute façon c'est trop tard... J'ai déjà essayer hier... Et j'me suis faite jeter par le réseau... Comme plus de 70% des fois. Et dire qu'à une époque... J'étais capitaine de ce vaisseau... Que j'ai eu toute ses informations à porté de mes doigts... Ce n'est jamais quand on en as besoin... Tu ne mesure pas ta chance..."
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| | | | | Sujet: Re: Cauchemars. Mer 9 Mai - 9:22 | | La réaction de la jeune femme était prévisible, mais avait eut pour effet de refrogner le colosse. Elle ne pouvait pas savoir, ne pouvait pas comprendre, pourtant il en avait déjà bien plus dit qu’il n’aurait dû. Sans compter que techniquement, il n’avait aucune garantie qu’elle avait toutes ces informations sur Thirit… Il décida néanmoins de répondre à sa première remarque Tu retrouveras tes accès bien assez vite, tu sais ce qu’il te reste à faire pour ça. Un ton légèrement agacé, il n’avait pas aimé la foule de questions qui s’étaient abbatu sur lui. Néanmoins, comment ne pas y répondre ? Du moins à certaines. Il hésitait, et continua d’avaler sa tambouille pendant que son cerveau lui murissait une réaction appropriée. Tu sais Thais, même avec ton amnésie, tu dois avoir conscience que certaines choses ne sont pas forcément bonne à savoir à propos de l’Aurora, des choses que même lorsque tu en étais le capitaine tu ne savais pas, du moins je le pensais. Il marqua une petite pause, le temps de finir son bol, et il reprit alors que sa cuillère venait s’écraser dans la cuve de métal. Ce nom est le genre d’informations qu’il n’est pas bon de remuer, et je n’ai aucune idée d’où tu as bien pu l’obtenir ou même l’entendre… Et je doute que si SaYoLe se rend compte que tu détiens cette information avec son don, il apprécie... Une pure supposition, mais qui était surement la plus probable. Il se souvient des colères qu’il avait pu avoir au début de l’Aurora lorsque quelqu’un avait le malheur de faire une erreur. Comme beaucoup, il voulait protéger son identité, peut-être même une famille ou des amis qui pouvaient ainsi ne pas être liés à ses nouvelles activité. A vrai dire, il ne savait pas trop, chacun avait sa propre histoire, et beaucoup la gardait cacher, voir même oublier dans le cas de SaYoLe, du moins à ce qu’il en supposait. Tu risques ainsi beaucoup, aussi bien pour toi que probablement pour d’autre. Je serai vraiment curieux de savoir où tu as pu savoir ça. Mais cela ne change pas grand-chose… Même si ça te parait absurde, tu dois vraiment en savoir plus avant d’avancer dans tes recherches, être sure de toi… De toute manière, la prochaine permission n’est que dans une semaine, tu ne pourras rien faire avant. Prend ton mal en patience, continue tes entrainements, et essaye de démêler tout ça avant de sortir d’ici. Ça serai mieux pour tout le monde. Lui offrant une petite tape sur l’épaule, il se leva, pris son assiette et s’éloigna |
| | | | | Sujet: Re: Cauchemars. Lun 14 Mai - 17:02 | | Il se renfrognait, elle le voyait bien… Mais comment pouvais elle évité ces questions pourtant fondamentale? Elle serra les dents quand il lui annonca qu'elle savait ce qui lui restait a faire pour retrouver ses acces. Est-ce qu'il se foutait de sa gueule? Ca y ressemblait bien. Elle se débattait dans cet océan de souvenir, de non souvenir plus exactement, lui confiait avoir quelques difficultés, nottament a cause de ses accès restraint, et il lui annoncait que pour les retrouvers, il lui suffisait de se souvenir?! Le serpent se mord la queue… Aide toi, le ciel t'aideras… Voila de ces conseils pertinents… Il la mis en garde. Lui rappelant que certainnes choses ne souffraient pas d'être rappeler à la mémoire de tous, des choses qu'elle-même ignorait avant. Il la mettait en garde contre Sayole, contre son don. Elle pencha la tête de côté. Pourquoi parlait il de lui? Qu'avait il a voir la dedant après tout? Et quand bien même cela appartenait au passé de l'Aurora, puisqu'il sagissait manifestement de cela aussi… Ce devait bien lui appartenir aussi quelque part… "Pourquoi déprécierait il? Ce nom, je ne l'ai pas inventé. Je le tient bien de quelque part. Tu sait de qui il sagit, alors dit moi. Ce nom, c'est cet homme qui as dut me le dire, pourquoi sinon en aurait-je connaissance? Remarque… Je devrais peut être le demander directement a Sayole, au moins je ne risquerais pas d'ébruité quelque chose a quelqu'un qui ne doit pas le savoir…"
A cela, elle n'obtint qu'un regard réprobateur en guise de réponse. Elle risquait beaucoup… mais quoi donc? Ou était le danger? Quel problème risquait elle alors que la personne concerné n'était manifestement plus ici? Ne pas saisir l'enrageait. En savoir plus avant de rechercher… Mais comment en savoir plus SANS rechercher?! Est-ce que c'était absurde? Evidement! Elle se débattait, alors que d'autre en savait manifestement bien plus long qu'elle sur sa propre vie, sur ses propres interrogations, sans vouloir y répondre! "Moi je ne peut rien faire! Mais toi tu peut me répondre! Comment se fait il que tu en sache plus que moi à ce propos qui me concerne manifestement! Répond!"
Il avait appuyer sa main sur son épaule dans un geste qui se voulais paternaliste, mais elle se déroba avec colère. Elle n'avait pas besoin de sa compassion, mais de ses connaissances. Il n'insista pas, s'éloignant, coupant de même court à ses questions. Elle replongea alors son regard sur son plateau repas, et y laissa tombé rageusement sa cuillère. Elle n'avait plus faim. Personne n'osa venir partager sa table à la suite de cet évènement, son air colérique et renfrogner y était certainement pour beaucoup, tout comme l'humeur exécrable dont elle témoigna le reste de la journée… Mais qu'il ne s'y trompe pas… Elle saurait. Elle trouverait. ************************************************************************** Bragg avait eu raison… Il avait fallu se résoudre à attendre, attendre de pouvoir chercher. Ses pérégrinations mentales n'avaient rien donnés elle avait tenté pourtant, de s'approprier ses propres rêves de se mettre en condition, de démasquer cet inconnu… Mais rien n'y faisait. Il n'avait pas de visage, ou elle perdait le fil, le contrôle de ces images mentales, plongeant dans une mi- conscience, qui lui échappait. De quoi devenir marteau… Bien que légèrement aigrie, elle ne tenta pas d'en apprendre plus sur ce nom au sein du vaisseau, comme l'avait commandé Bragg, mais ses pensées y étaient toutes tournées, lui valant d'ailleurs plusieurs remontrance concernant son manque d'attention. Au moins, la traitait on sans faveur, comme elle l'avait demandé… Ses temps en solitaires lui permirent d'apprendre un peu plus sur ses missions passées, de faire quelques liens dans sa vie, peu important toutefois, à l'ombre de ce qui planait dans sa tête. Elle avait le sentiment de passé à côté de quelque chose d'énorme. Comme si, toute sa vie avait pu en dépendre… Alors qu'en vinrent les quelques jours de permanence, elle était comme qui dirait devenue intenable. Quand le transporteur les déposa sur la petite planète, qui avait autrefois accueillit certaines de leur missions (elle l'avait lu dans les rapports), elle se sépara rapidement des autres, cherchant à retrouver des endroits qui aurait pu lui être familiers. Le Vélocitron, un hôtel de luxe, une planque. Quoi de mieux pour favorisé la remonté de souvenir que de séjourner dans un lieu auxquels certains devaient être attachés? Les formalités d'usages. Nom d'emprunt, paiement en liquide, quelques signatures, et on la conduisait avec ses affaires à sa chambre. L'espace la laissa légèrement dubitative. C'était grand, beau, le confort parfait: écran nouvelle génération, spa privatif… A mourir d'ennui. Comment pouvait-on apprécié de rester cloitré? Même dans un endroit pareil. Thais avait besoin de vie, de mouvement. Et une prison, même dorée et aux draps de soie, restait une prison. L'accès au réseau lui serait bientôt donné, mais n'ayant point réservé à l' avance, les préparatifs n'avaient pas été totalement terminé. Elle redescendit donc, dans l'optique de se détendre un moment, arpentant les couloirs et boutique du lieu. Elle sortait d'une cave quand une vitrine attira son attention. Pendant un moment, l'idée de se mettre minable jusqu'à en oublier le sens même de l'existence lui avait traversé l'esprit, et puis, elle était redevenu raisonnable, abominable raison! Quelques reflets argentés avait éclairé son œil et attirer vers cette bijouterie de luxe. Elle resta un moment interdite en observant l'objet sur le présentoir. Un briquet de luxe dont les lignes lui était familier. Elle tata alors ses poches à la recherche de quelques preuves, en sortant après quelques instants celui laissé par Sayole. Il était identique… En plus neuf du moins. Celui qu'elle tenait dans ses mains avait perdu son lustre, et s'était usé au fil du temps, et de trainé dans des poches en compagnie d'autre objet, le rayant par endroit. Elle poussa la porte de la boutique, observant plusieurs vitrines d'un air distrait, comme en quête de courage, d'une idée. Une femme d'âge mur se présenta alors devant elle dans son uniforme noir, parfaitement entretenue, jusqu'au bout des ongles. Thais se senti alors légèrement crasseuse, sa perruque sur la tête, ses vêtements légèrement négligé et ses ongles ras… Certaines personnes avaient le don pour écraser les autres de leur simple présence… "Bonjour, je peux faire quelque chose pour vous?"
"Je regardais simplement… Mais peut être en effet."
Sa première phrase lui était venue naturellement, tout comme dans les boutiques de fringues ou elle trouvait les vendeuses trop collante, elle l'avait congédié de quelques mots, avant de se raviser. Les objets de luxe comme celui-ci faisaient parties de collections particulières… Souvent en tirage limité, numéroté, certifié. Peut-être trouverait-on quelques traces de celui qu'elle possédait? Avec un peu de chance, il aurait même été acheté ici... Elle sortit alors l'objet de sa poche, le présentant à la bijoutière qui enfila des gants de soie pour le manipuler. Thais ravala un rire… il en avait vu d'autre, pas besoin de tant de précaution. "Voilà, cet objet appartient à mon compagnon, mais on a eu quelques problèmes… Beaucoup déménager en fait, et impossible de remettre la main sur le certificat…"
"Oui bien sûr, vous avez la facture?"
"Ca fait plusieurs années… Vous pensez bien que si je ne retrouve pas le certificat, la facture a depuis longtemps dut passer à la trappe."
"Oui… Vous l'avez achetez ici? Votre visage m'est familier? Puis-je avoir un nom s'il vous plait?"
"Hum… Je ne sais pas, c'est lui qui l'avait acheté, mais oui, nous étions venus ici quelques temps."
Elle marqua une hésitation quand la femme lui demanda un nom. Quel nom il avait bien put utiliser? Lui, leur capitaine? Elle n'avait pas le droit à l'erreur… D'autant que la femme devant elle devait déjà le savoir, grâce au numéro de série du briquet. "Aurora."
"David?"
"Non."
"Sayole?"
"C'est ça."
Thais se pencha légèrement sur le comptoir pour pouvoir observer l'écran, alors que la femme lui offrait un sourire. Elle devait avoir la soixantaine… Décidément, Thais aurait apprécié être aussi bien conserver à son âge… Mais au vu des trous dans le corps, et dans la tête qu'elle avait… Ce ne serait sans doute pas ce qui l'attendait. "C'était dans notre boutique. Je me souviens maintenant, cela m'avait marqué… J'ai une très bonne mémoire des têtes! Vous étiez arrivé un soir, vous avez les mêmes cheveux que ma fille!"
"Ha…"
Thais se força à sourire, écoutant avec attention ce récit de commère qui lui apportait toutefois quelques éléments. "Votre compagnon était venu juste avant la fermeture… Je l'ai maudit ce jour-là car il m'avait mise en retard pour un rendez-vous important… Qui ne fut finalement pas un mal car j'ai appris après coup que l'homme en question était un voyou… Enfin, je vous passe les détails! Votre ami avait l'air particulièrement malheureux…"
"Oui, nous venions d'apprendre une mauvaise nouvelle…"
"Oh… Je suis désolé."
La réponse lui était apparue comme évidente. Bien sûr, elle savait. Un homme était mort, elle s'en souvenait… Ou l'avait-elle lut dans le rapport? Oui… Bill Marcquery. Déclaré comme décéder en fin de ce même rapport… Ce même rapport qui lui avait appris qu'il avait formé un couple a l'occasion de cette mission… Mais elle en était persuadé… lors de leur planque ici, il était déjà mort. Elle secoua légèrement la tête, prenant un nouveau sourire. "Non ce n'est rien, et puis, cela fait longtemps… Cela ne vous dérange pas de me rééditer le certificat?"
"Je vous fait ça immédiatement."
"Vous pouvez même savoir dans quelle chambre on était?! La vache… Même après plusieurs années… On arrête pas le contrôle."
"Oui… Chambre 326 vous voyez? Je déplore un peu tout ça… C'est pousser à l'extrême mais bon… La législation nous oblige à les garder."
"Oui… Ce n'est pas comme si on pouvait choisir! Je vous dois combien?"
"Rien rien, je vous en prie."
"Merci beaucoup alors."
"Excusez-moi, ma question est surement déplacé… Mais vous êtes venue seule? Je ne voie pas d'alliance à votre doigt, j'espère qu'il ne lui est pas arrivé malheur?"
La question surpris Thais, alors qu'elle fourrait dans son sac le document remit par la commerçante. Elle observa un instant ses mains, avant de les rangers maladroitement comme gênés. "Non, il va très bien. Nous n'avons jamais cru au mariage. C'est une attache qui n'a pas lieu d'être, nous avons toujours pensé que nous pouvions êtres ensemble sans ce genre d'entrave…"
Joliment rattrapé… Mais la déclaration n'eut pas l'air au gout de la bijoutière, qui sembla d'un coup moins souriante. Thais se raidit légèrement, mais ce n'était qu'affaire de sentiment, elle remarqua rapidement la propre alliance de sa comparse, qui sans doute trouvait dans son mariage une forme de bonheur qu'elle aurait souhaité inculquer aux autres. Désireuse de mettre fin à ce petit manège, Thais lui sourit une dernière fois, lançant quelques mots, avant de quitter les lieux. "Mais ne vous en faites rien, nous n'avons rien contre ceux qui y croit! Passez une bonne journée madame. Merci encore!"
La porte se referma derrière elle avec une petite sonnerie. Elle soupira un instant, elle avait une sensation étrange. Cette journée… Oui, ils avaient été malheureux. Elle regagna sa chambre, alors qu'on lui avait gagé que tout était fin prêt. Elle se laissa tomber sur le lit, observant quelques instants au-dessus de sa tête ce briquet. Laissant retomber ses mains sur son torse, elle ferma les yeux, laissant l'engourdissement s'emparer quelque peu de son corps. Cet air soucieux martelait son visage, lui creusant quelques rides qu'elle ne lui connaissait pas. Malheureux oui… Rien ne s'était passé comme prévu. Quelques mots échangés alors qu'il était assis sur le rebord du lit, coude sur ses genoux, bouche posé entre ses mains, comme absent. Elle s'était sentie prise d'affection alors qu'il ne répondait pas. Elle s'approcha, s'assit près de lui, contre son dos et l'enlaça alors, embrassant son épaule, lui murmurant quelques mots à l'oreille tout en le berçant. Il ne la repoussa pas et alors que son front s'appuyait contre sa tempe dans un geste tendre, se pencha même pour l'embrasser… Elle ouvrit les yeux. Avec une impression de malaise étrange se redressant d'un coup en observant l'horloge. Une demi-heure avait passé. S'était-elle assoupie? Qu'était-ce là? Rêvasserie, fantasme… ou réalité? La bouche légèrement pâteuse, elle alluma l'ordinateur en passant devant, faisant un détour par la salle d'eau pour se rafraichir avant de s'installer devant. Par où commencer… Les choses étaient tellement vaste… Thirit de Syl. L'écran chargea un long moment, lui désignant des pages et des pages, plus inintéressante les unes que les autres… Entre les homonymes, les faux liens… Un long travail d'investigation pouvait commencer… ******************************************************* "… de Syl est décédé ce Mardi 03 Mai. L'homme a été retrouvé dans sa chambre à coucher, l'arme qui a manifestement servit à le tuer dans sa main droite. Il semblerait qu'il se soit suicidé, a la suite nouvelle lui apprenant que son fils, militaire de carrière, est porté traitre et déserteur suite à une importante mutinerie. Un proche de la victime à déclarer: "L'armée, l'honneur, son fils… C'était tout ce qu'il avait depuis la mort de sa femme… C'est lui qui l'as tué en se comportant comme il l'as fait!". L'homme laisse derrière lui une petite fille de…"Voilà plusieurs jours qu'elle sillonnait le réseau, que ses yeux rougit par le manque de sommeil, se troublaient en suivant les lignes, toutes moins intéressantes que les autres… Mais Thais se raidit, en observant la photo qui accompagnait cet article. Un étrange mélange de soulagement et de colère, un relent amer dans le fond de sa gorge… le gout de la trahison. ********************************************************************** De retour sur l'Aurora, elle s'était montrée étrange. Comme si elle forçait son naturelle, et volontairement distance avec Bragg ou les autres qui lui étaient proche. Qu'avait elle fait? Difficile de lui tirer les vers du nez… Mais Thais avait des comptes à régler… - Spoiler:
Sayole va recevoir un petit paquet. Quand il le dépliera il trouvera le briquet, enroulé dans le certificat d'authenticité, accompagné d'un petit mot simple. Bill Marcquery. Velocitron. Chambre 326. La première fois. Au dos. Le numéro d'une salle d'entrainement, date et heure. (Oui elle le convoque xD)
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| | | | | Sujet: Re: Cauchemars. Mar 15 Mai - 11:59 | | La routine avait repris ses droits sur la vie du commandant. Il avait depuis quelques temps fini sa prise en main du Némésis. Les codes avaient été changés, certaines règles avaient évolué et il connaissait plus ou moins l’effectif de l’imposant navire. Du moins, tous les officiers et personnages important. En somme, il avait pris connaissance de tout ce qu’un commandant se devait de savoir. Même si pour lui, ce vaisseau ressemblait plus à une immense ville guerrière volante qu’à autre chose.
Dès lors, les affaires plus courantes avaient pris le pas sur le reste. Entre quelques réunions et ajustement, il travaillait doucement mais surement à la mise en place de son plan. Le choix des cibles, de la communication aussi bien à bord du Némésis qu’au reste du monde… Avec tout cela, Thais était passé au second plan tout comme ça recherche sur son vrai nom. Il laissait tout ça de côté, laissant les choses suivre leur cour, conscient que s’il s’en mêlait de nouveau, il n’en ressortira rien de bon.
Ces derniers jours, l’imposant vaisseau était en stand-by. De nombreux membres étaient en permission sur une petite planète. C’est l’Aurora qui les avait déposés au sol et qui s’occupait du chargement du ravitaillement. Il y avait déjà fait escale et les faux papiers avaient pu être facilement ressortit. Après presque 72h, le navire dont il était l’ancien capitaine était retourner dans les soutes du Némésis et tout ce petit monde était repartit. Il était alors tard lorsqu’on lui apporta un petit colis. Il le déposa sur sa table et continua de traiter ces dossiers, n’y portant attention qu’une fois son travail finit.
Il le déballa doucement et y trouva le briquet, enroulé dans le certificat d'authenticité. Le tout était accompagné d'un petit mot simple. Bill Marcquery. Velocitron. Chambre 326. La première fois. Il retourna le papier avec une légère grimace. Au dos. Le numéro d'une salle d'entrainement, date et heure. Il reposa le tout sur le bureau en se reculant dans son siège alors que machinalement il avait recommencé à jouer avec son briquet. Ses pensées étaient ailleurs.
Une pointe lui tiraillait les entrailles, entre peur et inquiétude. Elle avait retrouvé toute sa mémoire ? Ou elle n’avait fait que mener une enquête en profitant d’être sur place ? Dans tous les cas, nul doute que ce petit entrainement allait vite dévier de son but premier… Avait-il eut raison de lui mentir ? Comment allait-elle réagir ? Que savait-elle ?
Il sortit une bouteille et se versa un verre de sa main libre. L’autre continuait a jouer avec l’engin de métal comme il en avait pris l’habitude depuis des années. Les petits mouvements ne s’arrêtèrent que quelques instants pour allumer une cigarette avant de reprendre.
De toute manière, qu’est-ce que cela changeait ? Il avait pris sa décision, ou plutôt reprit sa décision. Il fallait qu’il l’écarte, qu’il fasse ce qu’il aurait dû faire lors de la prise du Némésis… S’il se devait encore de lui mentir, il le fera… La seule limite qu’il s’imposait était celle de ne pas utiliser son don.
Il passa le reste de la soirée perdu dans ses pensées, allant jusqu’à se demander s’il était opportun de se pointer au rendez-vous… Il avait presque 48h pour en décider. Fatigué, il alla se coucher. Les deux jours qui suivirent furent une nouvelle fois monotone, mais son humeur était exécrable, trop préoccupé par ce fameux entrainement et la conduite à adopter.
Lorsque vint l’heure dite, il se retrouva presque malgré lui devant la salle. Une salle d’entrainement holographique, qui permettait de simuler presque n’importe quelle situation. Il soupira doucement, et entra d’un pas dans la petite salle. Il observa les équipements, et se sélectionna une holo-dague, une arme de poing, et un fusil d’assaut à longue portée. Les tirs de ces armes spécifiques avaient un effet presque similaire à un laten. En somme, la victime si elle était une personne physique se prenait une bonne décharge. Pas de quoi handicaper, mais suffisante pour motiver quiconque à esquiver les tirs. Il rajusta sa tenue, ajusta les petites électrodes que ses tempes avant de remettre son bonnet et passa la porte pour arriver dans l’imposante salle. Un simulateur parfait… Au centre, il repéra rapidement la silhouette de Thais qui avait déjà sélectionné ses armes. La pointe d’appréhension se transforme en une réelle boule dans ses entrailles lorsqu’il reconnue ce regard déterminé et blessé. Une nouvelle fois il se demanda ce qu’elle savait et se souvenait… Inutile de chercher à poser des questions. De toute manière, elle comptait clairement diriger la danse…
Son propre regard resta froid, affichant clairement qu’il ne comptait pas se laisser marcher dessus. Et puisqu’ils étaient là pour un entrainement, autant s’entrainer.
Ordinateur, chargement de la simulation D49. Un grésillement se fit entendre, et ils se retrouvèrent sur un terrain chaotique, une pluie battante leur tombant dessus. Les électrodes qu’ils avaient envoyaient les informations à leur cerveau, leur donnait la réelle impression de ce sol rugueux et de cette plus glaciale qui les accueillait. D49, le 49e niveau de la simulation défensive. Au-dessus deux, un écran apparu et afficha les objectifs :
..:: D49 ::.. Objectif: tenir jusqu’à l’arrivée des renforts. Temps estimé: 38 minutes Nombres d’ennemis: Inconnu Capacité de l’ennemi : Inconnu Début de la simulation dans 10s
L’écran disparu alors qu’un bip sonore égrainait les derniers instants de calme. SaYoLe retira le verrou de son arme et l’épaule, jetant un regard en coin à Thais. Une alerte sonore déclencha la simulation et ils se mirent à courir arme à l’épaule. Ils savaient tous les deux que la petite butte dans leur champs de vision était l’endroit le plus facile à défendre en souhaitaient s’y rendre. A peine avait-ils gagne le couvert que les premiers tirent fusèrent. Des arbres imposants leur offraient une protection précaire mais bienvenue. Sans un mot, les deux avaient choisi de couvrir une zone différente. Habitude militaire, plus que souvenir. SaYoLe lui ajusta sa ligne et son premier tir moucha une silhouette au loin. Bien qu’étant un fusil d’assaut, il l’utilisait au coup par coup comme un sniper. Il entendait les impacts de tirs et sentait ses vêtements alourdit par la fatigue et la boue.
La petite scène dira presque dix minutes, avec ses moments chauds ou pas. Tous deux changeaient régulièrement de place, de couvert. A tour de rôle, l’un venait couvrir les arrières de l’autre. Lors de petit temps mort, SaYoLe profitait du rechargement de ses armes pour jeter un regard en coin à sa coéquipière. Il ne voyait pas où elle voulait en venir. Si c’était simplement pour s’entrainer, pourquoi tant de cérémonial ? Si elle voulait juste parler, d’autres pièces étaient tout aussi discrètes et mieux adapté que celle-ci. C’est lors d’un de ces moments alors qu’il la regardait qu’un bruit sourd suivit d’une explosion souffla son couvert et l’envoya bouler au sol avec violence. Il se redressa péniblement et pu voir arriver un blindé ennemis. Et récupéra son arme et se tourna vers Thais. Ce n’était plus de la rigolade, et ils ne pouvaient plus se permettre de ne pas communiquer. Thais, il faut qu’on bouge pour trouver un autre couvert, je n’ai rien en stock contre ce truc là |
| | | | | Sujet: Re: Cauchemars. Mar 15 Mai - 16:09 | | Il lui avait fallut du temps pour déterminé ce qu'il convenait mieux de faire... Devait elle le confronté? Lui hurler a la face des griefs qu'il se contenterait de balayer? II était son supérieur, et n'avait manifestement aucune volonté de l'aider a faire quelques lumière sur sa situation. A vrai dire, depuis la dernière fois ou elle lui avait posé cette ultime question, il l'avait passablement évité. Ils n'avaient échangés que quelques regards, que le commandant avait bien vite rompit, comme déranger. Tranchant avec ce qu'elle avait put voir de leur dernière rencontre, de cette proximité qui semblait existé, et qui avait depuis disparut. Comment faire alors qu'il l'évitait? Devait elle laissé libre court à sa colère? Hurler sur tout les toits, ce qu'elle savait pour qu'il daigne l'entendre? Elle n'était pas idiote, et ne lui en voulait sans doute pas assez pour cela. L'effet d'une petite bombe... Bragg l'avait mise en garde certaines choses doivent rester secrète... Mais devait elle se taire pour autant? Accepter le sort que d'autre avait décidé pour elle? Hors de question. Il fallait le ferrer. L'intriguer, sans lui donner le loisir de répliquer, car si elle lui offrait, nul doute que cela se terminerait sur un terrain ou elle n'aurait pas son avantage... C'est pourquoi elle lui envoya le briquet, ce mot, assez précis pour l'intriguer, pas assez pour dévoilé ce qu'elle savait ou non. Et un rendez vous... Elle se garda dès lors de le croisé, de faire parler d'elle pour qu'il ne puisse tenter de la confronter. La raison aurait voulut qu'il refuse, mais si comme le laissait pensé ses songes il y avait eut plus entre eux que ce qu'il ne voulais bien admettre, s'il était suffisamment intriguer, il viendrait. Car ce serait pour lui le seul moyen d'obtenir une réponse. Les jours qui suivirent l’envoi du paquet la virent distante, absorbé. Que devait elle réellement faire? Que ferait elle en réalité quand il serait en face d'elle? A quoi s'attendre. Est-ce qu'il nierait encore? Ou au contraire? S'il ne niait pas? Il est de ces doutes qui vous paralyse... Mais Thais n'était pas de ce genre. Advienne que pourra. Elle verrait bien... Et il était trop tard pour faire marche arrière. Le jour dit, la jeune femme se rendit sur le lieu qui acceuileurait leur affrontement, quoi de mieux pour cela qu'une salle d'entrainement? Les explosions de voix n'attireraient personne... Alors qu'elle pénétrait dans l'antichambre, le doute étreignait son coeur. Est-ce qu'il viendrait? Et encore une fois, que ferait elle alors? Laisser couler sa colère? ou au contraire la retenir. Elle s'équipa consciencieusement, se rassurant par ces gestes connus, milles fois exécutés et qu'elle maîtrisait parfaitement, pas comme la situation qu'elle allait provoqué. Sur le râtelier, elle choisit ses armes. Classique. Adaptable, puisqu'ils n'avaient pas encore déterminer quel type de session serait lancer. Cela n'avait d’ailleurs que peu d'importance. Après avoir brancher ses électrodes, elle franchit le sas pour se retrouver dans la salle qui les accueillerait. La salle était nue. Mais les sillons dans son sol et ses murs montraient que son relief était modulable. Elle se plaça en son centre et attendis, yeux clos. Qu'il vienne ou que l'heure tourne... Un bruit lui fit ouvrir les yeux alors que la porte s'ouvrait. Il était la. La boule dans son ventre ne disparut pas pour autant. Elle le fixa un moment, soutenant son regard alors qu'il la dévisageait, juste avant de rabattre sur son visage le masque de sa combinaison. Son attitude resta inchangé. Il avait cet air toujours aussi froid, depuis la dernière fois qu'elle lui avait poser des questions... La rejoignant alors qu'il terminait de s'équipé, il activa une session d'entrainement. Alors qu'il se tenait a coté d'elle, elle senti ses muscles tendus. Elle mourrait d'envi de lui sauter a la gorge, sans savoir ce qui la retenait. Sans doute l'assurance que, quelques soit les réponses qu'il lui apporterait, sa situation était condamné a ne pas s'améliorer. Une séance de défense. En coopération donc, mais d'un niveau relativement élevé. Cherchait il a prouver quelque chose? Ce genre de mission était en général réserver a un nombre plus conséquent de personne, toute fois, la capacité évolutive de l'ordinateur permettait d'adapter les situations. Ainsi, s'ils éprouvaient trop de difficulté, le nombre d'agresseur diminueraient, si au contraire ils se débrouillaient trop bien, d'autre surprise leur seraient réserver, pour corser la situation... Ainsi, aucune simulation n'était identique. Alors que le décors autour d'eux se modifiait, elle sentie l'humidité et le froid la gagné peu à peu. N'avait il put choisir un décors au soleil... L'environnement s'assombrie rapidement, rendant l'illusion parfaite de la tempête dans laquelle ils étaient pris. L'écran au dessus d'eux annonçait les objectifs, alors qu'elle observait le terrain d'un oeuil entraîne, repérant les avantages qu'il pourrait leur conférer. Elle sentit le regard de Sayole coulé sur elle, mais ne se tourna pas pour l'observer a son tour. Elle s'y refusait. Quand l'alerte sonore annonçant le début de la mission retenti, ils s'élancèrent tout deux dans la même direction, pour gagner les positions qui leur serait les plus facile a défendre. Allonger sur le sol, ils défendaient leur position, agissant comme une seule entité, sans avoir un besoin réel de communiquer. Si la simulation était particulièrement immersive, déclenchant comme réelle les pics d'adrénaline qui les maintenait au niveau, elle n'en oubliait pas moins que rien de tout ceci n'était réel, se permettant quelques instants à l'observer, tandis que lui même avait le regard détourné. Et il faisait de même... Ils s'observaient mutuellement, sans qu'aucun des deux ne souhaite déclencher les hostilités. Ce petit jeu ne pourrait durer très longtemps. Le calme semblait être retombé... Un peu trop long pour être naturel. Quelques vibrations dans la texture de l'environnement lui indiqua que l'ordinateur s'adaptait, recalculait, et quelques secondes plus tard, un impact important les soufflait. Sayole avait été visé et avait dégagé de sa position, tandis qu'elle n'avait que senti le souffle et les mottes de terres lui retombé dessus. Se retourna pour observer son co-equipier, elle eut un instant d'arrêt, sans réaction, en l'observant dans son équipement, alors qu'il lui semblait que de nul part allait surgir cette voix métallique, qui la tétanisait, et qu'il allait mourir. Ce n'était plus un jeu... Ce n'était plus drôle, si jamais cela l'avait été à un moment ou un autre. Elle se redressa, alors que lui même se relevait, se tournant dans sa direction pour la rejoindre tout en lui annonçant qu'il n'avait rien pour lutter, qu'ils devaient changer de position. Elle n'avait rien non plus, mais c'était sans importance. De la ou elle se tenait elle le surplombait l'arme au poing, alors que plus loin se dessinait le blindé, prêt a faire de nouveau feu. La voix métallique avait fait écho à la sienne, alors que tout l'environnement se figeait. Ainsi les ennemis, les tirs cessèrent. Seul restait les éléments d'ambiance, comme la pluie, le vent, les textures. Ce mode permettait quelques débriefing, constatation d'erreur sur le fait. Quelque chose de très pédagogique en réalité, mais qui ici était détourner de son sens premier. Sayole fronça les sourcils dans sa direction. Sans doute comprenait il que quelque chose allait se jouer maintenant, ou bien trop pris dans la session, ne voyait pas ce qu'elle faisait. "Qu'est ce qui te prend?!"
"Et toi qu'est-ce qu'il t'as pris hein?!"
Si la voix de Sayole avait put paraître froide, comme une remontrance, celle de Thais ne possédait pas son timbre posé. Elle avait hurler tout simplement, couvrant le bruit de la pluie. L'air de son compagnon s'assombrit alors qu'il lui rétorquait. Un jeu? Elle serra les dents. Un jeu... Croyait il qu'elle s'amusait a courir après sa tête, après le fiasco qu'avait été cette mission dans laquelle IL l'avait envoyer? Croyait il que cela l'amusait de s'efforcer de donner le meilleur d'elle même, apprenant alors même que les siens, ceux qui auraient dut se trouver de son coté lui mettaient en silence des bâtons dans les roues? Elle arma son poing, saisissant l'arme plus simplement. Le visa et tira. Deux fois. De quoi le renverser alors que la décharge le clouerait au sol quelques instants. A arme réelle elle ne l'aurait jamais fait. Mais voila. Ils était dans ce simulateur, et le lieu lui en donnait la possibilité. Est-ce qu'elle se sentie soulagé? L'espace d'un instant, le fait de tirer lui avait procurer quelques contentement, bien vite oublié alors que la submergeait de nouveau sa douleur. Juste après avoir tirer, elle jeta son arme sur le sol avant d'arracher son masque alors qu'elle descendait pour le rejoindre la projetant sur son torse avec force alors qu'elle dégageait l'arme de Sayole du pied. Oui, elle n'avait pas réellement envi de subir le revers. Un prêter pour un rendu... Elle le pointa du doigt sur le sol alors qu'elle l'invectivait, avec une douleur qui égalait sans aucun doute sa colère. "Vous n'aviez pas le droit! Toi! Bragg! Tous autant que vous êtes, vous m'avez mentis! Il savait et il n'as rien dit! Mais toi... Toi! Tu n'avais pas le droit d’agir comme tu l'as fait! Ça m'appartenait! Peu importe qui tu es, qui tu crois être ou ton grade! Tu n'avait pas le droit de décider pour moi!"
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| | | | | Sujet: Re: Cauchemars. Mar 15 Mai - 16:48 | | Alors qu’il attendait une réaction, elle ordonna le gel de la session. Il ne comprenait pas. Ainsi les choses réelles allaient commencer ? il allait connaitre le motif de sa venue ? Bien que beaucoup de question se bousculait, il tenta une manoeuvre Qu'est ce qui te prend?! Une tentative d’avoir des informations, et la réponse qu’il reçut était plutôt violente. Elle le remétait en cause, et immédiatement, un étincelle de colère passa dans son regard. Arrête ce petit jeu immédiatement! C’était une mise en garde, une remontrance claire et net. Il était son supérieur, même ici, et il se devait de se comporter comme tel. Il ne l’avait pas toujours fait, mais sa décision était prise, et ce coup-ci, il devait s’y tenir. La jeune femme répondit que ce n’était pas un jeu, et le visa. Il fut tellement surpris par un tel mouvement qu’il ne fit aucun mouvement défensif. Peut-être qu’il ne la pris pas au sérieux, ou plutôt qu’il ne la croyait pas capable d’appuyer sur la détente. Pourtant se fut bien des tirs qui virent le percuter en pleine poitrine. Il étouffa un cri de douleur alors qu’il s’écroulait en arrière et dévalait la petite colline.
Sonné, il entendit plus qu’il ne vit Thais approcher et dégager au loin son fusil. Elle était à quelques centimètres de lui, lui adressant un doigt aussi accusateur que son regard alors qu’elle lui parlait ou plutôt lui hurlait ce que visiblement elle avait sur le cœur. Il fronça les sourcils, autant pour mieux la distinguer que par incrédulité. Elle avait tout dis sans rien dire. Parlait-elle de leur relation ? De son passé ? Que savait Bragg ? De quoi parlait-elle ? Il n’en avait aucune idée, et cela n’avait rien de rassurant.
A peine eut-elle finit sa phrase qu’il se redressa et dans le même temps faucha les jambes de la jeune femme qui s’écroula à côté de lui. Il s’agenouilla littéralement sur elle, son genou appuyant sur sa cage thoracique pour la maintenir au sol sans ménagement. Une de ses mains maintenait la main droite de Thais alors que l’autre qui avait empoigné le couteau lui maintenait sous la gorge. Une légère pression métrisée lui envoya une décharge électrique luire coupant la parole et la respiration tout en l’immobilisant pour lui éviter toutes ripostes. Rapidement, il jeta son couteau au loin et lui aggripa l’autre main pour être sûr qu’elle ne puisse pas se débattre trop facilement une fois les quelques secondes de chocs passées.
Il était au-dessus d’elle, son visage si proche. Il repensa que la dernière fois qu’une telle situation avait eu lui, ils avaient tout autre chose en tête. Malgré cette nostalgie, c’était un regard froid et colérique qu’il lui adressait alors qu’il lui hurla presque au visage Ne parle pas de chose que tu ne connais pas ! Je ne t’ai jamais menti ! Jamais ! Il appuya ses dires par une pression plus forte, comme pour lui imposer son idée. Après quelques secondes il se redressa rapidement te s’éloigna de quelques pas sans pour autant lui tourner le dos. Alors qu’elle se redressait en se tenant la gorge, il ordonna d’une voix sèche Ordinateur, désactive les armes Dans un bip sonor, les voyants des armes s’éteignirent, montrant que l’ordre avait été accepté. SaYoLe continuait de l’observer. Elle était en colère, comme un animal blessé. Pendant un instant il avait l’impression de revoir la Thais qu’il avait sauvé sur sa planète… Tu m’accuses sans même me dire de quoi ! Tu veux te défouler sur moi ? Tu penses que j’ai des réponses ? Viens les chercher ! Une provocation claire. Il espérait que dans un combat dont il savait qu’il sera le vainqueur et dans sa colère, elle parlera bien plus. Et il comptait bien la forcer à le faire… Tu crois que c’est en m’agitant un bout de papier avec des lieux et des noms que ça va changer quoi que ce soit ? Il la voyait se relever, et la colère qu’il lisait dans ses yeux était celle qu’il espérait. En colère l’ont fait toujours des erreurs… Le tout était de savoir en profiter… Je ne t’ai pas mentis, nous n’avons jamais été ensemble ! Tu veux savoir quoi ? Que nous avons coucher ensemble ? Oui ! Et alors ? Nous n’avons jamais été ensemble parceque j’avais un statu à tenir ! Et quand les choses ont changé… Il leva les bras, comme pour désigner l’immense amat de taule qui les entourait. C’est toi qui m’a repoussé ! Et de toute manière, tu ne te souviens plus de rien. Alors quoi ? Maintenant que tu sais tout, regarde moi et dis moi ce que sa change hein ? Tu te sens mieux maintenant ? |
| | | | | Sujet: Re: Cauchemars. Mer 16 Mai - 12:23 | | A peine avait elle finit de l'invectivé, a peine les effets tétanisants du tir s'étaient dissipé qu'il fauchait sans merci ses jambes, la faisant tomber lourdement en arrière. Son dos heurta le sol avec force, la secouant légèrement, mais l’adrénaline dans son sang l'avait rendue alerte, elle tenta de rouler pour s'échappé, mais Sayole ne la laissa pas faire, attrapant l'un de ses pieds la traînant sur le sol jusqu'à lui, avant de venir laissé tombé lourdement son genou sur son sternum, appuyant de son poids, évacuant l'air de ses poumons. Une position violente, dénué de toute douceur, et somme toute, particulièrement douloureuse. Elle porta les mains vers lui pour le repoussé, il attrapa alors son poignet gauche, le rabattant vivement sur le sol, lui tirant une douleur supplémentaire par la pression exercé sur la tête de son épaule. Elle le vit dégainé son couteau, et voulut l'écarté de son bras libre, mais la pression sur son thorax avait rendu son geste imprécis. Elle voulut lui hurler d'arrêter, mais le poids l'empêchait de tirer quelques sons de sa gorge, qui cherchait pourtant a happer l'air. Elle vit la lame approcher, son geste était suffisamment lent pour être précis, pour la toucher pas plus que de raison, mais la décharge fut comme elle s'y attendait, violente brutale. Son oesophage et sa trachée se contractèrent simultanément, lui donnant l'impression claire d'étouffer. Ses pieds qui jusque la s’agitèrent alors que sa main redoublait de véhémence pour le dégager. Elle étouffais. Il avait parfaitement sut ou frapper... Il jeta au loin l'arme, preuve qu'il ne comptait pas en faire d'autre usage, avant de venir attraper sa dernière main, la plaquant a son tour sur le sol sans qu'elle ai eut la force ou le souffle pour lui résister. Il ne voulais pas qu'elle lui échappe. Il lui hurla au visage de se taire, de ne pas parler sans connaissance de cause, que jamais il ne lui avait menti. Mais c'est à peine si elle pouvais l'entendre, trop absorber par sa recherche de la survit, de l'air qu'il l’empêchait de reprendre en s'appuyant un peu plus sur elle, faisant légèrement craqué ses cotes. Quand il se retira enfin, elle roula sur le coté, toussant, alors que l'air entrant de nouveau dans ses poumons semblait vouloir les brûler d'un feu ardent. La main sur sa gorge alors que la voila a genou ne parvenait pas a l'apaiser. Il désactiva les armes, alors qu'elle titubait en se relevant, le fixant d'un air mauvais. Sans doute avait elle mérité ce qui venait de lui arriver. C'était le contre coup de sa propre colère... Seulement voila. Il avait été particulièrement agressif, violent, la ou elle n'avait fait que montre d'une certaine colère. Elle recula de quelques pas, chancelante, pour mettre entre eux une distance de sécurité. Elle se tenait légèrement voûté, par la douleur encore imposé à ses côtes, lui donnait l'allure effarouché d'un animal blessé. Vient les chercher. Il la provoquait clairement. Et il ne pouvais pas savoir a quel point elle aurait put souhaité se ruer sur lui, lui rendre coup pour coup, déchaîné cette colère emmagasiné a son encontre... Pourquoi avait elle été si blessé de l'apprendre? Si en colère? Ils agissaient tout deux avec passion, cet état indépendant de la volonté et de la raison... Et la colère pouvais être aussi passionné que l'affection... Il parla du moyen qu'elle avait employer pour le faire venir ici, avec une agressivité a laquelle son caractère la forçait a répondre. "Et changer quoi?! De toute façon, tu as pris la décision seul! Je n'ai pas eut voix au chapitre!"
Il repris, avec colère toujours. Et comme elle l'avait craint... Ne nia pas. Ils avaient bel et bien été plus proche qu'il ne l'avait laissé paraître. Alors, c'est qu'il l'avait volontairement abandonné... Sans souvenir, elle n'était rien. Rien de plus qu'une loque dont il se serait passé... Finalement, l'entendre dire qu'il n'y avait jamais rien eut était peut être moins douloureux... Mais s'il assurait n'avoir menti, elle était persuader du contraire. Ce qu'il avait dit, il l'avait dit en sachant pertinemment qu'elle se ferait la pensé qu'elle s'en était faite. Alors peut être n'avait il pas eut de propos faux, mais il l'avait manipuler. Il assurait qu'elle l'avait elle même repoussé. Elle ne s'en souvenait pas, pourquoi? Sans doute pour un bonne raison à n'en pas douté... Alors que l'amertume laissait lentement place à la colère, il en raviva les braise en parlant de ses souvenirs absent, en lui demandant ce que cela changeait. Tout, rien. Que pouvait elle dire?! Alors elle fit ce qu'elle savait faire de mieux, s'insurger... "Mieux?! Comment tu veux que je me sente mieux! Ma vie m'échappe! J'aurait dut pouvoir compter sur toi mais tu as préférer te défiler, me manipuler pour m’amener a croire ce qui t'arrangeait! Tu crois sans doute que tu peut disposer à loisir des gens, mais c'est faux! Et Bragg... Oh! Tu peut avoir confiance en lui! Il m'as laissé dans le doute, dans le trouble, alors qu'il savait pertinemment que je parlais de toi!"
Sans doute n'y comprenait il rien, ou déduirait plus que n'aurait sut de quoi elle parlait. Mais il ferait le lien, ou bien l'interrogerait encore. Mais elle ne voulais pas l'affronter. Oh oui... Tenter de le frapper était particulièrement tentant, mais elle n'aurait pas le dessus et il restant son supérieur. Elle avait le sentiment, erroné, mais bien présent qu'il s'était servit d'elle, et l'avait abandonné dès lors qu'elle ne lui était plus d'aucune utilité... L'image de héros qu'elle avait de lui en avait pris un coup... Poing serrés, elle tenta de le contourner, mais dès lors qu'elle s'approcha de la porte de sortie, matérialisé dans le simulateur par une simple bâtisse de pierre, il l'intercepta, la plaqua avec force contre le mur mais cette fois ci, elle lui résista, l’empêchant d'être douloureux, alors qu'elle tenait ses bras, bien que le dos contre le mur. "Tu lui repproche quoi ? D'avoir respecter les règles et d'avoir tenue au secret un nom qu'il avait juré de ne pas prononcer ?! Il a fait ce qui lui paraissait juste ! Tout comme je l'ai fais."
"Lâche moi!"
Cette fois elle le repoussa, pour évité qu'elle ne puisse franchir la porte, il la tint tout de même l'espace d'un instant, l'envoyant plus loin pour se placer entre elle et la sortie. Elle avait voulut le confronté, mais finalement, c'est lui qui la tenait. "Pouvoir compter sur moi ? J'ai veillé sur toi, même si tu ne le savais pas. J'aurai du faire quoi de plus ? Te dire qu'on avait eut une liaison ? Cela aurait changer quoi hein ?! Rien ! Car quoi qu'il arrive tu n'en aurai eut aucun souvenir, et encore moins les sentiments qui allaient avec !"
"Qu'est-ce que tu en sait? Oh oui, j'oubliait... Ton don... Ton don si parfait que tout le monde n'arrête pas d'en parler!"
Depuis quand le savait elle? Aucune idée... Apparemment, l'Aurora en avait pris conscience lors de la prise du Nemesis. Le capitaine était télépathe. Bien. Puisqu'elle ne se savait pas particulièrement proche de lui, cela ne l'avait pas choquer outre mesure, poser question certes, mais sans qu'elle s'y attarde, contrastant avec sa réaction de l'époque, qui plus que la nature de son pouvoir, avait été de savoir qu'il le lui avait depuis toujours cacher, alors qu'ils étaient si proche, qui avait motivé sa colère, et aussi le fait qu'elle l'ai si bien repoussé, comme il le disait. Mais sa considération n'en était pas la... "Puisque tu peut tout savoir, tu doit aussi bien savoir ce que je pense de ça! "
En réalité, peu lui importait de se souvenir ou non... Mais ces souvenirs, même absents, auraient dut lui appartenir, et en agissant comme il l'avait fait, il l'avait privé de ce droit. Ainsi, elle avait vécue des choses dans sa vie, et ne s'était pas contenté d'être toujours la gamine extraite de AR2-863, il l'en avait déposséder. Mais a quoi bon dire tout cela? C'est a peine s'il pouvais comprendre ce qu'elle lui reprochait. Sans doute pensait il à son nom? Son vrai nom? Mais elle n'avait que faire de son nom ou de sa famille... Sa bouche pris alors un rictus amer, celui des mots qui cherche a blesser. "Je comprend mieux pourquoi tu meurt toujours dans mes rêves... Pourquoi cette chose te tue... C'est parce que la bas, je suis rester seule face a lui."
Ces mots traduisaient parfaitement le sentiment d'abandon qui la caractérisait, tout en rejetant sur lui la culpabilité de ce qui s'était produit. le rendant responsable de son accident, et aussi de ne pas avoir contribuer a son amélioration par la suite. Elle serra les dents, devenue plus froide, et cette colère froide était dangereuse... "Maintenant, laisse moi passer."
Avant même qu'il n'ai put ouvrir la bouche, il put sentir l'air se contracter auprès de lui. Il avait un don? Elle aussi... Et des plus destructeur, même s'il n'était utilisé dans ce but. La détonation provocation un fracas digne du tonner, alors que le souffle le projetait plus loin, provoquant par la même un dérèglement des images qu'ils avaient sous les yeux. Des grésillements désagréable se firent entendre alors que le décors s’effaçait progressivement, pour laissé la salle a nue en même temps que la voix se déclenchait, alors que la pièce avait pris une teinte rouge, caractéristique des transgressions. La pièce n'était pas prévu pour recevoir l'usage d'arme non optimisé, et lors de l'explosion, avait détecter un usage, sans pouvoir déterminé de quel arme il s'agissait, provoquant la mise en route du protocole de sécurité. Avant même qu'elle n'ai put bouger. Plusieurs tirs la frappèrent simultanément, et elle s'écroula au sol, secoué de tremblement, alors que ses muscles se contractaient sans qu'elle n'ai put en avoir le contrôle. |
| | | | | Sujet: Re: Cauchemars. Mer 16 Mai - 16:50 | | La colère était visible chez la jeune femme, presque assez tangible pour qu’il puisse la toucher. L’opposition entre ces deux-là n’était pas la première, mais surement la dernière. Pourtant, il l’avait rarement dans un état pareil. Elle vociféra, lui donnant le rôle de tireur de ficèle, comme s’il ne l’avait considéré comme un pion, comme si tout ce qui se déroulait était quelques chose qu’il avait voulu. Ces mots le blessèrent. Pouvait-il comprendre ? Oui… Mais il ne pouvait pas pardonner.
Elle essaya alors de sortir, de fuir. Il ne le supporta pas. Elle l’avait amené ici, elle devait en assumer les conséquences. Quoi qu’elle ne pense, c’est elle qui les avait embarqué sur cette voix, pas lui. Et il était hors de question qu’elle s’échapper si facilement. Il la plaqua contre le mur, alors qu’elle se débattait. Tu lui repproche quoi ? D'avoir respecter les règles et d'avoir tenue au secret un nom qu'il avait juré de ne pas prononcer ?! Il a fait ce qui lui paraissait juste ! Tout comme je l'ai fais. Elle lui demanda de la lâcher. Mais il ne l’entendit pas de cette oreille, reprenant avec hargne alors qu’il la repoussait plus loin de la porte pour la garder dans la salle. Pouvoir compter sur moi ? J'ai veillé sur toi, même si tu ne le savais pas. J'aurai du faire quoi de plus ? Te dire qu'on avait eut une liaison ? Cela aurait changer quoi hein ?! Rien ! Car quoi qu'il arrive tu n'en aurai eut aucun souvenir, et encore moins les sentiments qui allaient avec ! Elle pouvait lui repprocher ce qu’elle voulait, mais pas de l’avoir abandonné et de ne pas avoir pu compter sur lui… Mais elle continua, attaquant sur son don. Sur le coup, il accusa le coup. Il s’y était préparé, le sujet avait déjà donné lieux à une dispute et il s’attendait à quelques choses de similaire. Mais la manière dont elle avait lancé le sujet le laissa pensif. Son don si parfait… Savait-elle qu’il ne l’avait jamais utilisé sur sa personne ? Que la seule et unique fois où son don c’était porté sur elle c’était pour lui sauver la vie… Parfait ? Non ce don ne l’était pas, sinon il aurait pu aller chercher les souvenirs enfouit dans la mémoire de la jeune femme pour lui servir sur un plateau d’argent… Mais non, il ne pouvait voir que les pensées des gens, les pensées actuelles, et non les anciennes…
Elle enchaina alors sur quelque chose qu’il le choqua. Ses rêves ? Elle le voyait mourire ? Mais c’est surtout l’accusation qui suivit qui raviva sa colère. Il l’a laissé seul avec Logan ?! Une boule de tristesse l’envahit, si elle savait. Pendant un instant il se vit, remonter sa manche pour démontrer les cicatrices de son bras, lui hurler au visage tout ce qu’il avait risqué pour aller la chercher ! Lui expliquer ce qu’il avait enduré, la peur qu’il avait eu. Comment il était allé à l’encontre de ces principes pour elle… Mais il n’en fit rien. Sa colère laissa doucement place à une résignation, celle de son engagement qu’il avait pris… Tu n’es pas restée seule avec lui… Une équipe de Ghosts et de Fantômes t’on secouru. Tu dois ta vie à Bragg et Faust, le chef des fantômes… Il se rendit compte que son ton était plus calme, et donc espérait qu’elle n’avait pas assez de souvenir pour tiquer sur ce changement. Une nouvelle fois il ne mentait pas, mais se mettait volontairement en retrait. On disait souvent que l’amour et l’a haine était deux choses très proches. Si elle avait basculé de l’un à l’autre, elle restera peut-être la même mais en mettant cette distance qu’il recherchait. SaYoLe avait perdu, il le savait. Autant sur un tableau que sur l’autre. Tout ce qu’il pouvait espérer à présent c’était que cette haine la pousse à reprendre sa place comme pour lui démontrer qu’il avait tort, et que cela la pousserai à rapidement emmener l’Aurora loin d’ici… Alors qu’il c’était résolu à la laisser passer, il n’en eut pas le temps, car à peine le lui avait-elle demandé qu’elle utilisa son don. Dans cette situation il l’avait totalement oublié. L’explosion l’envoya voler en arrière et il percuta la maison de pierre. Cela lui coupa la respiration et donc sa voix. Ses oreilles sifflaient tellement qu’il n’entendit qu’à peine la mise en marche de l’ordinateur. Il vit les premiers lasers faucher la jeune femme qui tomba à genoux. Plus par réflexe qu’autre chose, il se précipita vers elle et l’entoura de ses bras en hurlaMode off ! L’ordinateur se désactiva non sans avoir tiré un dernier laser parti trop tôt pour que l’ordre soit pris en compte. La décharge lui toucha le bras qui se crispa autour de la jeune femme sans pour autant la lâcher. De toute manière il n’aurait pas pu. Voilà une scène assez étrange, elle quasiement paraliser et lui a genoux qui venait de l’empécher de s’écrouler. L’opposé de son comportement. L’instint avait agit, tout simplement.
Puis soudain il entendit plus qu'il ne sentit les larmes de la jeune femme. Elle pleurait... Capable de faire ses premiers mouvement, elle enfuit sa tête contre lui. Pendant un instant il eut l'impression de revivre la scène de l'infirmerie après son réveil. Son coeur se serra. Elle était la contre lui, a pleurer. Pour la 2e fois par sa faute... A quoi pensait-il ? A vrai dire, à tout et à rien. A ses espoirs, à ses craintes. A ce qu'il a fait, à ce qu'il aurait du faire... Beaucoup de chose en somme... Que devait-il faire ? Calme toi, c'est finis... Il resta comme ça à la veiller comme il l'avait déjà fait. Les circonstances étaient différentes, l'opposition avait été aussi cruelle que douloureuse. Mais il gardait ce même instinct, ce même besoin de la protéger. Ses yeux étaient fermés, essayant de faire disparaître la douleur de son bras endolorit. Soudain il les rouvrit en sentant l'une des mains de Thais serrer sa veste. Elle s'accrochait à lui, comme pour se protéger même après ce qui c'était passé. Sa bouche s'ouvrit bien malgré lui pour lâcher:Je suis désolé... |
| | | | | Sujet: Re: Cauchemars. Jeu 17 Mai - 22:30 | | Est-ce qu'elle s'y était attendu? Pas réellement... Comme le reste, elle avait oublié ce détail... Mais elle n'avait pas eut le temps de craindre non. A peine s'était t'elle demander pour quelle obscure raison l'ordinateur entrait en sécurité qu'elle était frappés de plusieurs tirs paralysant. Un peu comme l'effet du couteau sur sa gorge, en plus intense, et ses muscles se raidir, douloureux. Elle tomba, et si elle n'heurta pas directement le sol, cela fit peu de différence, alors que ses nerfs étaient saturer d'informations provoquant ses tremblements et l’empêchant de ressentir tout contact. Elle sentit toutefois une pression un peu plus forte exercer sur son bras, alors que Sayole la soutenait. Elle senti les larmes coulés sur ses joues sans qu'elle puisse les retenir. Tant pis pour son égo, il devrait composé avec. Elle avait voulut partir la tête haute, et sa colère gardé, voila qu'elle était immobile, écroulé, et pas sur le sol, uniquement parce qu'il avait bien voulut la rattraper. Les mots qu'elle avait prononcé avait été dur, et pas le reflet de la réalité, mais la réponse l'avait été également par sa froideur. Un relent de désespoir. Pourquoi est-ce que cela lui arrivait à elle? Pourquoi fallait il toujours se battre? Et de plus contre les siens? Elle était lassé de ce combat. Alors que retrouvant quelque peu de sa mobilité, elle enfouit son visage contre lui, profiter de sa chaleur, de cette douceur qui, il lui semblait lui aurait manquer si elle lui avait déjà appartenu. Plus simplement pour cacher ses larmes... N'avait il pas raison au fond? Qu'est ce que cela changeait... Hormis sa volonté d'être a la hauteur? Elle ne se souvenait pas plus de lui, de leur nombreuses étreintes et de la raison pour laquelle elle l'avait rejeter quand à porté de main. Et pourtant ne le voulait elle pas plus intensément? Savoir qu'il lui avait appartenu, et qu'il l'avait désormais écarté accentuait le sentiment d'abandon qu'elle ressentait. Tout perdu... Elle entendis sa voix, comme radoucit, portant une chaleur que depuis son réveil elle n'avait pas entendu. Terminer... Elle aurait aimé que tout soit terminé... Mais cela ne faisait hélas que commencer pour elle... Et est-ce que cela se terminerais jamais? Est-ce qu'un jour elle aurait la certitude d'avoir retrouver tout ce qui importait? De ne pas laissé échappés quelque chose de primordiale? Sa quête n'aurait jamais de fin, elle le réalisait. Son désarrois la poussa à s'accrocher a lui, agrippant sa veste alors que les grands mouvements lui étaient toujours interdis. Étrange sensation, quand celui qui fait mal est aussi celui qui apaise... Désolé... Elle sentait les mots sincères, mais de quoi? De ce qui lui était arrivé? De n'être pas arrivé a temps pour l’empêcher? Elle aussi était désolé. De ne pas avoir été assez efficace, d'avoir faillit et provoquer de fait cette situation. De ne pas arriver a se souvenir. Ses bras autour d'elle, l'odeur de sa peau lui évoquait quelque chose d'agréable mais de diffus. Une vague envi de l'embrasser dont elle ne fit rien, restant blottit contre lui, laissant ses larmes s’assécher peu à peu. Pleurer ne lui rendrait pas ce qu'elle désirait. Sa voix avait été étouffé par le tissus du vêtement de Sayole dans lequel était enfouit son visage, et avait sonné comme une plainte aiguë, mais résigné. Elle se sentait déposséder de sa hargne légendaire. Elle avait réalisé que jamais elle ne pourrais égalé son propre fantôme. A quoi bon dès lors combattre? Sans but, sans raison d'être... |
| | | | | Sujet: Re: Cauchemars. Ven 18 Mai - 10:56 | | Des larmes et un contact. Voilà comment l’on pouvait simplement résumer cette situation en quelques mots. Avec du recul ; chose qu’il était pour l’heure incapable d’avoir, il aurait presque pu trouver ça comique, ou plutôt aberrant. Les voilà l’un contre l’autre alors que quelques instants auparavant, ils c’était sauvagement opposé. L’arrêt total de l’ordinateur n’avait laissé place qu’à un long silence, et ce n’était que maintenant qu’il retrouvait avec plus ou moins de bonheur la sensation d’être sec. Le corps de son ancienne amante venait rajouter une touche de chaleur et de douceur bienvenue, une touche qu’il n’avait plus gouté depuis bien longtemps.
Son bras lui avait retrouvé un peu de sa vigueur, les effets du laser finissaient de s’estompé, et il en déduit donc que cela devait être la même chose pour Thais. Néanmoins, il la gardait contre lui, comme s’il refusait l’idée de la lâcher. Du moins l’idée, il l’avait, la volonté par contre…
C’est alors qu’il entendu de nouveau sa voix, demandant dans une plainte ce qu’elle allait devenir. Une question qui était logique, surtout aux vues de la situation. Mais la réponse elle n’était pas aussi simple… Parlait-elle de sa propre situation, de la leur ? Sa voix s’éleva de nouveau doucement sans pour autant qu’il ne relâche son étreinte. Tu vas devenir ce que tu as toujours été, ce qui est en toi, avec ou sens tes souvenirs. Tu étais ma seconde, tu étais le capitaine de l’Aurora. Une femme proche de ses hommes, forte et fidèle à sa ligne de conduite. Que tes souvenirs te reviennent ou pas, tu redeviendras cette femme, car c’est dans ta nature, c’est dans tes gènes… Ce n’était peut-être pas la vérité, mais en tout cas c’était sa vérité, sa propre conviction. Mais aussi la raison de sa prise de distance. Il avait confiance en elle et en sa capacité à revenir au top. Doucement, il se releva, l’entrainant avec lui pour la relever, sans pour autant rompre le contact. Il la gardait contre lui, autant par s’assurer que ses jambes la maintenait debout que par envie. Une étreinte restait une étreinte, même sans la passion que les précédentes avaient pu compter. Il restait un homme, il restait Thirit, quoi qu’il puisse en dire ou en penser, et cette situation montrait si besoin était la dualité de ce SaYoLe, commandant du Némésis, sur le point de changer le monde. Tu récupéra tes souvenirs, bon ou mauvais. Les dégâts n’ont pas été assez important pour t’en couper définitivement. Cela prendra peut-être du temps, certains seront peut-être plus douloureux que d’autre. Mais c’est souvenir ne représentent pas à eux seuls celle que tu es. Ce qui compte, c’est le présent, pas le passé. Le futur s’ouvre à toi. Tu deviendras de nouveau la capitaine de l’Aurora… « Et tu partiras ». La fin de sa phrase n’était pas sortie mais avait résonné comme une sanction dans sa tête. Oui, c’était inéducable. La manière était inconnue, mais le résultat lui était couru d’avance. Doucement, il la relâcha. Il vérifia qu’elle tenait debout avant de rompre définitivement le contact. Ce fut un petit déchirement, comme l’illustration de l’abandonner de nouveau. Mais il devait se tenir à ce qu’il voulait. Il porta ses mains à sa tête pour enlever les électrodes, et reprit d’une voix plus calme, mais surtout plus neutre Cet entrainement était instructif, mais la prochaine fois que tu me tirera dessus, qu’elle qu’en soit la raison, attend toi à avoir des sanctions bien différentes d’une simple réplique. Il se tourna et ramassa ses armes qu’il garda en main. De toute manière il devait les ranger en sortant de la pièce. Lui tournant presque le dos, il ajouta. Tache de te reposer, ton entrainement avec les Ghosts n’est pas finit, et tu as encore beaucoup à démontrer. Et il pris la direction de la sortie |
| | | | | Sujet: Re: Cauchemars. Sam 19 Mai - 19:59 | | Il la tenait toujours entre ses bras, tentant par quelques mots, de lui faire croire en l'assurance de son destin. Sa voix était assuré, ne tremblait pas et ne semblait pas souffrir le doute, mais pourtant les mots glissaient sur elle, sans prise réelle. Et pourtant, elle avait envi d'y croire. Savoir que quelque part, même lui qui l'avait depuis son réveil tenu à l'écart pouvais croire en son retour triomphant renouvelais ses espoirs. Sa nature, ses gènes. Elle leva légèrement la tête, glissant son visage contre son torse pour dégagé ses yeux humides, cherchant à observer ses traits pour y lire la conviction qu'elle ne possédait plus. Il entreprit alors de se relevé, gardant pourtant ses bras autour d'elle, la soulevant dans le même mouvement, alors qu'elle reprenait doucement appuie sur ses propres membres. Il aurait put s'en tenir à cela, la relâcher simplement repartir... Mais il la garda contre lui. Les yeux fermés, la tête reposé sur sa poitrine, elle sentait son coeur battre, tout comme le sien, l’apaisant, faisant taire ses larmes, sans qu'elle cherche pour autant à s'extraire de ses bras. Étrangement, elle s'y sentait bien. Et elle qui ne s'était jamais posé nul part y aurait bien laissé ses bagages... Il se voulais rassurant, lui promettant que ses souvenirs reviendrait, tout en mettant en évidence le fait certain qu'il n'était pas indispensables. Le toubib n'avait pas été aussi rassurant, certaines choses resteraient a jamais enfouit... Sans doute Sayole était aveugler par ses propres espoirs, mais cet aveuglement avait quelque chose d'encourageant. Le futur, la tête de l'Aurora... Un regain de sa nature, ou bien simplement la volonté de lui plaire, mais cette simple déclaration lui donnait envi d'y parvenir. Une question toutefois demeurait... Et lui? Que faisait il sur ce grand vaisseau? loin des siens, loin des membres de l'Aurora. Pourquoi l'avait il rejoint d'ailleurs? La question lui brûlait les lèvres, mais c'est le moment qu'il choisit pour s'éloigné d'elle et elle détourna alors le regard, comme par peur qu'il capte le sien et y lise elle ne savait quoi qu'elle aurait voulut garder pour elle. Trop fébrile encore pour oser l'affronter, assumer l'envi qu'elle avait de le garder près d'elle. Sa phrase suivante acheva d’ailleurs tout sentiment qu'elle pouvais nourrir en son instant, la rendant presque honteuse de ses actes, même si, certainement, dans la même situation, elle agirait de nouveau de la même façon. S'il pouvais savoir a quel point c'était difficile de n'avoir en tête que des si, des peut êtres. De voir ses certitudes balayés, bousculés, de ne savoir à qui se fié, et de comprendre que même ceux a qui elle croyait pouvoir se liés lui cachait des choses... Il avait ramassé ses armes, avant de lui donner un dernier conseil. Il avait repris ce ton froid, ce ton sans émotion, celui du commandant. Elle hésita un instant, en l'observant s'éloigné. Peut être était-ce pour le retenir encore quelques instants? Dans l'espoir, sans doute, d'entendre dans sa voix cette douceur qu'il avait eut alors même qu'il la tenait dans les bras. Elle l’interpella. Alors qu'il tournait la tête vers elle, elle hésita de nouveau, elle se sentait pataude, non légitime alors même qu'elle venait de l'agresser, pour ce genre de question. Elle se frotta le bras un instant, témoignant de cette hésitation, avant finalement de se lancé. Les larmes avaient définitivement quitter ses yeux, bien qu'ils en soient rester rougit, et sa voix avait repris une certaine aisance, bien que légèrement timide, curieuse. "Pourquoi est-ce que j'était devenu ta seconde, et finalement Capitaine? Pourquoi le Némésis... Je veux dire... C'est un vaisseau d'une envergure bien différente de celle de l'Aurora... Et il me semble évident que son but ne peut pas être identique... Que compte tu faire?"
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| | | | | Sujet: Re: Cauchemars. Dim 20 Mai - 17:32 | | Alors qu’il prenait le chemin de la sortie, il repensa à l’excuse de Thais. Pardonne-moi… Un instant il se demanda s’il avait déjà entendu de tels mots venant d’elle. Un petit pincement au cœur vint le saisir en repensant à tout ce qu’il comptait encore lui renvoyer dans la gueule avant qu’elle ne perde la mémoire, comme cette scène qu’il trouvait encore aujourd’hui drôle alors qu’elle avait chassé les médecins à grand coup de bâton. Dieu seul savait à quel point elle aurait pu en baver au rappel de cette scène, du moins si rien n’avait changé, si elle s’en souvenait encore et qu’elle avait sa personnalité…
Alors qu’il n’était plus qu’à quelques pas de la porte, elle l’interpela. SaYoLe tourna son regard vers elle, mais ne pivota pas entièrement. Il ne voulait pas rester, il ne devait pas rester. Il voyait qu’elle était mal à l’aise, qu’elle hésitait, et cela lui tira un goût amer. Il y avait encore du chemin avant de retrouver la capitaine Thais… Elle s’interrogeait, ce qui était légitime. Mais pour lui, c’était surtout l’illustration de tout ce qu’elle avait oublié. Sa voix était douce, mais ne trahissait pas vraiment une émotion. Tu as été ma seconde puis la capitaine de l’Aurora parce que tu étais toi. Tu étais celle qu’il fallait pour ce poste. Tu avais fait tes preuves, tu m’étais fidèles, tu avais le talent et le courage pour diriger les hommes. Et tu avais le cran de t’opposer à moi. Voilà qui était bien suffisant pour moi… Il n’avait pas précisé que le fait qu’il ait toujours refusé d’utiliser son don était également un des facteurs importants. Mais autant il n’en voyant pas l’utilité, autant il ne voulait pas non plus. Ce serai lui donner d’autres signes de l’importance que pouvait avait leur liaison. Pourquoi j’ai pris le Némésis ? Pour une quête personnelle. Pour faire en sorte que ce qui est arrivé n’arrive plus, pour que ce monde retrouve la paix qu’il mérite.
Ce que j’ai pris, c’est une arme, une arme qui me donne la possibilité de frapper bien plus fort que me le permettait l’Aurora. J’ai choisis ma voix |
| | | | | Sujet: Re: Cauchemars. Mar 29 Mai - 11:44 | | Il avait marqué cet arrêt a sa question, mais avait cette attitude, mis dehors mis dedans, qui trahissait son envi de partir, de s'échapper... Comme s'il avait encore des choses à cacher, à protéger, des choses sur lesquels il ne voulais pas qu'elle s'attarde. Il entama une réponse, mais qui lui sembla d'un premier abord "fausse". Non pas qu'il mentais, plutôt qu'il esquivait. Pourquoi était-elle devenu capitaine? Parce qu'elle était elle... Très bien, mais encore? Qui était elle alors? Quelles avaient été ses qualités? Elle avait donné des preuves, de sa fidélité, de son courage. De sa trempe en somme. Même si elle avait perdu de son assurance, jamais elle n'avait été doué pour laissé les autres prendre des décisions sans s'en mêler. Une femme de tête, dans la vie comme dans les emmerdes. Elle l'avait toujours montrer, depuis son plus jeune age... Alors même qu'elle avait mener le groupe en dehors des centres de l'aera, droit a leur mort, ou à leur liberté. Une femme capable de prendre des décisions... Les bonnes ou les mauvaises d'ailleurs. Mais voila un élément de réponse auquel elle ne s'attendait pas... Le cran de s'opposé a lui? Alors ce n'était sans doute pas la première fois qu'elle s'opposait a lui comme elle venait de le faire... Sans doute moins farouchement, mais qu'importe. Elle eut un faible sourire. Étrangement, ce n'était pas sur la qualité qu'elle aurait misé la première... Cette capacité a contester l'ordre établit, ou ce qui ne lui paraissait pas fondamentalement correct... Elle l'observa sans un mot, se demandant au fond d'elle même si elle aurait le courage de contester un ordre direct de sa part? Même si l'autorité ne l'avait jamais étouffé, elle ne s'était jamais vu entrer en franche opposition contre. Il avait dut avoir beaucoup d'estime pour elle, pour accepter de se voir contester par sa cadette... Encore une chose qu'elle enviait a son passé. Encore une chose qu'elle se battrait pour retrouver. Elle fronça légèrement les sourcils, quand il se mit a parler du Némésis. Une quête personnelle, la paix. Un étrange relent de déjà vu, déjà entendu, alors que lui revenait en mémoire la voix de ces rêves, cette présence écrasante qui sans doute, n'était pas totalement issus de son imagination. Son discours avait quelque chose d'effrayant. Il dégageait une violence latente, qui n'attendait qu'à se déclencher. Comme incapable de saisir la totalité de la teneur de ses propos, qu'il avait manifestement préférer ne pas développer, quelques inquiétudes s'emparaient d'elle. |
| | | | | Sujet: Re: Cauchemars. Mer 30 Mai - 9:13 | | Il avait clairement repépéré le petit changement de mimique de la jeune femme quand il en était venu à parler du Némésis. Pendant un instant, il crut être repartie pour une longue discussion ou sinon une dispute. Mais elle n’avait pas encore tout retrouvé, et c’est bien la première fois qu’il voyait cela comme une sorte de « chance ». Il sortit nonchalamment un paquet de cigarette, en sépara une tige et l’alluma avec son briquet nouvellement retrouvé. Il tira une longue bouffée, murissant la réponse à la question qui lui était posée. La vengeance est toujours agréable à porter, mais elle n’est ni facile, ni reposante… Le Némésis n’est pas l’arme agité sous ce sentiment. Il marqua une petite pause, tirant une nouvelle bouffé sans pour autant la lâcher du regard Ma vengeance a déjà eu lieux depuis bien longtemps, et je n’en ai tiré aucune profit. Et ce sentiment ne m’anime qu’à l’encontre d’une unique personne qui je l’espère ne sera bientôt plus, et ce sans que je n’ai à m’en mêler. Même s’il ait vrai que sa tête ma rapportera un soulagement profond, il n’interfère en rien dans mes plans et mes projets. Il parlait bien entendu de Logan dont il avait mis la tête à prix depuis plusieurs semaines, pour l’instant sans résultat. Mais il pensait qu’un jour quelqu’un viendrai lui apporter la tête de ce foutu cyborg sur un plateau. Il l’avait demandé mort, et simplement mort… Mais avec tout cela, il n’avait pas répondu à la question correctement. Je conduis le Némésis vers ce qui sera son plus grand coup d’éclat, vers ce qui sonnera la fin de ce monde et de l’Aera. Vers ce qui ouvrira les portes d’une nouvelle ère pour vous tous. Pouvait-elle remarquer qu’il n’avait parler que du Némésis et non pas de l’Aurora, ou pourrait-elle remarquer qu’il disait qu’il allait ouvrir les portes pour tous et non pour eux… Il ne l’incluait pas dans ses actions, et ne s’incluait pas dans la fin… Les prémices de ses réelles intentions, de son plan que personne encore n’avait entre-aperçu… Je vais faire de ce vaisseau ce qu’il aurait toujours dut être. Une légende aussi crainte que louée par les peuples de cet univers, une arme qui remplira la tâche qu’on lui demande et pour laquelle elle a été créé. Il marqua encore une pause, et termina sa cigarette, la lachant enfin du regard. Ce regard clair qui le caractérisait, ce regard qui lui permettait de faire transférer ses convictions vers son interlocuteur. Il était sûr de lui, sûr de son plan et de ses idées, sûr du bien fondé de tout cela. Pour que l’Aera n’agisse plus jamais, pour qu’il n’y ait plus jamais de guerre… Pour la paix, une paix par la guerre dont il serait le feu d’artifice final… |
| | | | | Sujet: Re: Cauchemars. Mer 30 Mai - 16:35 | | Il parlait de la vengeance comme d'un délice. Elle ne le contredirait pas, même si son coeur éprouvait quelques réticence a se montrer aussi radical. Elle le savait... Si elle tenait entre ses mains celui qui avait causer sa perte, elle le réduirait volontiers en bouillit... Mais est-ce que cela lui rendrait la mémoire? Ses années perdues? Sa famille? Dans le cas du centre de l'Aera sur sa planète... Rien ne ressemblerait jamais a ce qui avait été, et ce sentiment de victoire passager ne durerais pas, laissant place au vide... Un vide potentiellement mortel quand la vengeance était devenue la seule raison d'être. Elle ne savait pas de qui il parlait, concernant sa vengeance, mais se rassura légèrement alors qu'il annonçait qu'elle ne faisait pas parti de ses plans. Son discours était pourtant énigmatique. Il parlait de coup d'éclat, de fin d'un monde. Elle l'observait avec attention, cherchant ce qui se cachait derrière ces mots. Leur offrir a eux... Le mot résonnait étrange. Il ne s'y comprenait pas. Comme si, l'avenir n'existait pas pour lui. Il avait pris une cigarette, et elle le vit l'allumer du briquet qu'elle s'était habitué a avoir en main. Il parlait du Nemesis comme de l'arme qu'il comptait bel et bien utiliser. Contre qui? La cible n'était pas trop difficile a deviné, même pour elle. Ramassant a son tour ses affaires, elle avança légèrement vers lui, ainsi que vers la sortie. Que dire, qu'elle désapprouvait? Elle n'était même pas sur de saisir la globalité de la chose. Une pointe d’inquiétude c'était certain, mais rien qu'elle ne montrerais... "Qui peut dire pourquoi un tel engin a t'il été créer... Sans doute pour satisfaire la mégalomanie de son concepteur."
Elle s'arrêta a côté de lui, le fixant droit dans les yeux, comme pour le sonder. Se perdre... Il n'était pas question de perdre sa route, mais bien de se perdre lui même. Il avait déjà passé son temps a mentir aux autres, a caché qui il était réellement. Thirit, c'était lui. Cacher sous Sayole. Cacher sous ce qu'il s'apprêtait a faire. Galvanisé par elle ne savait quel sentiment et alors qu'il terminait sa cigarette, décrochant le regard, elle s’avança et déposa un baiser sur sa joue. Le baisé fut court, mais, elle resta un instant suspendu visage proche du sien, comme dans un flottement. Elle n'avait prononcer ce nom qu'en sachant qu'ils étaient a l'abris des écoutes. Comme pour lui rappeler qui il était vraiment. Qui il y avait sous ses actes. Elle s'écarta et sans un regard de plus quitta la pièce. |
| | | | | Sujet: Re: Cauchemars. Jeu 31 Mai - 11:03 | | Alors qu’il avait fait son petit discourt, il avait pu voir certaines des réactions de la jeune femme. Elle semblait perplexe, peut-être même avait-il pu voir un brin de réprobation. Mais contrairement à ce qu’il s’était attendu, elle ne broncha pas. Cela se passait même beaucoup mieux qu’il l’aurait cru, se rappelant alors la droite monumentale qu’il c’était vu infliger lors de leur première discussion sur le sujet. Instinctivement, il fit bouger sa mâchoire, comme pour vérifier qu’elle était encore la…
L’avis qu’elle donne sur la mégalomanie du concepteur du Némésis lui tira un léger sourire. Oui, de la mégalomanie, mais n’était-ce pas ces mégalomane de l’histoire qui l’avait toujours marqué de son emprunte que ce soit en bien ou en mal ?
Elle lui intima ensuite de ne pas se perdre en chemin tout en le fixant dans ses yeux. Il fut tenté de répliquer que ce n’était pas quelques choses d’envisageable. Non il ne se perdrait pas, quitte à la perdre elle, ce qui était déjà plus ou moins le cas. Il jouera son rôle comme il le jouait depuis bien longtemps. SaYoLe, le capitaine de l’Aurora, SaYoLe le commandant du Némésis et bientôt l’un des hommes les plus haïs de cette galaxie… Bientôt une légende, et une légende voué à disparaitre pour que son mythe reste.
Elle s’approcha alors de lui, sans qu’il ne bouge. Il la vit se redresser pour déposer un léger baiser sur sa joue. Il lui fallut une immense force de caractère pour ne pas dévier son visage afin de rechercher ses lèvres, une force qui lui déclencha en retour une boule de remord dans le creux de son estomac. Thais était resté tout prêt, lui adressant une dernière mise en garde avant de prononcé son nom. Sous le coup de la surprise, il ne réagit pas immédiatement, mettant prêt d’une seconde alors qu’elle l’avait dépassé pour lui agrippé le bras. Sa poigne était ferme, mais pas violant ou douloureuse. Il la ramena devant lui.
L’entendre prononcer son nom lui avait laissé un goût étrange. Il l’avait entendu le penser, pas le prononcer… Depuis le temps qu’il ne l’avait pas entendu… Sans compter Logan bien entendu, mais sa voix décharné il avait préféré le mettre de côté. Il se rendit compte alors qu’il avait entièrement mis de coté cette information, le fait qu’elle savait… Mais maintenant qu’il était devant le fait accomplit… Il avait besoin de savoir ce qu’elle-même savait… Tu te rends compte de l’information que tu détiens ?.. La question n’était pas un reproche, mais juste une mise en garde, une mise en garde nécessaire tant les enjeux étaient importants. Sa famille, ses proches, lui-même… Tu sais tout le mal que ce nom peut faire ? Là encore, c’était une mise en garde, une manière de lui rappeler la dangerosité d’une telle information et qu’elle se devait donc de la garder pour elle-même. Normalement, elle ne devait pas savoir grand-chose d’autre… Les rares à connaitre son nom auraient refusé de lui parler, et il savait que sa recherche sur le réseau interne avait été infructueuse… Qu’est-ce que tu sais d’autre ? Sa manière de le formuler montrait très clairement qu’il ne contrôlait pas l’information et donc qu’elle ne l’avait pas appris de sa propre bouche… |
| | | | | Sujet: Re: Cauchemars. Jeu 31 Mai - 13:33 | | Alors qu'elle l'avait dépassé, bien décidé a quitter le lieu, sa poigne se resserra sur son bras l'arrêtant dans son geste. Elle sentie une légère accélération de son rythme cardiaque alors qu'il la tirait en arrière sans qu'elle ne s'y soit attendu. La manière dont il l'avait attraper n'était pas douloureuse, mais, observant son regard, et entendant ses paroles, elle la senti agressive. Elle se dégagea suite a la mise en garde. Que croyait il? Qu'elle comptait le crier sur les toits? Il lui demandait si elle se rendait compte du mal que pouvais provoquer ce nom. Elle le scruta les sourcils légèrement froncé. Peut être avait elle oublié une bonne partie de ses souvenirs, mais elle n'en avait pas pour autant perdu son sens de la prudence. Pour autant elle resta calme, elle ne voulais pas s'opposer a lui, pas encore. Elle avait encore honte de lui avoir tirer dessus... Et quelque part, une voix semblait la persuader du bien fondé de ses paroles, comme sur qu'il s'oubliait dans son discours... "Si j'avait voulut te faire du mal, à toi ou a l'Aurora... Ce serait déjà fait depuis longtemps... Il m'aurait suffit de crier a qui veux l'entendre tout ce que j'ai compris... Mais pourquoi aurait-je fait ça? Tu... humpf. Ce vaisseau est ma seule famille."
Ce vaisseau... Et l'affection qu'elle nourrissait pour lui, bien que tamisé par les derniers évènements. Il restait celui qui l'avait sauver. Celui qui l'avait tirer d'AR2-863, sorti du guêpier, de l'enfer, et sans doute d'une mort proche... Et si cet acte a lui seul ne pouvais assurer sa loyauté, elle l'expliquait, et en constituait une base solide. Mais la crainte était manifestement trop grande... Sa loyauté ne lui suffisait pas, il lui fallait savoir. Il lui demanda alors ce qu'elle savait d'autre, ce qu'elle avait put trouvé, puisque sur le vaisseau, aucune information ne filtrait, elle avait put elle même s'en rendre compte. Elle détourna le visage, lâchant simplement. "Rien qui n'ai d'importance, puisque personne n'en entendra parler de ma bouche."
Elle ne voulais pas développer. Une espèce d'angoisse sourde lui disait qu'il n'apprécierait pas. Qu'il se mettrais en colère, comme a chaque fois que quelqu'un sur le vaisseau avait voulut touché de trop près a l'histoire de l'Aurora. Mais voila... Il ne l'entendait pas de cette oreille. Sans pour autant s'interposer entre elle et la sortie, il reposa sa question, sans même prendre le temps d'en reformuler l'intituler. Ce n'était pas une simple question, mais bien un ordre, pour autant qu'il soit prononcé sur ce ton informel. Elle réfléchit quelques instants sans le regarder, la vérité était elle vraiment bonne a dire? Après tout, elle ne savait pas tant de chose que cela... Mais les liens avaient rapidement été fait dans sa tête. Elle releva son visage vers lui, droite. "Je sait ce qu'il y a à savoir. Ce que la version officielle en dit... Je sais que tu as fait partie de l'armée Terrienne, et que tu as été qualifié de déserteur et de mutin. Dès lors, il n'est pas difficile de faire le lien avec le passé de ce vaisseau... Je sais aussi pourquoi tu refuse de te retourner; ce que tu as laissé derrière toi, ce que tu crois protéger."
Elle parlait sans équivoque de sa soeur. Le comprendrait il seulement? Elle supposait qu'il avait dut apprendre la mort de son père depuis longtemps. Quoique... elle n'en savait rien. Elle resta face à lui, dans l'attente de ses réactions, de ses questions, car elle savait qu'elle ne s'en tirerais pas sur ces seules remarques. |
| | | | | Sujet: Re: Cauchemars. Dim 3 Juin - 18:26 | | Elle avait ce regard hargneux lui montrant très clairement qu’elle n’appréciait pas, mais bien qu’elle se dégage, elle ne chercha pas à s’esquiver. La réponse fut plutôt un pic, lui crachant à la figure le fait qu’elle était fidèle au vaisseau, qu’elle lui était fidèle… Cela n’eut pas beaucoup d’effet sur SaYoLe. Son nom et son identité avaient été révélé à l’Aera par Thais, bien qu’elle n’y pouvait rien, et bien qu’elle ne connaissait rien. Qu’est-ce que pouvait représenter le risque de nouvelles informations ?
Pour autant, il avait également noté le fait qu’elle se soit reprise sur l’un de ses débuts de phrase. Changeant le « tu » en vaisseau. Cela signifiait beaucoup, mais les craintes de SaYoLe éclipsait totalement le moindre. Elle c’était débarrassée de la question ensuite en disant que ce qu’elle savait n’avait aucune importance dans le sens où elle ne dirait rien. Pourtant SaYoLe n’en avait cure, tout ce qu’il voulait c’était savoir. Une pointe d’énervement commençait à le saisir, et il reposa mot pour mot la même question avec un ton plus sec Qu’est-ce que tu sais d’autre ? Elle sembla alors hésité et ne le regardait pas. Il ait vrai que le passé de l’Aurora était tabou, tout comme le sien, et bon nombre de dispute entre eux avaient eu ce sujet comme point de départ… Mais il avait besoin de savoir ce qu’elle avait pu voir, connaitre ou entendre, ce qu’elle savait de ce Thirit…
Elle se décida alors enfin à parler tout en plongeant son regard dans le sien, ce qu’il interpréta comme un défi. Elle parla alors de son passé, de celui de l’Aurora, de la version officielle des autorités et de ceux qu’il avait laissé derrière lui. Ce qu’il croyait protéger ?! Mais il les protégeait. Ce petit sous-entendu lui donna un sentiment de colère qu’il contrôla avec difficulté. Savait-elle seulement qu’une grande partie de sa solde était envoyé à sa famille ? Qu’il faisait tout pour eux ? Pouvait-elle comprendre ce que cela pouvait faire d’abandonné famille, amis et copine sans ne pouvoir s’accorder un seul regard en arrière, sans pouvoir prendre de nouvelle où en donner ? Il soupira doucement et répliqua d’une voix égale Je les protèges comme je le juge nécessaire. Choisis bien tes paroles, car il y a des choses qu’il est encore moins bon à remettre en question que mes ordres… Il parlait bien entendu de son père, de sa sœur et de ses proches. Il parlait de ses choix et de comment il les tenait à l’écart de tout cela. Il se demanda alors si elle avait vraiment tout dit, si elle savait autre chose, quelqu’un chose d’important… Je ne sais pas pourquoi tu es autant aller chercher… Je ne sais pas ce que tu as compris, lu ou supposé. Mais arrêtes toi ici, c’est de ma vie privé dont on parle, et cela ne te regarde pas. Tu sais qui je suis, tiens-toi en à ce point. Une mise en garde. Le ton c’était voulu bien plus ferme. C’était un ordre, un ordre clair et net, sans doute possibles. Ce genre de chose, tu ne le savais pas avant ta blessure. Tout aurait été mieux si c’était resté ainsi, mais cala reste la preuve que tu as toujours ton caractère et ta curiosité… Mais encore une fois, tiens-toi en-là. Ils n’ont pas besoin de savoir, et moi non plus… Et sans rien rajouter de plus, il reprit sa route, et quitta la pièce, l’abandonnant sur place. |
| | | | | Sujet: Re: Cauchemars. Lun 4 Juin - 15:19 | | La colère. Manifeste. Elle arqua légèrement un sourcil de surprise. Elle ne s'était pas attendu à cette réaction. Il les protégeait comme il le pensait nécessaire. Mais jamais elle n'avais voulut remettre cela en doute. Le fait qu'il mette son affirmation au pluriel lui posa néanmoins question... Était-il seulement au courant que son père s'était donné la mort? Le terrain était bien trop glissant pour qu'elle se risque a en émettre l'hypothèse. Elle recula d'un pas, décroisant ses bras dans un geste qui se voulais désengageant. Il lui reprochait ses recherches... Elle était d'avis que s'ils avaient consentit a nourrir sa curiosité, elle n'en aurait pas eut besoin. Mais le sujet semblait sensible... Trop sensible pour qu'elle cherche a se rebeller. Étrange, comme après lui avoir réclamer de lui en dire plus, il lui intimait de se taire. C'était lui qui avait réclamer tout de même. "Tu m'as demander ce que je savait, je te l'ai dit... Les choses en reste la. Je n'ai pas chercher à les savoirs. Je n'ai pas chercher a les connaitre. Mais j'avait ce nom, dans la tête, dans mes songes. As tu déjà eut une obsession? C'en était une. Et aucun d'entre vous n'a souhaité m'expliquer, alors j'ai chercher. Il se trouve que c'est par eux que j'ai put faire le lien. C'est un hasard dans lequel tu n'es pas étranger."
Enragé, il quitta la pièce sans rien ajouter. Elle avait hausser le ton alors qu'il sortait. Reprenant quelque chose qu'elle avait déjà dit, l'affirmant avec conviction. Elle enrageait. Il avait le don de la faire passé d'un sentiment à l'autre. Reproche, effondrement, calme, colère... Un cycle infernal. Elle glissa son index plié dans sa bouche, le mordant fermement l'espace d'un instant comme pour faire passé sa frustration, puis, une fois sur qu'il était parti, elle quitta le lieu a son tour. Il ne voulais pas en savoir plus... Elle ne comprenait pas ce choix... Elle aurait tout donné pour des nouvelles des siens... |
| | | | | Sujet: Re: Cauchemars. | | |
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