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Des coups de tonnerre et un regard

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Sayole
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Des coups de tonnerre et un regard 76i30/0Des coups de tonnerre et un regard 0vbw  (0/0)
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MessageSujet: Des coups de tonnerre et un regard Des coups de tonnerre et un regard Icon_minitimeMer 4 Avr - 20:36
Alors que le réveille sonnait, SaYoLe entamait sa 2e journée à bord de son nouveau vaisseau. Il se redressa et alla profiter d’une bonne douche. Alors que l’eau bouillante lui coulait le long du corps, il ferma les yeux et laissa son esprit penser à ce qui l’attendait aujourd’hui. Une journée pas forcement décisive, mais qui compterai beaucoup. Il allait avoir aujourd’hui les réponses des officiers du Nemesis, et donc il allait savoir sur quelle base il allait pouvoir commencer à travailler…

Sortant de la douche, il s’observa un instant dans le miroir, observant cette barbe naissante. Et pourquoi ne pas la laisser pousser. Après tout, un petit changement de look ne lui fera pas de mal. Il devait abandonner son côté militaire et uniforme… De toute manière, ce matin c’était entrainement. Il avait ses habitudes sur l’Aurora, il les garderait pour le Nemesis.

Il enfila un pantalon sombre et large, un simple débardeur. Il enfila par-dessus une sorte de coque en kevlar, ce qui faisait office de sous-couches à son armure lourde. Ce n’était pas très esthétique, et lui donnait plus un air de mercenaire que de soldat, mais sa devrait lui suffire à encaisser le recule de son arme sans avoir à revêtir toute son armure. Un petit bonnet vint parfaire le tout, non pas dans un souci esthétique, mais dans un souci pratique, le petit bout de laine retiendrai la transpiration afin d’éviter d’une goute tombe dans son œil lors de ses tirs. Satisfait, il attrapa le lourd sac qui contenait les pièces de son arme lourde pour le mettre sur ses épaules, et attrapa son autre fusil qui garda à la main.
Direction, la salle d’entrainement !

Le trajet se passa sans soucis. Sans l’escorte de ses Ghosts à qui il avait demandé de l’air afin de ne pas donner l’impression de se sentir menace dans son propre vaisseau, il ne croisa quasiment personne dans cette heure matinale. Comme souvent, les rares qu’il croisa lui adressèrent un salut respectueux, mais leurs yeux en disaient long…

Arrivé sur place, il se dirigea directement vers la zone de tir. Cella si consistait en plusieurs emplacement de tir, qui donnait sur un long espace à découvert avec des cibles à différentes distances derrière lesquelles se trouvaient des monticules de sable pour arrêter les balles. SaYoLe jeta son dévolu sur une zone de tire assise. Il déposa donc son sac sur la table et commença à la monter. Ce TNW 20 était une merveille, mais aussi un monstre impressionnant. Bref, le sniper anti matériel le plus puissant du marcher. SaYoLe ne mit que quelques minutes pour l’assembler, et sélectionna ses munitions. C’était des balles d’entrainement. Elles étaient aussi lourde et imposante que les balles classiques, mais n’étaient ni explosive, ni incendiaire, de simple bout de métal. Ceux qui l’avaient reconnue l’observaient, visiblement autant intrigué par le personnage que son arme.

Epaulant son arme, il se mit en position pour encaisser le choc, incéra la première balle, et se mit en position de tir. Dans son viseur, il chercha le véhicule le plus éloigné, il visa la zone du conducteur, arrêta sa respiration, rassura sa visé et pressa la détente.

La détonation fit tourner quasiment tous les têtes. Sèche, lourde et puissante, un vrai coup de tonnerre dans un milieu aussi clos. Près d’une seconde après, le lourd impacte se fit à son tour entendre alors que le véhicule glissa même de côté sous le choc. Usant du mécanisme pour éjecter la douille, laissant échapper un peu plus de fumé, il incéra un nouveau projectile et réitéra son manège. La seconde détonation avait toute l’attention de la salle alors que le recule le fit momentanément de porter en arrière. Sa combinaison marchait bien et l’aidait à garder le dos et l’épaule bien en place. Le 2e tir visait l’avant du véhicule là où se trouvait le moteur. Sous l’impact, le véhicule fit presque un tour sur lui-même.

Alors qu’il éjectait une nouvelle fois la douille, il reconnu non loin de lui Faust, dont il avait voir dans ses pensées la nuit qu’il avait passé avec sa seconde. Il posa son regard dans le sien quelques instants et se reconcentra sur son arme, lui adressant à la dérobé.



Et bien Capitaine, on vient s’entrainer un peu ?


A peine avait-il finit qu’un 3e tir se fit entendre, arrachant ce qui restait de la face avant de la carcasse.
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MessageSujet: Re: Des coups de tonnerre et un regard Des coups de tonnerre et un regard Icon_minitimeJeu 5 Avr - 10:04
Son réveil réglé aux aurores sonna le glas du temps que Sayole avait accordé à chacun pour réfléchir à la situation. Faust ouvrit les yeux, allongé sur son lit et observant le plafond métallique. Oui, aujourd’hui tout le monde se devait de donner une réponse au nouveau commandant, et pourtant, Faust lui n’était pas décidé, et de loin. Il y avait beaucoup réfléchit pourtant, pas jusqu’à empiéter sur son sommeil, mais cette histoire avait prit tout de même une place assez importante dans son esprit. L’épisode tragique qui avait vu la mort du commandant... Et c’est bien à cause de cela qu’il n’arrivait pas à prendre une décision définitive, tout du moins positive. Au point où il en était, l’assassina de son commandant primait sur le reste, mais aujourd’hui était la dernière journée pour qu’il puisse se ressaisir.

Il quitta son lit, notant le silence dans les couloirs. En effet, Faust se levait toujours tôt, car lui comme, d’autres hommes formés au terrain, s’aventurait jusqu’à la salle d’entrainement en tout début de journée. Un entrainement quotidien qu’il ne lâcherait pour rien au monde. Avant cela pourtant, il s’attela bien sûr à réveiller son esprit par une douche parfois froide, mais aujourd’hui elle était tiède, sans doute pour adoucir l’ambiance. Il sortit et épongea son corps rapidement pour ensuite poser la serviette sur sa tête après avoir frictionné ses cheveux. Il s’habilla ensuite d’un treillis noir, enfila un débardeur blanc et des chaussettes sur lesquelles il attacha ses rangers. Et à vrai dire, il ne se déplaçait jamais sans. Non pas que ce soit les chaussures les plus confortables au monde, mais c’est celle qu’il avait toujours porté, et il s’en était bien accommodé.

Il finit de sécher ses cheveux sombres et attrapa ensuite deux rouleaux de bandages qu’il logea dans chacune de ses poches. Sortant de sa chambre, il se dirigea enfin vers la salle d’entrainement, croisant quelques personnes dans les couloirs sans leurs porter réellement d’attention, et à vrai dire, le visage qu’il arborait le matin n’était jamais très engageant.

Il arriva peu de temps après, jaugeant la salle du regard. Elle comptait déjà quelques officiers, mais ce n’est pas sur ce genre de détails que le regard de Faust s’attardait. Non, lui dès qu’il arrivait, il ne s’occupait que de lui même et de son entrainement, et certainement jamais des personnes qui pouvait l’entourer. D’un pas quasi militaire, il se dirigea vers un sac de sable, alors que durant sa marche il sortit l’un de ses bandages pour l’enrouler autour de l’une de ses mains. Il acheva son entreprise en arrivant devant le sac, puis sortit le deuxième et imita ses gestes pour la deuxième main. Les gants de box n’étaient pas pour lui, trop peu de sensation.

Il échauffa sa nuque, fit craquer ses phalanges, quelques flexions de bras et de jambes et il était prêt. Se mettant en garde face à l’outil de son entrainement, il le frappa, poing gauche, puis le droit, encore le gauche. Le genou droit, il le reposa. Le pied maintenant, puis à nouveau les poings. Pourtant, ses manoeuvres furent interrompue par un coup de tonnerre embaumant la salle. Ce bruit révélant la présence d’un sniper, le cliquetis de la douille qui tombe. Restant en garde, il donna un nouveau coup de poing ponctué par un second coup de tonnerre. Relâchant son corps tendu par la garde, il se tourna enfin vers l’auteur de ses désagréments auditifs et reconnu alors l’assassin du commandant, celui qui avait prit sa place, celui qui s’était proclamé commandant.

Serrant les poings et le fixant, il nota que Sayole lui adressa un bref regard avant de le repositionner derrière la lunette alors qu’il lui intima une question, souligné par un dernier tir. Par curiosité, le Capitaine glissa son regard sur le véhicule bien endommagé. Une arme puissante dans les mains d’un homme tel que lui. Ne nous y trompons pas, Faust ne le connaissait évidemment que trop peu pour juger de cela, mais loin l’idée de le porter dans son coeur. Son regard ocre reprit sa place, perçant Sayole de toutes part.

« Perspicace. »

Voilà tout ce qu’il lui répondit. Son ton était bien évidemment froid, mais il s’était bien gardé d’apporter de l’irrespect à sa voix. Qu’il décide ou non de rester, ce n’était pas en sa faveur que de jouer la carte de l’impertinence.

Ses yeux glissèrent sur l’arme du nouveau Commandant, ce qui l’informa évidemment sur les goûts visiblement de qualités de celui-ci. Finalement, son regard continua à analysé l’homme assis devant lui. Faust allait utilisé à bon escient cette situation, d’une manière ou d’une autre, elle allait certainement l’aider à prendre une décision. Toujours est-il qu’à cet instant, il pouvait noter des points positifs émanant de cet homme, du moins sur le plan physique et de ses habilités au combat.

Faust tendit alors ses doigts, puis ferma les poings et réitéra cette action plusieurs fois, afin sans doute d’assouplir le bandage qui protégeait ces mains, par habitude là encore. Les insurgés dans la salle étaient à présent spectateur de ce dialogue, bien que quelques uns reprirent leur entrainement. Mais Faust lui, resta muet un moment. Il lui fallait contenir sa hargne, et c’est en serrant les dents qu’il y parvenu. Il posa à nouveau son regard sur l’arme de Sayole et ajouta d’une voix toujours aussi froide.

« Vous avez bon goût. »

Le vouvoiement, du respect ou de la distance, ça personne ne le savait réellement. Une phrase simple, presque inutile, montrant, peut-être maladroitement mais sans irrespect pourtant, à cet homme que Faust ne se considérait pas encore totalement sous son commandement, pas tant qu’il n’aurait pas donné sa réponse. Si ça avait été le cas, il se serait contenté de répondre à sa question, sans rien se permettre d’autre. Mais cela n’altérait en rien la véracité et la sincérité de ce commentaire.
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MessageSujet: Re: Des coups de tonnerre et un regard Des coups de tonnerre et un regard Icon_minitimeJeu 5 Avr - 13:44
[i La première remarque de l’officier était venue se perdre dans le coup du tir. SaYole n’avait entendu, mais fit comme si ce n’était pas le cas. Il aurait dû faire une remarque pour ce manque de respect, mais il n’en avait ni l’envie, ni le besoin. Cet homme devait lui donner une réponse, cela ne servait à rien de l’influencer maintenant. Il résista également à l’envie de sonder son esprit, cela serai le cas au moment de l’annonce des officiers, afin de vérifier la sincérité de leur propos, pourquoi le faire maintenant…

Depuis son arrivée, il n’avait pas chômé, et passer en revue les états de service de chacun des officiers quelles que soient leur fonction. Faust avait de quoi se venter, ce qui ne lui plaisait guerre. Certes, pourquoi se plaindre d’un officier aussi bon ? Bah simplement car il sera difficile de lui trouver des fautes à sanctionner pour lui faire payer la nuit qu’il a passé avec Thais… Il essaya de chasser ces pensées et les images qui lui avaient marqué l’esprit quand son interlocuteur le félicita sur son arme. SaYoLe recula l’œil de son viseur avec un léger sourire.
[/i]

J’apprécie, venant d’un connaisseur. Voici le TNW 20, capable de tirer divers projectiles avec une prévision chirurgicale. Le plus gros souci réside dans son poids. Il est impossible de le déplacer seul et rapidement sur un terrain d’opération. Par contre, il peut arrêter n’importe quel véhicule d’un seul tir. Observe plutôt.


Il sortit une balle différente des autres de son sac et la glissa dans la chambre de tire. Il réajusta sa position, contracta ses muscles pour résister à l’impact, coupa sa respiration une seconde et tira.
Une nouvelle fois, le bruit fut impressionnant, et la carcasse visé explosa littéralement en flamme, comme si une incendie venait d’éclater à l’intérieur même de l’engin.


Balle incendière. Elle explose et libère sa substance une fraction de seconde après l’impacte, c’est à dire une fois le blindage passé. C’est très efficace. Veux tu essayer ?


C’était plus un ordre qu’une question, et beaucoup les observaient. Il se releva pour lui laisser la place et depose une balle juste à coté de la chambre de l’arme. Se redressant, il attrapa son fusil de sniper classique. Une fois que Faust c’était installé, il épaula son arme pour observer dans le réticule une autre cible. C’était une voiture avec une mitrailleuse de bord. Des mannequins faisaient office d’équipage. SaYoLe ajuste sa posture et tira. La balle vint se loger dans la tête de l’artilleur. Rabaissant son canon, il afficha un sourire à Faust

Je me suis débarrasser de l’artilleur, veux-tu bien finir le travail ?


Faust ajusta à son tour la cible. Il était visible dans sa posture qu’il n’était pas un habituer des armes de ce type, mais il faisait bonne figure. SaYoLe visa également pour observer le résultat du tir. Quand le coup partit, il put entendre le mouvement de recule de l’officier. La balle vint frapper la cible en plein milieu, le faisant à son tour exploser en flamme. Il n’avait pas viser une zone précise du camion, mais c’était assurer de faire mouche. Il sourit alors qu’il observa de nouveau Faust avec un léger sourir

Ah oui, j’ai oublié de te prévenir, le recul est assez brutale. Ton épaule tient le coup ?


Lui c’était démi l’épaule la dernière fois, mais était en position allongé. La position assise avait éviter un tel dommage, mais il avait surement gagner un bon bleu et une vive douleur.
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MessageSujet: Re: Des coups de tonnerre et un regard Des coups de tonnerre et un regard Icon_minitimeVen 6 Avr - 16:37
Un très léger compliment glisser dans les mots de Sayole. Trop peu présent pour y faire réellement attention, mais il est vrai qu’en oubliant la hiérarchie, on avait à faire à deux hommes d’actions qui appréciaient les armes à feu. Et c’était suffisant pour déboucher sur une conversation entreprit par Sayole. Et à ce moment là, Faust faisait presque totalement abstraction de la haine qu’il pouvait ressentir pour lui. Il lui narrait les caractéristiques de son arme et attisa l’intérêt du Capitaine qui s’approche un peu plus. Il fit la démonstration de ce qu’était capable son bijou, et Faust apprécia le brasier qu’il lui offrit en spectacle.

Une arme visiblement puissante, mais surtout polyvalente. Et le voilà qu’il lui proposa, ou lui ordonna, d’essayer à son tour. Plissant son regard avant qu’il ne se pose sur Sayole, il remarqua que celui-ci portait tout de même une protection, et lui n’avait rien. Il s’exécuta pourtant sans un mot, prenant place sur la chaise et surtout espérant ne pas perdre son épaule, bien que sa position allait peut-être lui éviter cela. Du coin de l’oeil, il l’observa s’équiper d’une arme moins imposante, et surtout moins lourde. Avant qu’il ne tire, Faust plaça soigneusement son oeil devant la lunette. Il était doué, même très doué, il n’avait rien à dire. Et croyez le ou non, il en fallait pas mal pour impressionner Faust.

Après qu’il eu finit, c’était à présent au tour de Faust. Il quitta la lunette un instant afin d’éjecter l’ancienne douille pour ensuite la remplacer par celle laissé par Sayole. Il cala ensuite l’arme sur son épaule, s’excusant intérieurement de ce qu’il allait lui faire endurer. Empoignant l’arme, il détendit ses doigts avant que ses mains ne se placent sous le canon et sur la détente. Il avait déjà utilisé ce genre de fusil auparavant, durant ses entrainement militaire et lors de son séjour à l’Aera. Il savait les utiliser bien sûr, mais ils n’étaient pas ses armes de prédilection. Non, lui était plutôt du genre fusil d’assaut.

Il plaça son oeil devant la lunette, visant le centre du véhicule. Il contracta ses muscles et prit une bouffée d’air avant de la bloquer et de tirer, observant l’explosion qu’il avait crée. Sur le coup, il n’y avait que le résultat qui l’intéressait, mais il fut rapidement rattrapé par ce qu’avait pu lui infliger le recul de l’arme. Serrant la mâchoire et expirant sa précédente respiration, il se détacha du fusil et se redressa. Il tourna ensuite son regard vers son épaule rougit par l’impact, et avec ce genre de marque, il était sûr de choper un joli bleu d’ici demain. Posa sa main sur la rougeur, il ferma les yeux en fronçant les sourcils, retenant le moindre bruit qui pourrait trahir sa douleur. Et voilà que Sayole le prévenu un peu tard de la brutalité du recul.

Non pas qu’il ne se doutait de rien, mais il est vrai que l’intensité de celui-ci l’avait surpris. Il quitta alors la chaise, l’épaule toujours maintenant par sa main gauche. La douleur était vive oui, mais sa fierté voulait qu’elle ne s’exprimait pas vocalement. Levant son bras plié, il fit faire quelques rotations à son épaule pour juger de sa mobilité. Toujours fonctionnelle visiblement.

« Elle ne s’est pas décrochée, c’est déjà ça. »

Répondit-il les sourcils toujours froncés. Il retira sa main de sa blessure sans autre remarque. Il posa tout de même son regard ocre sur Sayole. Il devait jubiler de le voir ainsi, et qui ne le ferait pas dans ce vaisseau ? Faust était connu pour s’en prendre toujours plein sans jamais ciller. Et pour les autres, il était visiblement appréciable de voir qu’il était aussi humain qu’eux. Et pourtant à ce moment là, le Capitaine eut un sourire en coin, comme pour affirmer que ce n’était pas le cas. Un rire résonna entre ses lèvres. Non il n’était pas fou, mais il aimait la douleur, celle qui vous fait vous sentir vivant. Il fit alors craquer ses phalanges avant de faire rouler ses épaules et quitter sa place, marchant lentement, gardant son regard posé sur Sayole. Oui, il avait attisé sa curiosité et elle était loin d’être rassasiée.

« Dites-moi, j’aimerais savoir ce que vous valez dans un autre registre. »

Oui, il se permettait. Après tout, il avait gouté à son art, et il espérait bien qu’il allait lui rendre la pareille. Et après tout, il l’avait sciemment blessé, alors il ne devrait pas craindre grand chose. Il s’écarta lentement de Sayole, les yeux toujours fixé sur lui, s’éloignant doucement jusqu’à retrouver l’espace d’entrainement au corps à corps. Là, son regard devint plus insistant avant qu’un sourire ne se mêle à son expression. Il recula alors son pied droit et stabilisa son corps, commençant à établir une garde. Il aurait compris évidemment, et le temps qu’il le rejoigne, il continua un peu, étirant ses coudes vers l’arrière pour détendre son dos, puis ses épaules et enfin sa nuque.
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MessageSujet: Re: Des coups de tonnerre et un regard Des coups de tonnerre et un regard Icon_minitimeSam 7 Avr - 11:51
Un léger sourire alors que l’officier énonça être heureux que son épaule soit encore en place. Même s’il se refuserait de se l’avouer, c’était surement pour lui une petite victoire, comme un gamin jaloux se satisfaisant d’une légère supériorité sur un rival. Le souci, c’était que ce n’était ni un rival, ni autre chose, pour la bonne raison que Faust n’était sans doute même pas au courant de tout cela. Le commandant qui savait partinement que beaucoup les observaient avec attention lui répondit d’un ton enjoué.

Voyons capitaine Faust, je dois avouer que j’aurai été fortement déçu si je me rendais compte que mes nouveaux officiers étaient si fragile.


De l’humour ? Peut-être, en tout cas cela y ressemblait, et Faust lui-même devait être la personne la plus à même de comprendre cela pour avoir subis l’impact impressionnant de l’arme. Puis alors qu’il se levait et semblait observer son épaule douloureuse, il chercha à l’entrainer visiblement sur son propre terrain. Se délaissant de la zone de tir pour aller rejoindre celui du corps à corps. Le regard de SaYoLe le suivit quelques instants. Il n’en avait pas vraiment l’envie, mais beaucoup de gens les observaient, c’était un moyen de se faire respecter plus rapidement.

Se retournant vers son arme, il entreprit de la démonter soigneusement. Cela ne prit pas plus de quelques secondes. Les gestes étaient fluides et précis, façonnés par une habitude toute militaire. Il rangea le tout dans le sac qui lui était consacré, prit son arme en main, et se dirigea vers le nouveau duel qui l’attendait. Tout en approchant, il observait l’homme qui lui faisait face. C’était le capitaine de la section d’assaut de ce vaisseau, donc pas n’importe qui. Son bras droit serait ralentit par le tir qu’il avait fait, voilà qui lui donnait un petit avantage… Et puis s’il n’y arrivait pas, il ferai comme pour l’ancien commandant…

Arrivé sur place sous le regard intéressé des personnes présente, il déposa son sac et son arme. Il enleva ensuite sa ceinture de cuir pour faire tomber son bolter et sa dague. Il entreprit ensuite de défaire sa protection qu’il avait utilisée pour tirer avec son sniper. Ses yeux observaient la salle. Oui, ce combat serait l’attraction de la journée, et il n’y avait pas le droit à l’erreur. Sa réputation commencera là. Discrètement, des billets passaient déjà de main en main. Il sourit doucement, maintenant en débardeur, il se tourna vers Faust.


Disons que nous allons jouer par soumission ou le premier à terre.


Il se baissa pour attraper deux pairs de gant de combat. C’est gants étaient bien plus petit que des gants de boxe, ils englobaient juste la partie extérieur de la main, donc le poing. Cela permettait juste d’atténuer légèrement les coups, et d’éviter des blessures trop vite arrivé.

Ce n’est qu’un entrairement n’est-ce pas…


La question ne trahissait aucune peur, mais juste une information, comme une mise en garde au cas où l’officier se laisserait emporter. SaYoLe, après avoir mis ses gants commença à s’étirer légèrement, faisant quelques mouvements. Il observait son adversaire.

Allez Faust, montre moi ce que tu vaux


Et le combat commença. Le début fut plutôt calme, les deux adversaires se contentant de se tourner autour, déclenchant quelques frappes très rapidement parée. En connaisseur, chacun étudiait les mouvements et l’allonge de son adversaire. Peu après, un premier enchainement et une première touche de SaYoLe sur le visage de son adversaire lança pleinement les hostilités.

Les frappes étaient sèches, claire. Le bruit des impacts ou des parades résonnait dans la sale silencieuse qui observait tout ça d’un œil attentive. Le combat était plutôt équilibré, mais doucement, Faust prennait le dessus. Plus de puissance, plus de réflexe. Après tout, c’était l’expert de ce domaine… Le nombre de fois où chacun touchait l’autre importait peut vu que cela ne se jouerai pas au point… Pourtant, c’était une nouvelle fois Faust qui dominait ce petit jeu. SaYoLe saignait, un des coups lui avait rouvert l’arcade déjà blessée. Mais le tournant du match arriva une nouvelle fois de Faust qui décrocha un violant coup de poing au visage de son adversaire, le faisant se retourner, et SaYoLe eut beaucoup de mal à ne pas tomber au sol. Il secoua sa tête pour essayer de retrouver ses esprits, et cracha un peu de sang sur le tapis. Il porta son regard vers son adversaire et afficha un léger sourire ensanglanté.


Tu n’es pas mauvais, mais je vais te montrer la difference qu’il y a entre toi et le commandant…


Et SaYoLe repartit à l’assaut. Mais ce coup-ci, il utilisa son don, envoyant des images ou des signaux contradictoire à son adversaire juste avant de porter un coup. Pour Faust, c’était imperceptible, lui donnant uniquement l’impression que SaYoLe était plus rapide et plus précis. La fraction de seconde que son cerveau prenait à enregistrer l’information qui lui était envoyé était une fraction de seconde perdue dans ses réflexes de protection. SaYoLe ne cessa d’attaquer, cherchant à briser la garde de son adversaire, visant le côté droit de son corps, là où le fusil avait laissé sa marque. Faust était sur le reculoir, et le commandant ne lâchait pas le morceau faisant littéralement pleuvoir une pluie de coup sur son adversaire. Après un nouvel enchainement, il réussit à briser sa garde, et porta un premier coup au visage de son adversaire, un deuxième l’empêcha de remettre sa garde et il frappe encore. Il fallut au moins 5 coup à pleine puissance et en plein visage de l’officier pour le voir enfin vaciller. Un dernier crochet puissant lui heurté la tempe et il s’écroula dans un silence général.

SaYoLe effectua encore un ou deux pas avant se lentement s’arrêter et de regarder son adversaire au sol alors qu’il entendait derrière lui des murmures s’élever, sans doutes l’argents des paris qui passaient de main en main. SaYoLe défit ses gants et présenta sa main à son adversaire pour l’aider à se relever avec un léger sourire. Ol était satisfait, il s’était défoulé. Peut-être même qu’il avait trouvé du plaisir à le cogner, comme une vengeance…


Tu es doués, sans doutes même meilleurs que moi, mais cela ne suffit pas…


Venait-il de lui avouer discrètement qu’il avait utilisé son don ? En tout cas, il lui présentait toujours sa main, attendant qu’il la saisisse.
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MessageSujet: Re: Des coups de tonnerre et un regard Des coups de tonnerre et un regard Icon_minitimeMar 10 Avr - 15:52
Une fois à sa place, il ne bougeait plus, se contentant d’observer Sayole alors qu’il espérait qu’il le rejoigne sur cet espace de combat. Car après avoir expérimenté son terrain, il voulait à présent qui lu renvoie l’ascenseur. Faust était sûr de lui, il était connu pour ça, pour ne jamais perdre, pour être le maitre en la matière. Non il n’avait pas peur de perdre, et à vrai dire, cette pensée ne l’avait pas tellement effleurée, et pourtant, quand il observait sont futur adversaire s’avancer, il se remémora le combat qui l’avait opposé à l’ancien commandant. S’il était parvenu à ce but, c’est qu’il était loin d’être faible et devrait être un adversaire de taille. Finalement, Faust ravala quelque peu ces certitudes. D’autant plus qu’à cela s’ajoutait sa blessure. Une manoeuvre bien réfléchit de la part de Sayole ? Sans doute, mais là n’était pas vraiment la question. Il lui suffisait de savoir que malgré cela il était toujours capable de se battre, voir de gagner.

Sayole, pourtant, ne lui accorda pas encore de réponse, se contentant de démonter son arme avec habilité et vitesse, et c’est là qu’on voyait les habitudes inscrites dans son mode de vie. En continuant ses quelques étirements, Faust posa un regard circulaire sur le public et il repéra rapidement l’argent qui circulait. Cela ne l’étonna pas, c’était bien le genre de la maison. Et finalement un léger sourire en quoi illumina son visage alors que ses yeux revinrent se poser sur Sayole qui visiblement avait accepté son défi, étant déjà en train de se préparer, rendant l’affrontement plus équitable en enlevant sa protection. Au moins, il disposait visiblement de certaines valeurs.

Et tout en continuant sa préparation, il accordait à Faust quelques commentaires, le genre de combat, le fait que ce n’était pas un combat à mort et autre. Et finalement, le voilà qu’il titilla l’agressivité du Capitaine. Faust se mit en garde, statique et solidement ancré au sol, ses bras protégeant le haut de son corps. Le combat débuta par la jauge de l’adversaire. Mais finalement, ce fut Sayole qui toucha son but le premier. Fronçant les sourcils, Faust serra davantage ses poings alors que le combat prit tout son sérieux et son ampleur. Les débuts étaient mitigés, mais Faust prit le dessus, profitant de certaines attaques de Sayole pour les dévier et frapper à son tour. Des enchainements rapides et précis qui lui permirent d’ouvrir l’arcade de son adversaire un peu trop sensible. Le corps et le visage du Capitaine étaient eux rougit par les impacts, mais pour l’instant, rien de bien grave à signaler. Un uppercut dans le flan gauche, dans le même mouvement, l’impact de son coude sur la mâchoire de Sayole, alors que son poing gauche vint frapper son adversaire au visage.

Le coup avait été suffisamment important pour déstabiliser le corps du Commandant. Faust profita de ce court moment de répit alors que Sayole se remettait de cette attaque, le sourire aux lèvres alors qu’il intima à son adversaire que la tournure de combat allait visiblement changer. Faust arqua alors un sourcil à l’écoute de cette annonce alors que son adversaire n’en lui laissa pas le temps qu’il repartit à l’assaut de plus belle. Le Capitaine fit face à une situation toute nouvelle. Les coups de son adversaire était plus rapide, mais s’efforçant de les contrer, la plupart atteignaient tout de même leur. Il se sentait lent, et surtout déstabilisé. Plus les secondes passaient, et plus il perdait ses moyens alors que les coups de Sayole le faisait reculer doucement. Il décida alors de privilégier la défense, mais celle-ci fut rapidement compromise alors qu’un enchainement violent et rapide vint s’abattre sur son visage.

Un centième de seconde de répit, alors que le sang commençait à s’écouler de son arcades et de ses lèvres. Et finalement, le coup fatidique à la tempe qui le fit s’écrouler au sol dans un silence de mort. Se redressant, assis sur le sol, Faust se maintenait d’un bras alors que le revers de son poing libre vint essuyer le sang s’écoulant de sa bouche. Il grimaçait, mais ce n’était pas la douleur non, c’était la défaite. Il entendit alors un dernier commentaire de Sayole qui lui fit se remémorer leur première rencontre où Faust avait eu à faire à une illusion qu’il n’avait pu s’expliquer. Il fit un lien entre ces deux évènements alors qu’il releva son visage pour observer Sayole qui lui tendait la main. Immobile un court instant, il lui accorda finalement un sourire avant d’empoigner sa main fermement, s’aidant quelque peu de lui pour de relever. Une fois debout, il ne lâcha pourtant pas son emprise alors que son regard vint se planter dans celui de Sayole.

« Je ne m’estime pas vaincu pour autant. »

Le sourire aux lèvres, il lâcha sa main qu’il tenait fermement. En effet, la situation n’avait pas permis à Faust de détenir la victoire. Il était amoindrit par sa blessure, mais si en plus Sayole avait usé d’un stratagème pour le battre, alors sur le point de vue du corps à corps, non, il ne s’estimait pas vaincu. Mais loin de l’idée de se montrer trop borné, il avait bel et bien perdu ce combat, et quelle avait pu être la situation, cela ne changerait pas. Il observa un temps l’argent pariée dans les mains des observateurs pour ensuite se tourner à nouveau face à Sayole, le regard insistant alors que le timbre de sa voix était teintée par son sourire.

« Je vous revaudrais ça la prochaine fois Commandant. »

Oui, il comptait bien un jour se battre à nouveau avec une équité plus importante que celle-ci. Mais ce qui allait sans doute le plus intéressé Sayole, c’est la façon dont il l’avait appelé. Sans conteste, il s’était avéré suffisamment méritant pour endosser ce rôle. Et là n’était pas de la faiblesse de la part de Faust d’accepter de recevoir des ordres de cet homme, au contraire. Après quoi il élimina le sang de son arcade à l’aide du même revers de poing que la première fois, avant de commencer à enlever le bandage souillé.

Alors qu’il s’éloignait lentement, il remarqua les regards des hommes qui les entouraient. Ils avaient visiblement changé, ils n’avaient réellement été mis face à une défaite du Capitaine, et peut-être que cela les rassuraient. Mais un simple regard noir de Faust les rappelèrent à l’ordre.
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