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| Sujet: Un duel pour un siège Ven 23 Mar - 16:23 | | L’Aurora Spei voguait dans l’espace, avançant silencieusement tel un fantôme, uniquement éclairé par la lumière d’un soleil lointain. A bord, tout était plutôt calme, un simple trajet de routine. Un simple transport de marchandise, de lourde et imposante caisse en grand nombre pour un groupuscule quelconque. Bref, une mission rapide, facile et bien payé. Dans la salle de commande, SaYoLe était sur son siège de capitaine, observant les données, un café fumant à la main. Pourtant, il semblait perdu ailleurs, comme s’il s’attendait à quelque chose.
D’un coup, une alerte radar se fit entendre. L’agitation gagna le poste de commandement alors que toutes les informations étaient relayées. SaYoLe lui garda son calme alors qu’il ordonnait le branle-bas de combat. Dans le navire, l’alarme résonna La lumière vive des salles et coursives disparaissaient pour laisser place à une lumière verte tamiser pour économiser les batteries. Les salles et couloir les plus proches de la coque étaient abandonner et condamner afin de limiter les pertes du aux dégâts spéciaux. Les soldats étaient disposés au point clef du navire comme l’arsenal, la salle des machines, la salle de commandement et le hangar. Alerte de combat ! Hanna fait nous manœuvrer pour faire le tour de la lune. Je veux que tu nous gardes toujours hors de portée de tirs ! Artilleur ! Que toutes les batteries se tiennent prête, les missiles aussi. Cadrer vos ciblages sur la source de chaleur des réacteurs. Redirigez la puissance sur les boucliers, les radars et le brouilleur ! Les ordres étaient exécutés alors que l’imposant adversaire les rattrapait à vue d’œil. A peine Thais arrivait sur place que soudain, un long silence tomba sur le pont quand l’officier radar annonça qu’il pensait identifier le Nemesis, le fameux vaisseau légendaire, le seul à rivaliser avec le MA. Tout le monde semblait interloqué alors qu’un très léger sourire énigmatique se dessina sur le visage de SaYoLe Que tout le monde se tienne prêt ! Alors que l’Aurora faisait mouvement pour essayer de se cacher derrière la lune, une alerte missile retentit. L’agitation regagna la passerelle alors que l’alerte collision était sonnée et que des contres mesures étaient lachées. Sur les 5 missiles en routes, un s’écrasa sur la lune, happé par son attraction. 3 autres furent leurrés par les contres mesures et la dernière vint frapper le dessous du navire au niveau de la poupe. Tout le navire trembla sous l’impact, jetant certain de ses occupants au sol. Les rapports d’avarient arrivèrent, énonçant que le bouclier arrière avant lâcher mais que les dégâts sur la coque n’était pas très important, à peine deux coursives étaient ouverte sur le vide, immédiatement sellé. L’inquiétude se lisait sur les visage, le rapport de force était clairement déséquilibré, et leur fin était inéducable si le combat continuait. Transmission. Je veux que l’on émette sur toute les fréquences ! Que le moindre appareil à bord du Nemesis capte et entende ce que j’ai à dire ! Ils avaient peu de temps, le Nemesis était bien plus rapide, et le radar indiquait clairement qu’en quelques minutes ils seraient de nouveau à portée. Tout le monde était occupé à son poste, certain observant leur capitaine, curieux de ce qu’il comptait faire. Lorsque l’émetteur radio lui fit signe que c’était bon, SaYole appuya sur un bouton de son siège. Une caméra miniature se braqua sur lui, afin qu’il y ait autant le son qui l’image. Il se redressa et lança la transmission. A bord du Nemesis, tous purent voire son visage dans la lumière froide des lampes de combat. Je suis SaYoLe, le capitaine de l’Aurora Spei, vaisseau contre qui vous êtes actuellement engagé. Vous sortirez sans nul doute vainqueur du combat actuel, mais ce navire ne vous appartiendra jamais. Il possède des cargaisons et équipement précieux et cher, ainsi qu’un équipage et des unités d’interventions expertes en leur domaine…
Je m’adresse au command du Nemesis. Je vous propose un marché. Un duel qui nous opposera avec un terrain et des armes définies. Le vainqueur obtiendra le contrôle du navire de l’autre… Je vous laisse le choix entre le terrain et les armes, je conclurai les conditions ensuite… C’est une occasion que vous n’aurez pas tous les jours, et si vous n’êtes pas capable d’accepter ce duel, c’est que vous n’avez pas votre place sur votre fauteuil actuel… Une pointe de défie, un soupçon de provocation, tout ce qu’il fallait pour attirer sa proie dans ses filets. Il avait étudié pendant des années ce navire et son commandant, et même si aucune de ses sources étaient fiables, toutes s’accordaient plus ou moins sur le caractère du capitaine, et son besoin de toujours prouver sa supériorité… Et il venait clairement de le defié devant ses hommes qui avaient sans doute eux la retransmission de ce message dans tout le vaisseaux. SaYole ne fit pas attention aux regards stupéfait que portait sur lui des officiers présents J’attends votre réponse sur le canal 56.23… D’un geste de la main, il coupa la transmission, ce qui plongea tout le navire dans un silence glacial, chacun retenant son souffle en attendant la réponse. SaYoLe porta son regard sur Thais, sans rien laisser transparaitre. Il ne semblait ni inquiet, ni stressé, comme s’il savait parfaitement ce qu’il faisait. |
| | | | | Sujet: Re: Un duel pour un siège Mer 28 Mar - 20:40 | | Elle l'avait repéré il y a peu, nimbé de la même aura que l'être lui faisant office de père. Alice s'était réveillée en sursaut dans un des lits de réveil de l'infirmerie, une cloque en plastique posée sur la bouche et le nez. virant l'objet qui luis ervait à respirer quand elle dormait trop longtemps : plus d'une semaine diront nous, la jeune fille s'excita à ôter tout les câbles branchés à elle pour voir son pouls ou activité cérébrale, posa pied à terre et se rétama purement et simplement contre la surface lisse et grise sombre du sol.
Pitoyable. Elle le pensait en s redressant sur ses avant bras alors que sa concentration allaient sur ses jambes engourdies, mettant du temps à se lever sur celles-ci tout en repoussant l'aide des infirmiers ou robots censés l'épaule. En nuisette, elle attrapa son short et son pull, enfilant le premier avant d'atteindre la porte puis le pull sur le chemin jusqu'à un téléporteur. le gilet finissait après la nuisette donc elle s'arrangea pour le fermer afin que cela ne soit pas repérable au premier coup d'oeil.
Pas le temps... l'être qu'elle avait perçue avait une aura identique à l'homme qui ordonnait à son vaisseau. Un télépathe. mais un télépathe hargneux, bien plus que le commandant actuel. Sur son chemin, courant pied nu, elle arriva alors que celui-ci ordonnait de se confronter au vaisseau arrivant. Un essoufflement plus tard les yeux se croisèrent et elle su qu'il le savait déjà. Aussi proches et tout deux télépathes ils avaient du se sentir et lui... Attaquait. A bout de souffle, Alice préféra s'asseoir que d'essayer d'en comprendre davantage à haute voix. Quelqu'un lui apporta un verre d'eau et la brune l'accepta sans broncher. Il faut dire qu'elle était docile bien que caractérielle, deux choses qui avaient la fâcheuses manies de concorder en elle là où cela aurait fait des ravages chez les autres. Calmement une fois remise, Alice se demanda s'il n'allait pas falloir tout de même qu'elle suive un entrainement pour parvenir au moins à tenir sur la durée car là cela se voyait : cette ancienne incarcérée en asile psychiatrique n'en avait pratiquement jamais fait. Entrouvrant la bouche pour parler elle fut arrêtée par des tirs débutants directement dès l'arrivée devant le vaisseau, ce qui eu pour don de la faire bon dire. Elle savait que c'était nécessaire mais les morts bon sang... Voilà pourquoi elle "dormait" quand une attaque était donnée.
Mais pas cette fois. Lorsque l'attaque s'arrêta un appel leur revint peu de temps après pour leur faire une proposition qu'elle en tant que petite psychique n'ayant d'utilité que comme cartographe, trouva stupide. Un vaisseau d'une telle envergure avait déjà tout ce qu'il leur fallait, ce serait peut être trop en demander là où le vaisseau pourrait leur revenir de force.. peut être ne pièce détachée, peut-être pas. Pourquoi marchander ? Habituée depuis quelques années à penser de façon radicale, elle ne comprit pas le choix du commandant d'accepter.
- Vous savez qu'on n'a pas besoin de ça, pourquoi vous acceptez ? - Ca ne te regarde pas; Alice. - Mais.... Elle se tut un temps avant de se lever. Vous prenez la grosse tête si vous penser que même avec un tel vaisseau on peut se permettre de risquer votre vie. - Je ne t'ai rien demandé, va plutôt t'habiller autrement qu'en pyjama. Alice rougit et referma ses bras sur son pull normalement assez long pour cacher cet état de fait. Maudite télépathie... - Pourquoi donc ? Je voulais juste vous prévenir pour... - Eh bien parce que puisque tu trouves cette idée trop pénible, tu vas aller leur demander à ce que leur commandant vienne sur ce bâtiment. Seul. - Ils n'accepteront jamais un truc pareil enfin. Maugréa-t-elle, détestant déjà l'idée de devoir faire un voyage astrale sur ce vaisseau. Un regard, un seul vers son commandant pourtant l'y obligea. Lorsqu'elle reprit conscience elle était déjà dans sa chambre. ...merde.
Alice se changea du coup et soupira une nouvelle fois lorsqu’elle revint dans une salle adjacente à la salle des commandes. Visiblement seul le commandant y était pour le moment. il lui montra un siège où elle avait l'habitude de s'installer et le laissa poser ses mains sur ses épaules. C'était ça d'avoir un talent sur les âmes, le psychisme. N'importe quel télépathe se servait de vous comme conducteur. Et elle idiote s'y pliait sans broncher. Une hallucination, une de plus apparut alors au centre même de la salle des commandes du vaisseau de l'aurora spei. Une personne encore dans son mouvement la traversa sans qu'elle ne cille, habituée. elle fixait un point aveugle, debout et habillée des vêtements affichés dans son souvenir. De loin les pensées de son commandant la traversait pour lui dicter quoi dire. Aucun point prévu à l'avance, aucune faille sous cette forme pour la manipuler, l'effet sur l'équipage se voulait total...
" Votre message a été reçu mais nous ne sommes pas disposés à accueillir votre requête sous cette forme. Si vous ne voulez pas que votre vaisseau soit réduit en miette nous exigeons que votre commandant vienne seul s'essayer à confronter notre commandant. Vous avez après ce message cinq minutes pour accepter cette requête, une navette étant déjà au dessus de vous pour accueillir celui-ci. "
Fade et dépourvue d'émotion, l'hologramme disparu. Alice releva des yeux noirs d'encre sur son commandant et soupira de dédain. Jouer sur les impressions pour déstabiliser... Il était normal qu'avec ça ils aient une image de vaisseau fantôme, en attendant elle se releva tandis que ses yeux redevenaient bleu-nuit.
- vous êtes trop présomptueux. S'entendit-elle dire sans avoir contrôlé ses pensées. La panique d'une femme enfant, elle avait peur pour lui étant donné qu'il était la seule personne qu'elle trouvait fiable à bord. Qu'elle avait trouvé... Faust en ce moment remontait la porte mais ce n'était pas encore ça. Et lui régressait... ? Non quelque chose clochait, là. - Alice, c'est la dernière fois que je te demande de la fermer.
Irritée Alice observa celui qui jadis était son supérieur avec une première lueur de rébellion. la première car pour elle ce commandant-ci avait une faille et une énorme : son orgueil. Il savait que cet homme ne viendrait pas seul sinon il n'aurai pas envoyé un vaisseau quatre place au cas où. Il provoquait l'affrontement. Pourtant en même temps elle était tout bonnement incapable d'imaginer cet homme perdre, celui qui était parvenu à la sortir d'un lieu désertique froid et isolé, une chose où n'importe quel fou pense être obligé d'errer pour l'éternité.
- Par contre, je veux ton impression sur lui. Qu'as-tu vu ? - ... Pareil. - Le même don hein... ? - La même aura, oui.
C'était utile pour laisser imaginer les dons des gens mais parfois elle se trompait. De plus en plus rarement ceci dit vu que l'aura représentait l'âme, le caractère d'une personne et donc son don pouvaient en partie être vue, la vue donc déformée d'Alice avait finalement été une arme. Discutant de faits et d'autre sur ce qu'elle avait vu dans le vaisseau les deux attendirent alors la venue du commandant. Alice elle était tendue mais cela arrivait à chaque fois que quelque chose de nouveau arrivait. les imprévus étaient si dangereux.... Bref, la jeune femme se mordait un ongle adossée au mur, docile et silencieuse lorsque les prisonniers furent amenés dans la salle ovale. il n'y avait rien ici sauf un siège. Toute pensée pouvait en sortir ainsi qu'elle l'avait fait mais personne ne pouvait sonder ce lieu sans être physiquement à l'intérieur. Nerveusement Alice chercha des yeux son démon, ce réceptacle d'âme se consumant au gré de sa lutte contre l'Aera Center. actuellement il avait tout juste la forme d'un chat tendu et feulant sur le dossier du siège au milieu de la pièce. personne ne le voyait, sauf elle... Cette vue était peut être utile mais la brune aurait préféré être aveugle en ce moment. Elle n'avait pas envie de voir ça... Pourquoi Faust n'était pas là quand on avait enfin besoin de lui ? Ou même Mael, tiens ! Jouer les témoins ne l'amusait pas mais alors pas du tout. n'aurait-on pas pu les laisser seuls dans cette pièce ? Quoique non. Si elle flanchait maintenant sans avoir confiance ne lui alros elle ne méritait pas sa place sur le Némésis.
Lorsqu'elle releva les yeux Alice observa un homme à l'aura identique à celle de son commandant. La même, mais plus vive. Ses ongles glissèrent sur la pulpe de son pouce pour qu'elle arrête de penser à tout cela Ses yeux bleu se brouillèrent, devinrent noirs le temps qu'elle se reconcentre et dès cet instant, elle fut d'une confiance inébranlable en celui qui lui avait jadis sauvé la vie. |
| | | | | Sujet: Re: Un duel pour un siège Jeu 29 Mar - 5:46 | | La musique emplissait ses oreilles, annihilant tout bruit simple, comme celui du Katan qui grattait inlassablement la porte de son placard dans l'espoir de se frayer un chemin parmi les vêtements propres dans lesquels ils aurait pris grand plaisir à se rouler et déposé ses poils. Il y a longtemps qu'elle ne répondait plus à ses appels, elle ne réagit pas plus quand, lassé, "Le Chat" sauta sur le lit ou elle était simplement étendu. Sans ouvrir les yeux, sa main vint offrir une carrasse appuyé à la tête, ainsi que quelques grattouilles qu'il recherchait activement, se pliant dans un sens, dans l'autre à son aise avant de se laissé écroulé sur le ventre de sa maîtresse. Elle était de repos après avoir enchaîné plusieurs longues gardes, et elle s'affairait à récupérer. Ses yeux s'ouvrirent soudain, comme sur un mauvais pressentiment, alors pourtant qu'aucun son autre que celui qu'elle s'envoyait elle-même dans les oreilles ne lui parvenait. L'alarme résonnait, mais sans l'atteindre. Quelques secondes a peine plus tard, la lumière se coupait brusquement, la plongeant dans le noir avant que les panneaux luminescent du sol prennent le relais. Elle n'avait pas attendu que la lueur verte l'atteigne pour sauter du lit, se débarrassant du casque, juste à peine assez tôt pour entendre Le Chat, finir sa plainte d'avoir ainsi été jeté sans ménagement. Sans même prendre le temps de se changer, Thais quitta sa cellule, imité par des centaines d'autre personnes. Elle pris immédiatement la direction du poste de commandement, au pas de course. Qui pouvais ainsi les attaquer? Alors qu'elle pénétrait dans l'enceinte, un nom était murmuré, comme imprononçable, effroyable. Némésis. Un frisson la traversa rien que de l'imaginé. Mais qu'était-ce? Ce sourire inconscient qu'elle avait vu fleurir sur les lèvres de son capitaine. Elle fronça les sourcils tentant de gagner en vitesse sa position, mais alors qu'elle avait traversé la moitié de la passerelle, une alerte missile retentis. Elle bloqua sa course, agrippant fortement la rambarde qui manqua de ne pas la retenir quand le choc frappa. Quand le vaisseau fut stabilisé, elle se campa sur ses appuis, renvoyant en arrière d'un mouvement de tête les mèches blondes qui inondaient son visage. Elle atteignit enfin Sayole, et contrôla l'état des dégâts alors que celui ci réclamait d’émettre sur toutes les ondes, il tentait une négociation. Il n'avait pas l'air inquiet, et bizarrement, cela avait tendance à l'angoissé, que mijotait-il? Et surtout, pourquoi le Nemesis s'en prenait à eux? Il n'en avait, à en croire les ragots, qu'après l'Aera et affilié. Pourquoi s'attaquer à un si petit vaisseau (bien que sa taille soit tout a fait honorable soit dit en passant). Comme tous, elle était suspendu à ses lèvres, alors qu'il délivrait son message. D’abord en accord avec celui ci, puis soudain, les choses prirent une tournure qui ne lui plaisant réellement pas. Il put voir ses yeux s’agrandir de stupeur, avant de tourner en colère alors qu'elle lui faisait signe de s'arrêter. A quoi jouait il? Elle était sur qu'il la voyait, mais il ignorait délibérément ses gesticulations, comme parfaitement sur de ce qu'il faisait. Il était fou. Quelle autre explication donné à cela? Si elle n'avait parler, c'était uniquement pour que sa voix n'interfère pas avec la sienne, inutile de mettre de l'huile sur le feu en montrant une désunion. Mais quand la communication fut coupé, les choses furent tout autre, et elle laissa libre cours à sa colère, n'hésitant pas à le clouer sur place, face aux hommes, tant son incompréhension était grande. Alors qu'elle l'entendait déjà lui répondre que cette solution était la seule possibilité, elle enchaîna ne lui en laissant le temps. "A quoi est-ce que tu pense?! As tu perdu l'esprit? Qui te dit qu'ils tiendrons leur promesse! Ils n'ont rien a attendre de nous! Tu te fera descendre au moment même ou tu posera un pied sur leur vaisseau! Tu crois que tu pourra rencontrer leur chef? Es-tu crédule à ce point?! Et quand bien même, admettons que tu le rencontre, et que tu vienne à bout de lui, tu crois vraiment qu'un équipage comme celui du Némisis te laissera prendre leur tête?! Tu vas tous nous réduire en charpie!"
Alors même qu'elle s'époumonait, une étrange apparition fit son entrée dans le poste, provoquant une monté d'exclamation, et de paranoïa. Une jeune femme etherique se tenait la, pointé de toute part par des canons d'armes qui ne pourraient de toute façon pas l'atteindre. Une messagère. Thais ferma les yeux et serra la mâchoire en entendant le contenu du message. Sitôt sa nouvelle colporté, l'apparition avait disparut, laissant un silence de mort sur le poste de commandement. Thais releva la tête, vers Sayole, la colère l'avait quitté, ou du moins, s'était mué en résignation, non moins teinté de détermination. --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- L’atmosphère était lourde dans cette navette, tendue. Comme si le capitaine du Nemesis avait prévu le refus de l'équipage de laissé seul son capitaine, la navette n'avait pas opposé de résistance a ce que ne monte plusieurs personnes. Cela en ferait autant de plus dans la gueule du loup... Du moins, c'est ce qu'il lui semblait. La jeune femme avait appuyer sa tête contre le mur au dessus de son dossier. Une angoisse sourde compressait son thorax, retournait ses entrailles. Elle serait impuissante elle le savait. Elle avait revêtit sa tenue de combat, et ses cheveux étaient de nouveau attacher sur son crane. Alors qu'ils arrivaient à proximité du vaisseau immense, elle inspira profondément. Pas un mot ne s'était échanger sur la navette depuis qu'ils y étaient monter. Ni entre eux, ni même avec l'équipage. Elle tourna alors sa tête vers Sayole. "Je te jure que si tu te loupe... La dernière chose que tu sentira de ce monde, c'est mon poing dans ta gueule."
Aucun sourire sur son visage, même ses yeux ne riait pas, preuve qu'il n'y avait aucun humour dans cette déclaration. Elle détourna de nouveau le regard, prête a exécuter les ordres qu'il lui donnerait, ou les directives reçut, au besoin... - Spoiler:
J'ai pas précisé, mais il me semblerait logique qu'ils ne soient pas que deux. Donc peut être 2-3 hommes avec eux?
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| | | | | Sujet: Re: Un duel pour un siège Jeu 29 Mar - 13:33 | | A peine avait-il coupé la communication que Thais s’interposa. Il l’avait vu l’interpeler silencieusement, mais ne s’en était pas arrêter pour autant. Et a vrai dire, il aurait préféré qu’elle continue en silence. Montrer aussi clairement un désaccord dans une telle situation était la dernière chose dont il avait besoin. Son regard se durcit, et il répliqua vivement : Mourir d’une balle en posant le pied sur le Nemesis ou mourir dans l’explosion de l’Aurora, le résultat est le même ! Si tu as une autre solution je t’écoute, sinon contente toi de la fermer ! Des mots dur, surtout qu’ils savaient tout deux qu’il n’existait pas d’autre solution. Et lui savait que de toute manière, cela ne changerai rien, cela faisait trop longtemps qu’il attendait cette occasion, ce n’était pas pour faire machine arrière maintenant… Elle avait soulevé la possibilité que l’équipage refuse son autorité, même en cas de victoire. Il y avait pensé, mais se contenta de répondre d’une voix plus calme : Ce qui se passera après ce duel, c’est mon problème ne t’en fait pas pour ça… A peine avait-il finit sa phrase qu’une apparition eut lieux juste devant eux, en plein milieu du centre de commande. Cette petite mise en scène afficha un sourire sur le visage de SaYoLe, qui comprenait beaucoup mieux maintenant la réputation de vaisseau fantôme. C’était l’utilisation d’un don, sans aucun doute, ce qui corroborait ses informations selon lesquelles quasiment toutes les personnes à bords disposaient d’un don plus ou moins puissant. Ainsi donc il acceptait le duel. Voilà qui ôtait déjà un lourd poids de la conscience du capitaine. Parfois, la vie d’un homme se résumait à un coup de poker, un coup de génie qui restait dans l’histoire. Mais pour tous ceux qui avaient réussi, combien avaient échoué dans cette entreprise… Il tourna son regard vers Hanna, lui soufflant d’une voix étrangement calme et serreine. Tu es le maître à bord. Attend mes orders. Il se tourna ensuite vers Bragg et Thais. Elle avait imposé sa présence, même si de toute manière, il ne comptais pas aller sur le vaisseaux dans elle.Vous deux, vous venez avec moi. Dites à Larkin qu’il nous accompagne, et Bragg, récupère les mallettes s’il te plait. Et quelques minutes après voilà tout ce petit monde en route pour le Nemesis. Bragg était toujours aussi imposant, encore plus dans ce petit espace, et la mallette qu’il portait lui donnait un aspect étrange. Dans cet espace cloc, un silence pesant avait pris place. SaYole lui était adossé au mur de métal, les yeux clos, essayant de garder son calme. Une boule lui nouait le ventre, un mélange d’appréhension, de frayeur et d’excitation. Tout se jouera dans les prochaines minutes… Ce fut Thais qui brisa le silence, lui faisant ouvrir les yeux. Il tourna son visage vers elle et afficha un sourire rassurant. Et je gagne quoi si je réussis ? Une question à laquelle il se doutait que la réponse serai cinglante, mais il n’avait pu s’en empêcher. Peut-être était-ce sa façon d’évacuer le stress. Lors des derniers instant du court voyage, il avait croisé ses bras, c’était pencher en avant et avait juste fermé les yeux, dernier moment de calme avant la tempête.
Arrivé à bord, le groupe fut accueilli par des hommes en armes, dont beaucoup ne voyait pas d’un très bonne œil ce qui était en train de se dérouler. Ils furent conduits dans une grande salle ovale, ou deux personnes les attendaient. Les deux qui étaient apparu dans l’Aurora. Il en avait conclu que c’était la jeune femme qui avait ce don, et il se demanda un instant celui dont pouvait bien disposer le capitaine… Par instinct, il ferma son esprit à toute intrusion, et n’essaya pas d’aller chercher celui de ses interlocuteurs. S’il pouvait garder cet atout en réserve, c’était une bonne chose.
Les deux groupes s’observèrent un long moment, et quelques mots furent échangé, essentiellement des présentations. Une fois cela fait, SaYole décida de prendre la direction de tout cela.Un duel, un duel pour la possession du vaisseau de l’autre. Vous avez choisi l’endroit, à moi d’en choisir les armes.. D’un geste de main, il fit approcher Bragg qui ouvrit la mallette. Dedans se trouvait deux matraques et deux couteaux. Des équipements militaires standards, de quoi se battre sur un pied d’égalité. Il se doutait que l’homme qui lui faisait fasse avait eu un entrainement militaire tout comme lui, ce qui l’encourageait à accepter. Mais il n’avait pas finit. Cette sale dispose sans doute d’une caméra de surveillance. Je tiens à ce que ce duel soit retransmit aussi bien sur votre vaisseau que sur le mien, de cette manière, chacun pourra connaitre et reconnaitre le vainqueur, et pourra voir de ses yeux qu’aucune tricherie n’a eu lieux… Pourquoi il accepta ? Il n’en avait aucune idée… Sans doutes que tout comme lui, il avait besoin de temps en temps de justifier son rang après de ses hommes. Et l’homme en face de lui était une icône dans cette galaxie, avec sans doutes l’égaux qui allait avec, et le besoin sans doutes de vouloir prouver qu’il était encore totalement en place…
Puisque tout était résolu, il fallait y aller… Les armes furent donné au commandant alors que le capitaine lui tournait le dos, face à ses officiers alors qu’il se préparait. La boule au ventre ne l’avait pas quitté, mais il était prêt, il s’était entrainé pour ce moment, c’était son moment… Du moins, il l’espérait… Il rajustait sa tenue, vérifiant les sangles de sa tenue afin que tout soit en ordre pour ne pas le gêner de ses mouvements. Il retira sa ceinture de cuire sur laquelle était accroché son bolter, et laissa le tout à Thais. Il lui adressa un regard calme, chassant la pression d’une petite phraseOn ne me souhaite pas bonne chance ? Sans attendre une réaction, il saisit les armes, les fit jouer dans ses mains quelques secondes, puis se retourna vers son adversaire. Il dévia un instant son regard sur la jeune femme, espérant qu’elle reste en dehors de tout cela. Sa capacité d’illusion était impressionnante, il priait pour qu’elle n’utilise pas son don pour aider son capitaine… Il déporta ensuite ses yeux vers la caméra qui était dans un coin de la pièce, sachant qu’il étaient nombreux à regarder cela, dont des amis à lui à bord de l’Aurora… Se reconcentrant pleinement sur son duel, il soupira longuement comme pour se préparer et emplir ses poumons/ On y va commandant ? Et tout commença. Les deux protagonistes tournaient doucement l’un autour de l’autre, s’observant tout en effectuant de petit mouvement de leurs armes ou de leur bras, histoire de se chauffer, d’être assuré que leur corps tiendrai le combat. Tous deux semblaient à l’aise avec ces armes, sans doute leur entrainement. Ils utilisaient la matraque comme une protection et une arme, n’usant du couteau que pour un coup qui se voulait décisif.
Après quelques observations, les premiers assauts eurent lieux, et c’était SaYoLe qui ouvrit le bal. Très rapide repoussé par le commandant qui lui renvoya la politesse. Les échanges étaient rapide et précis, et seul le contacte entre les métaux venait résonner dans la pièce, coupé de temps en temps par le crissement des chaussures sur le sol. Les deux adversaires se valaient, bien que le Commandant du Nemesis semblait plus agressif, alors que SaYoLe lui semblait plus précis, mais moins à l’aise. Me combat marqua une petite pause quand la matraque fendit l’aire et manqua de peau de heurté de point fouet le visage du capitaine de l’Aurora. Son bon en arrière pour éviter l’assaut lui avait permis de se sauver d’un coup sans doutes fatal, mais pas son arcade sur laquelle la pointe de la matraque fouetta, lui ouvrant la peau, laissant couler un mince filet de sang. SaYoLe se redressa, s’essuyant l’arcade pour en chasser le sang et éviter qu’il ne coule dans ses yeux.
Et l’échange repris de plus bel, toujours avec violence et discipline. De coup-ci, ce fut SaYoLe qui put heurter violemment le genou de son adversaire, pas assez pour le casser, mais suffisamment pour voir l’homme fléchir un genou et être handicapé pour le reste du combat. Mais cela n’avait pas été gratuit, et le manche du couteau lui avait été renvoyé dans la tête et heurté la mâchoire, l’empêchant de donner la coup de grâce et surtout lui ouvrant les lèvres.
SaYole recula en observant sa proie un genou au sol se relever péniblement. La douleur devait être horrible et il était même étonné qu’il puisse se redresser. Mais la fin approchait. Un sourire sinistre se dessina sur son visage alors qu’il l’observait, ne détournant son visage que pour cracher son sang au sol. Il avait l’aire le plus mal en point, mais n’avait que des blessures superficiel, et son adversaire était ralentit par son genou… C’était le moment d’agir…
Délaissant ses protections mentales, il passa à l’assaut. Voilà la réelle mise en pratique de tout son entrainement sur son don. Juste avant sa première attaque, une vague mentale déstabilisa son adversaire, lui donnant pendant un centième de seconde l’impression de tomber, faussant ses appuis, l’empêchant de se préparer correctement à l’impact. Il para comme il put le premier assaut. Une seconde vague mentale lui donna l’impression d’une attaque sur la droite, une illusion courte mais suffisante pour une nouvelle fois le mettre sur le reculoir le temps qu’il comprenne que l’attaque venait de la gauche. Voilà tout son pouvoir, la capacité même dans un combat de se concentré sur un très court laps de temps pour influencer sur quelqu’un, pas assez pour prendre un avantage décisif, mais suffisant pour se mettre dans le bon sens de le marché. Toujours handicapé par son genou, le commandant ne pouvait que défendre, mais vendait chèrement sa peau.
Puis soudain, dans une ultime passe d’arme, tout se termina. SaYoLe parvint à lui assener un coup suffisant au visage avec la matraque pour avoir l’opportunité de lui entailler le bras de sa lame. Abandonnant son bâton de fer, il lui effectua un clef de bras sur l’endroit de la blessure et le mit à sa merci. Dos à lui, le commandant du Nemesis se retrouvait bloqué, une lame sous la gorge. SaYoLe reprenait doucement sa respiration qui était encore rapide du fait de l’effort. Son cœur battait encore à la chamade, et il pouvait presque sentir une frisson d’excitation dut à l’adrénaline lui parcourir le corps. Il ferma les yeux une seconde, profitant du moment, imaginant déjà les cris de joie dans les couloirs de l’Aurora alors qu’il se demandait comment réagissait ceux à bord du Nemesis.
Il força le commandant à pivoter pour être face à l’angle de la caméra, et SaYoLe y porta son regard. Il se demanda un instant si le son était également retransmit, mais n’avait pas le temps de s’en assurer. D’une voix forte, il déclara :En cet instant, suivant les règles de notre duel, le Nemesis change de commandant ! Et d’un geste sec, il tranche la gorge de sa victime et laissa tomber son corps. L’ancien commandant était mort avant même de toucher le sol. Il n’avait rien contre lui, mais ne pouvait se permettre de le laisser en vie. Les risques étaient trop grand, et il ne pouvait pas laisser quelqu’un comme lui en vie s’il ne voulait pas avoir à craindre une vengeance…
Il se tourna vers Bragg, Larkin etThais qui l’observait. Il ne leur adressa aucun sourire, aucune remarque, mais une voix résonna dans la tête des trois officiersRejoignez-moi… Un ordre simple, une demande claire. Bragg fut le premier à avancé, très vite suivit de Larkin. Les deux savaient que leur capitaine avait un don, mais le regard de Thais démontrait clairement sa surprise, aussi il rajouta à son adresse toujours mentalementJe répondrai à tes questions après… Et elle le rejoignit. Entouré de ses officiers, il leva sa lame encore sanglante vers la camera et déclara.Je suis SaYoLe, et je suis votre commandant ! Et d’un ordre mentale, il ordonna à Larkin de lever son arme et de tirer sur le camera pour mettre fin à la transmission. Il se demanda une nouvelle fois si le son était bien transmit, mais ce n’était pas le plus important, la mise en scène primait sur le reste. Il se tourna alors vers la frêle jeune femme qui observait le corps de son ancien commandant. Mène nous au poste de commandement, et fais convoqué les officiers ou se qui en fait office. Je veux les voir… |
| | | | | Sujet: Re: Un duel pour un siège Jeu 29 Mar - 22:13 | | Alice ne voulait pas ce combat. Elle aurait voulu que le commandant ne risque pas tout pour son simple orgueil. Comment pouvait-il être si stupide bien que l'appat en vaut la peine ? Il y avait trop de chose en jeu, bien trop. Quelque chose venait de se briser en elle. Pragmatique et antisociale de nature elle favorisait l'intellectuel au sentiment. Le choix était simple. Apte ou pas apte ? Et la réponse l'était tout autant. Le commandant par une telle stupidité n'était pas apte. Il n'était plus capable de commander un tel bâtiment s'il le sacrifiait pour relever un défi aussi stupide et puéril. Le vaisseau méritait bien mieux que ça. Pourquoi réagissait-il ainsi ? Incapable de comprendre les sentiments si naturels chez les autres elle les analysait pour comprendre ceux qui jaillissaient en elle en ce moment. Rien qu'à voir l'inquiétude dans les yeux de cet homme, elle savait qu'il doutait aussi. Et pourtant il se refusait à renoncer. Lorsque l'autre type arriva le commandant ferma les yeux et les rouvrit, déterminer à remporter ce combat. Avait-il vu un danger en cet homme à l'âme si similaire à la sienne ? Que voyait il avec son don de télépathie ? Alice n'en savait rien. Elle se contenta d'observer des types bien en trop les suivre alors qu'on leur avait dit de ne pas venir. Irritée, si elle loupa la première personne, les autres durent rester à la porte. Tout bonnement parce qu'elle utilisa son démon pour les propulser ailleurs et les empêcher d'entrer. Lentement Alice tourna des yeux noirs d'encre vers l'humaine parvenue à entrer. Son âme était troublée... Inquiète ? Normal qu'elle soit inquiète.
Le combat n'avait pas cessé mais elle ne voulait pas voir ça. Elle fixait la jeune femme comme si celle-ci aurait pu essayer quelque chose en douce dans le dos de son commandant. Elle aurait pu essayer. Alice ne la connaissait pas, elle s'en tenait à ce qu'elle voyait. une aura troublée et hésitante était dangereuse, cela elle l'avait rapidement comprise. Il fallut bien pourtant qu'elle reporte son regard sur le combat et là ses yeux redevinrent bleu de stupeur. Elle rêvait ou quoi ? pourquoi son commandant n'était-il pas encore parvenu à détruire mentalement ce type ? Son âme restait toujours calme et cela l'inquiétait car plus ce calme perdurait, plus l'aura par contre du commandant actuel se troublait. Il était inquiet... ? Il allait perdre donc.
* Les choses sont trop prévisibles parfois * Songea-t-elle alors que l'inconnu commençait enfin à faire vibrer son aura, seule preuve qu'Alice avait de savoir quand quelqu'un utilisait son don ou non. Et il l'emporta facilement. Enfin facilement... Finement, plutôt.
Le commandant actuel... l'ancien commandant plutôt aurait du l'écouter lorsqu'elle avait dit qu'il lui était similaire. Ca l'irritait tant que ça de savoir qu'il y avait un autre télépathe que lui ? Au point d'en devenir incompétent ? Ce qui état fait était fait, le Némésis ne pouvait se permettre de subir les incompétences d'un homme pareil, elle le savait. Alors pourquoi avait-elle mal ? Le trouble s'installait en elle et la submergeait comme une vague lourde épaisse et froide. Sa gorge se serrait comme un poids l'empêchant de respirer mais aucune larme ne parvenait à couleur. A vrai dire, elle n'avait pas pleuré depuis plusieurs années et cela n'arriva pas même maintenant. SOn intellect préférait rester neutre pour se protéger alors pourquoi bon sang une partie d'elle se déréglait comme ça ? Il y avait franchement une part de connerie dans la situation humaine. De dépit elle sorti de sa torpeur en sentant un regard appuyé sur elle. Le regard d'un type qui venait d'assassiner la seule personne à s'être occupée d'elle comme un parent. Ca avait si peu de valeur que ça sur le Némésis ? Muettement elle lâcha un oui docile mais le sas de la porte qu'elle avait fermé aux hommes et qui avait du être rouvert lorsqu'elle avait craqué et suivit le combat s'ouvrit sur une mael bandée au front et au bras qui ne fit pas le moindre écart d'émotion. Elle alla juste comme d'hab poser sa mains sur le cadavre pour vérifier les faits. Enfin les faits... Officiellement à tout les coups elle dirait avoir vérifié que le corps avait la même mémoire que ce qui avait été affiché dans les caméras mais alice savait qu'elle avait surtout du crever d'envie de savoir ce qui était passé par la tête du défunt.
Haussant les épaules comme si ça ne la regardait plus, Alice s'efforça de refouler son trouble et se dirigea vers la salle des commandes jusqu'à une table de contrôle où elle effleura une orbe qui s'illumina à son contact. le doigt posé dessus elle parla calmement et d'une voix neutre.
- Ici Alice, cartographe du némésis. Alice ferma les yeux, agacée d'être aussi troublée et faible et refoula à nouveau une vague d'émotion qui menaçait de la submerger. Ca allait passer. Ça passerait parce qu'elle le voulait un point c'est tout. Les officiers supérieurs et capitaines de section sont convoqués en salle des commandes sur ordre du nouveau commandant.
Par pure ironie elle avait été tellement secouée pour une fois qu'elle n'avait même pas retenu le nom de celui-ci. Non il fallait vraiment qu'elle se reprenne. Elle n'était plus une gamine... Du moins essayait-elle de s'en persuader. Elle ne rajouta rien, tous savaient déjà pourquoi ils étaient convoqués surement. Elle, elle alla s'asseoir dans un fauteuil et n'en bougea plus.
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Mael était agacée que tout n'aille pas selon ses plans. La seule chose qui l'intéressait était la cause. SA cause. Mais enfin qu'est-ce que cet abruti avait fichu ? Elle trouva une réponse mais cela e la convainc pas. Soi disant que le Némésis avait besoin du meilleur et que s'il ne l'était pas cela ne suffirait pas pour les ambitions du Némésis. Et alors ? Qu'est-ce qu'on en avait à foutre si le nouveau commandant avait d'autres but qu'arrêter les centres Aera ? Qui vengerait Ryan ? Elle se releva et tanga un peu mais son orgueil à elle la forçait à ne pas montrer de faiblesse aussi même en piteux état se remit-elle d'un coup pour ne montrer aucune faiblesse.
- Mael, anciennement bras droit de feu le commandant. Je vais vous conduire en salle de commande.
Plus raisonnable qu'Alice, Mael se doutait que la femme-enfant avait du être pas mal secoué par cette perte et ne pas s'être aperçue de laisser sur place le nouveau commandant. Ca lui passerait surement très vite. En attendant Mael ignora l'appel qu'on entendait dans les ondes et les infirmiers accourant pour qu'elle retourne s'asseoir. SI elle avait comprit elle était convoquée non ? Mission rude ou non Ryan apparut bientôt dans un faisceau lumineux et alla les calmer avec un sourire joueurs et charmeur aux lèvres.Une fois en salle des commandes Mael s'adossa au mur et leva une main pour la placer paume contre le mur entre son cou et son épaule. Les souvenirs des lieux lui re-disait que els évènements étaient vrais. C'était un tic chez elle après avoir été victime des faits falsifiés par l'Aera Center.
Allait-elle perdre son poste ? Cela la femme s'en moquait éperdument. Elle observa Ryan venir se poser près d'elle et les officiers et autres chefs entrer un à un tandis que le pilote et sa compagnie d'assistant observaient tout cela d'un regard plus qu'étonné. La cause devait survivre... Tout jusqu'aux fondation de ce vaisseau avaient vécu pour ce but. Il ne fallait pas que cela cesse... Et ça ne cesserait pas, d'une façon ou d'une autre. Ryan, la création mémorielle qu'elle avait fait lui caressa l'épaule pour la rappeler à l'ordre et elle observa le nouveau commandant venir se placer sur une estrade où se trouvaient le fauteuil de l'ancien commandant du némésis. le sien maintenant... Attendez, il allait en plus leur mettre des importants favorisés aux postes de supérieurs ? Ils ne connaissaient même pas le bâtiment ! Une idée qui passa comme les autres, Mael ayant un certain don pour s’acclimater de ce qui appartenait au passé... Un talent d'adaptation qui lui avait valut son poste jadis. Avait... Elle était curieuse de savoir ce qu'il allait arriver à présent. |
| | | | | Sujet: Re: Un duel pour un siège Ven 30 Mar - 0:08 | | Le Sanctum lui, était absent durant les faits. Envoyé en opération extérieur afin de mettre hors d’état de nuire un centre de l’Aera, comme à son habitude. L’opération s’était déroulé sans encombre, aucune perte, rapide et efficace. Les troupes commençaient à rejoindre leur vaisseau, dirigées par Faust et Zack, placés à leur tête. Leurs pas étaient rapides sans être précipité, pourtant, à peine arrivés, la passerelle était déjà déployée, sans même l’accord du Capitaine. Il retira son casque, et en haut de celle-ci, il aperçu l’un de ses hommes, affolé visiblement, alors qu’il courait vers son Capitaine.
« Chef ! Chef ! Une message étrange venant d’un vaisseau alentours ! »
Faust fronça les sourcils avant d’accorder un regard à Zack. En bas de la passerelle, il ordonna à ses troupes de rentrer dans le Sanctum, attendant, lui et son Second, que tous rentrèrent.
« Allez on se bouge le cul !! »
Une fois tous à l’intérieur, Zack prit la suite, puis Faust qui ordonna de fermer la passerelle. Le message retentissait dans le vaisseau. Visiblement, ils avaient à faire à un message transmis sur toutes les lignes alentours. Le silence se fit, à la demande de Faust.
«... Et des unités d’interventions expertes en leur domaine... Je m’adresse au commandant du Nemesis. Je vous propose un marché. Un duel qui nous opposera avec un terrain et des armes définies. Le vainqueur obtiendra le contrôle du navire de l’autre… Je vous laisse le choix entre le terrain et les armes, je conclurai les conditions ensuite… C’est une occasion que vous n’aurez pas tous les jours, et si vous n’êtes pas capable d’accepter ce duel, c’est que vous n’avez pas votre place sur votre fauteuil actuel.... »
Faust n’était pas arrivé suffisamment tôt pour entendre la totalité du message.
« C’est quoi ce bordel ?! ... C’est qui ce type ? »
L’un des hommes restés à bord lui fit part de ce qu’il avait entendu pendant son absence.
« Il se nomme Sayole et est capitaine d’un vaisseau ... euh ... L’Aurora Spei je crois. A priori, il y a eu un affrontement entre le Némésis et lui. » «Et il se permet de jouer sur l’égo du Commandant... Putain. »
Il commença frénétiquement à se dirigé vers la salle de commande, suivit de Zack alors qu’il demanda à l’un de ses hommes de lui donner «l’oreillette» qu’il installa sur son oreille avant de lui donner son casque qui le gênait au plus au point dans un moment pareil.
« Grouilles toi, m’attends pas pour décoller ! »
Une oreillette spécialement ouverte sur le canal de la salle de commande, et quelques secondes plus tard, quelques secousses se firent ressentir, le Sanctum décollait. Le Capitaine accéléra son pas jusqu’à courir dans le long couloir traversant le vaisseau et arriva précipitamment près de la salle, criant aux deux hommes présent d’ouvrir «cette putain de porte», car il n’attendrait pas patiemment d’appuyer sur le joli bouton bleu pour qu’elle s’ouvrir. L’un d’eux s’exécuta, alors que son Capitaine passa devant lui à une vitesse certaine. Une fois arrivé dans la salle, il s’exclama :
« On a quoi d’autre comme info ? » « Aucune Capitaine. Juste ce message, et depuis plus rien. »
Faust fronça les sourcils et soupira. Cela n’augurait rien de bon, rien de bon du tout. Il prit une grande respiration afin de se calmer, se dirigeant vers son pilote, il prit place derrière lui en posant sa main sur le dossier de son fauteuil.
« Accélère le mouvement. » « Bien Chef. »
Et il s’exécuta de suite. Faust se dirigea vers son endroit fétiche, s’adossant au pan de mur sur lequel il avait l’habitude de se poser. De là, il avait une vue d’ensemble de la salle. Croisant les bras, il fronça les sourcils. Dans tous les cas, le Némésis serait sortit vainqueur de cette attaque, et ce défi en devenait mesquin. Comparé à tout à l’heure, Faust avait reprit un calme parfait, il se devait de le paraître devant ses hommes du moins. Il n’avait donné d’ordre à personne, il n’y avait pas lieu. Il lui fallait simplement rejoindre le Némésis. Un long moment passa, le temps nécessaire pour revenir sur le vaisseau. De nombreuses longues minutes passé en silence, et puis l’un de ses hommes l’interpela.
« Chef ! On a une transmission vidéo venant du Némésis. » « Envoie la sur l’écran central. »
Une sorte d’écran holographique, à l’endroit où se trouvait les cartes également. Faust s’approcha un peu et se plaça en face de celui-ci, alors que ses hommes se retournèrent pour l’observer également. On y voyait le commandant, face à un homme visiblement menaçant.
« Putain, il a accepté ?! »
Incrédules, ils étaient tous face à la scène. Le Commandant et son assaillant se tournèrent autour, et le combat débuta. Les hommes s’exclamèrent dans la salle de commande. Pas Faust. Il observait la scène avec intérêt, le regards perçant, sourcils froncés, suivant tous les gestes des deux hommes. Cette scène le tenait en a haleine, sa gorge se serrait. Pour lui, l’issue ne faisait pas de doute, mais il ne pouvait s’empêcher de s’imaginer le pire. Mais surtout, il espérait que ce n’était pas une question de vie ou de mort, bien qu’il était assez lucide pour savoir qu’un tel défi ne révèlerait qu’un seul combattant vivant.
Ses hommes continuèrent à s’exclamer face à la scène.
« Vos gueules ! »
Et là, plus un bruit. Faust avait horreur du brouhaha permanent que ses hommes créaient quand ils étaient face à une scène aussi importante que celle-ci. Et le combat continua, dans un silence pesant mais nécessaire. La bouche du Capitaine s’entrouvrit quand il vit son Commandant perdre de sa vigueur, et même perdre carrément le dessus. Ses sourcils se froncèrent davantage, son visage se crispa et sa haine grandissait à mesure que le combat se déroulait. L’Assaillant avait prit très largement le dessus jusqu’à l’avoir à sa merci. L’issue approchait.
« En cet instant, suivant les règles de notre duel, le Némésis change de commandant !» « Non non non non non ... » Marmonna-t-il.
Et la note finale sonna. Faust, immobilisé, ne pouvait détourner son regard de l’écran holographique. Quelques instants plus tard, l’homme fut rejoins par ses hommes alors que Faust le fixait à travers l’écran. Les yeux rivés sur lui, sans ciller une seule seconde alors qu’il leva sa dague vers la caméra.
« Je suis SaYole, et je suis votre commandant. »
Un tir, puis plus rien. Finalement, la majorité des hommes de Faust glissèrent leur regard jusqu’à lui, se questionnant sur son état. Il resta quelques instants observant l’écran brouillé puis se tourna vers son pilote et s’exclama :
« On arrive dans combien de temps bordel ?! » « Trois minutes Chef. » « J’veux qu’on y soit dans une minute. Non négociable. »
Il n’attendant pas de réponse qu’il se dirigea vers la portes de sortie en invitant Zack à le suivre. Ils se dirigèrent vers la sortie du vaisseau et n’attendirent que quelques instants avant de ressentirent les secousses qui indiquait leur arrivée. Il fit se déployer la passerelle et donna ses ordres après avoir appuyé sur son oreillette pour réouvrir le canal.
« Je vous garde en contact mais personne n’agit sans mon ordre. »
Il descendit la passerelle et posa le pied sur le sol du Némésis et entreprit un pas rapide et déterminé.
« Ici Alice, cartographe du Némésis. »
En entendant la voix d’Alice, Faust se stoppa net, tendant son bras devant Zack pour qu’il en fasse de même. Dans un premier temps, une vague de soulagement parcouru le Capitaine, elle au moins était toujours en vie. Mais par la suite il apporta toute son attention à l’annonce qu’elle allait faire.
« Les officiers supérieurs et capitaines de section sont convoqués en salle de commandes sur ordre du nouveau commandant. » Une annonce qui amplifia l’agacement et la colère que Faust pouvait ressentir envers ce SaYole. « Putain, il prend déjà ses aises... » Il reprit sa route, suivit de Zack, en direction de la salle de commande alors que tout ceux non convoqués se décalait tous de leur passage, laissant place à leur marche frénétique. Une fois devant le sas d’entrée, il frappa d’un coup brutal le bouton, ouvrant la porte avant de s’engouffrer dans la salle silencieuse.
« C’est quoi ce !!! Bordel ... »
L’intensité de son dernier mot fut plus qu’estompé. En effet, son regard balayant la salle avait été spontanément stoppé lorsqu’il croisa un visage familier. Celle qu’il avait rencontré il y a quelques temps. ‘Putain, mais qu’est-ce qu’elle fou la celle-là ?...’ Il plissa son regard en le glissant finalement sur le nouveau commandant, se posant tout de même mille et une question sur elle. Surtout qu’il ne digérait pas le fait de la trouver contre lui après ce qu’il s’était passé. Son regard dériva un court instant sur elle, lui lançant un regard assez ... Froid. Il est vrai qu’il ne s’était jamais retrouvé dans une situation pareil, le mettant face à une ennemie qui fut autrefois dans son lit. Mais peu importe, son regard tout aussi froid se posa sur ce fameux SaYole, qui ne lui revenait pas d’ailleurs, et il s’avança un peu avant de s’exclamer :
« Et explique moi pourquoi je devrais me cuter sur une chaise et t’écouter sagement après ce que s’est passé ?! »
Non, il n’avait pas tout à fait peur de risquer sa peau, mais il fallait qu’il gueule. Il n’allait pas se permettre de se lancer pour le buter non, après tout, il avait quand même été assez puissant pour assassiné le Commandant, il fallait se méfier de lui... |
| | | | | Sujet: Re: Un duel pour un siège Ven 30 Mar - 22:41 | | Un de moins. Une fois de plus, l'unité d'assaut du Némésis avait triomphé d'un centre de l'Aera. Avec un peu de chance, l'Aera allait commencer à paniquer devant une activité de plus en plus forte de la part des insurgés. Et qui dit panique dit erreurs, ce qui permettrait à Zack d'effleurer son but du bout des doigts: Détruire toute présence de l'Aera sur Terre. Pour l'ancien cobaye, un sentiment de vengeance était omniprésent depuis que Faust qui était désormais son chef l'avait sorti de ce laboratoire dans lequel, et ce pendant 13 ans, il devait s'exercer à maîtriser son don. Bref, Zack pût une nouvelle fois satisfaire son ego en exécutant les missions les plus dangereuses du Némésis sans avoir subi aucune perte dans son équipe. Pas qu'il soit attaché aux autres membres de l'équipage du Sanctum, mais l'équipe actuelle ne le dérangeait pas, et avait le mérite d'être efficace. De nouveaux membres pourraient s'avérer moins bon alors autant garder ceux-ci. Alors qu'ils rentraient de mission, un garde vint interpeller Faust au sujet d'un étrange message. Une fois de plus, Faust répondit avec sa gracieuseté naturelle, ce qui eût pour effet de faire soupirer Zack. A ce moment, Faust ordonna à Zack de prendre la commande pour le groupe qui rentrait. Alors que son chef partait, le jeune homme fit donc l'inventaire des équipements utilisés, cassés, abîmés, perdus. Une tâche qui l'énervait passablement, mais pour une fois, quelque chose attira son attention. La voix d'un homme que le second ne connaissait pas, qui provoquait le commandant du Némésis en duel:
-Je m’adresse au commandant du Nemesis. Je vous propose un marché. Un duel qui nous opposera avec un terrain et des armes définies. Le vainqueur obtiendra le contrôle du navire de l’autre… Je vous laisse le choix entre le terrain et les armes, je conclurai les conditions ensuite… C’est une occasion que vous n’aurez pas tous les jours, et si vous n’êtes pas capable d’accepter ce duel, c’est que vous n’avez pas votre place sur votre fauteuil actuel....
*Ils jouent sur l'orgueil du commandant... J’espère qu'il a assez de bon sens pour refuser. Si l'autre gars dit ça, c'est qu'il n'a aucune chance...* Se dit Zack.
Evidemment, Faust dit tout haut ce que Zack venait de penser. Comme d'habitude. C'est en voulant se frotter le visage que Zack comprit qu'il avait toujours son masque shinobi. Pour vous la faire courte, c'est un masque qui ne recouvre que le visage, en l'occurrence, celui-ci est blanc avec une éclair rouge sur l'oeil droit qui est représenté par une fente. Le jeune homme se plaisait à le mettre car il trouve que delà fait référence à l'aspect "fantôme" qu'ont les insurgés. Il n'eût pas le temps de l'enlever, et d'ailleurs ne voulut pas l'enlever, au cas où une urgence se ferait ressentir. Bref, revenons à nos moutons: Zack se contentait de suivre Faust, en silence.
Puis le vaisseau pût retransmettre la vidéo du duel en direct. Alors que les membres de l'unité s'agitaient en même temps que les rebondissements dans la bataille, Zack, adossé au mur se contentait de réfléchir. Pour lui tout était limpide, le commandant du Némésis se contentait de faire "mumuse" avec son rival. Il ne pouvait pas perdre. Et de toute façon, même s'il perdait le duel, et se faisait destituer de son poste, le commandant reviendrait, avec ses insurgés les plus fidèles. D'autant plus qu'un couteau pouvait asséner un coup fatal mais pas forcément mortel et l’intrus n'aurait pas le cran d'assassiner un homme à terre. Dans tous les cas, les insurgés étaient vainqueurs à long terme. Seulement, toute sa théorie s'effondra. Elle s'effondra en même temps que le corps sans vie du commandant du Némésis, exécuté alors qu'il était à genoux, dos au salop qui l'avait tué. Soudain, les petits objets autour de Zack commencèrent à vibrer: il était énervé. Et ce même personnage osait dire tout de suite après:
-Je suis SaYole, et je suis votre commandant.
-Et tu va devoir t'expliquer, crois-moi... Marmonna le jeune homme, furieux.
Alors Alice envoya à tout le monde cette convocation:
- Ici Alice, cartographe du Némésis.Les officiers supérieurs et capitaines de section sont convoqués en salle des commandes sur ordre du nouveau commandant.
Parfait, voilà l'occasion idéale pour s'expliquer. Alors que le Sanctum aborda le Némésis, Faust, surexcité, marchait d'une vitesse effrénée, et c'est tout juste s'il ne courrait pas.
-C’est quoi ce !!! Bordel ...
Zack regarda l'homme qui avait tué le commandant droit dans les yeux. Alors c'était lui, un homme imposant et également intimidant, il fallait l'avouer. Zack le regarda dans les yeux et insista. C'est à ce moment précis qu'il comprit: le fin stratège qui était en face de lui avait tout prévu. Il savait qu'il avait de grandes chances de réussir, comment et pourquoi, Zack ne le savait pas encore. Il avait dû être renseigné sur le caractère de l'ancien commandant du Némésis. Alors un mélange de colère et une envie de revanche s'empara du jeune homme, mais il contrôla rapidement ces deux émotions. Lorsque le regard de SaYole se posa sur Zack, ce dernier avait comme l'impression d'être sondé par ce regard qui semblait assez intéressé. L'insurgé se demanda alors jusqu'où pouvaient s'élever les pouvoirs de ce militaire très bien entraîné. En regardant cet homme, Zack se demanda: *Qu'attends-tu de nous...*
Il était accompagné d'une femme, plutôt ravissante, mais qui portait une arme dans le dos, ce qui déplut fortement au second du Sanctum, étant donné que personne d'autres n'était armé, en effet ni Faust ni lui n'avaient pensé à s'armer, voulant se rendre au point de rendez-vous le plus vite possible. Il tourna alors la tête vers son chef, et vit que ce dernier fixait étrangement et tour à tour la femme et le dénommé SaYole. C'est à ce moment que Zack ressentit une étrange boule dans son estomac. Malheureusement pour lui, il n'avait jamais eut de relations amicales, voir plus. Mais s'il en avait eu, il aurait ressentit que cette sensation était le fruit de la jalousie et de la colère, celle d'un homme qui se sent trahi, mais également de la tristesse, signe d'une relation entre deux personnes qui ne pouvait qu'échapper totalement au jeune insurgé. Mais cette sensation fût brisée par la prise de parole de Faust, et pour une fois, son second l'en remercia intérieurement.
-Et explique moi pourquoi je devrais me cuter sur une chaise et t’écouter sagement après ce que s’est passé ?!
Zack profita alors de ce moment pour désarmer la demoiselle. Il leva sa main, paume contre le plafond, et alors l'arme accrochée dans son dos commença à trembler puis se détacha de sa combinaison pour rapidement venir se poser dans les mains de Zack, qui la posa sur la table. A ce moment là, une unité venant de l'Aurora Spei intervint dans la salle.
*Les cameras de la salle...* Pensa Zack, énervé de ne pas y avoir pensé dans le feu de l'action.
Alors l'unité se déploya autour des officiers, créant un petit air de panique chez eux jusqu'à ce qu'ils se rendent compte que les soldats cherchaient plus à encercler Zack. Alors que leurs armes étaient braquées contre le jeune homme, celui-ci avait peur bien sûr, mais parvenait à maîtriser celle-ci. Au pire, si ces soldats tiraient, ce serait pour l'insurgé une excellente manière de voir jusqu'à combien de balles pouvait-il arrêter. Mais il n'eût pas trop le temps de réfléchir là-dessus, puisque SaYole avait déjà levé la main, signe qu'ils ne devaient pas tirer. Zack esquissa un sourire et ne put s'empêcher d'avoir un sentiment de satisfaction: son plan marchait. Satisfait, Zack prit la parole:
-Maintenant, la discussion peut débuter. Vous prenez ce vaisseau, OK. Mais qu'allez vous faire de notre équipage? Vous venez de prouver que votre but n'était pas de nous tuer. Or, cela veut dire que vous avez besoin de nous, et je me demande bien pourquoi. Tout le monde connait le but des insurgés, ce qui veut dire que nous avons peut-être un but en commun. Or, si je pense avoir vu juste pour vous, ça peut ne pas être le cas pour votre seconde. Et si ce n'est pas le cas pour elle, cela veut dire que cela peut ne pas être le cas pour la moitié de votre équipage. Alors sachez que si vous êtes désormais notre commandant légitime, pour ma part je n'hésiterais pas à tuer la moitié de l'équipage qui se mettra en travers de notre route.
Si le masque cachait le visage de Zack, il ne pouvait pas empêcher SaYole de le sonder. Heureusement Zack ne voulait pas le tuer, cet homme avait du charisme c'était certain. Reste à savoir quel était son but. Zack avait bien sentit une tension entre SaYole et sa seconde, ce qui l'étonna. En général, les seconds avaient plutôt intérêt à savoir cacher leurs émotions, ce qui voulait dire que quelque chose la touchait beaucoup, quoi? Il ne savait pas, peut-être ne voulait-elle pas ce duel, tout comme la majorité des insurgés ne voulaient pas ce duel. Il les regardait tour à tour, et comprit que cette femme pouvait potentiellement être le talon d’Achille du commandant.
Une atmosphère de tension s'empara alors de la salle, certains des officiers déjà assis laissaient transparaître une peur tout à fait palpable. Peut-être la première exécution d'un des officiers. Zack avait prit un gros risque, mais si SaYole était comme l'ancien commandant, l'action du jeune homme avait autant plu que déplu au nouveau commandant. Car s'il lui fallait des hommes d'action, Zack venait de prouver qu'il en était un. D'ailleurs ce dernier préféra rester debout, alors que la plupart des derniers officiers s'étaient d'ores et déjà installés sur leur fauteuil, droit, une main sur le dossier de son fauteuil, revêtant son manteau noir et le masque shinobi cachant son identité, il attendait une réponse convaincante de ce nouveau commandant. |
| | | | | Sujet: Re: Un duel pour un siège Dim 1 Avr - 16:06 | | - Spoiler:
[ Hey alice, empêcher les mecs d'entrer, c'est bien, mais du coup, Braag il fait comment pour donner les armes hein? Bon heureusement que je suis la, on va dire.]
L'arrogance de Sayole ne la faisait pas rire. Que gagnait il s'il survivait? De quoi nourrir son ego pour la fin de ses jours sans doute. Ce n'était pas un manque de foi dans ses compétences qui la laissait si mal a l'aise, mais plutôt l'incompréhension de son jeu. Elle n'y voyait pas de fin "heureuse"; pas de victoire pour eux. Croyait il vraiment pouvoir s'imposé à un vaisseau et à tout ses hommes? Quand bien même il vaincrait? Ils auraient rapidement l'occasion de s'en apercevoir. Elle garda le silence, c'était sans doute la meilleur réponse qu'elle pouvais lui donner, sa désapprobation. On les accueillit avec la même animosités qu'ils avaient à leur égard. Sans un mot. Dans la salle ou ils furent conduit, deux personnes, un homme qu'elle supputait être le capitaine, et cette femme qui avait servit d'intermédiaire. La porte se referma derrière elle, et elle se retourna, sourcils froncés, énerver de constaté que ses comparses n'avaient put pénétrer le lieu. Qu'il leur soit fait le moindre mal... L’âme de la jeune femme vibrait, tendue comme la corde d'un arc prête à se relâché. Il était étrange de constaté la figuration de ce lieu, et leur deux couples, si semblable que tout opposait. Ce commandant se battait par orgueil, Sayole avait quant à lui, toutes leur vies entre les mains. Il aurait pourtant été si simple de se montrer fourbe, de donner un coup de pouce au destin... D’empêcher cet homme inconnu, de briser celui qu'elle aimait. Mais la déclaration de Sayole lui empêchait toute traîtrise. Il serait seul face à son destin... Elle approcha, et ouvrit la mallette qu'elle transportait depuis un moment, découvrant en même temps que les autres le choix qui avait été celui de Sayole. Pourquoi l'avait il tant tenu à l'écart? Elle s’efforça de ne rien laissez paraître de son trouble, de sa colère, mais surtout de sa peur. Sayole s'était tourné vers elle, un sourire aux lèvres, comme si rien de tout ceci n'avais d'importance. Lui demandant de lui souhaiter bonne chance. Elle ne répondit pas a son sourire. Elle pris le temps de déglutir, afin de maîtrisé parfaitement le son de sa voix, qui sonna grave, maintenue, comme froide. Quand il pris ses armes, elle se tourna vers l'autre commandant qui en fit de même, puis referma la mallette avant de s'écarter. Son regard fixa un moment la jeune femme présente. Sans doute connaissait elle le même tourment que Thais... Aurait elle les même scrupule à influencer le destin? Qu'avaient ils a perdre, pour leur part? L'Aurora ne saurait crier vengeance. La crédibilité peut être... Il fallait espérer que cela la retienne. Le combat débuta, et les deux femmes vibraient à son rythme. Thais tressaillit quand le couteau trancha la chaire, le visage. Rester ainsi sans bouger lui demandait un effort plus que considérable. Qu'aurait elle fait, si Sayole s'était trouvé à la place de ce commandant? Aurait elle prié pour sa vie? ou se serait elle contenter de rester droite, froide, observant la mort d'un homme si chère... Le soulagement était indescriptible, alors que son Capitaine tenait enfin l'issue de ce duel dans ses mains. Elle ferma les yeux, et sa posture se détendit légèrement, remerciant elle ne savait quel dieux, de lui avoir accorder cette victoire. Elle rouvrit les yeux. Sayole avait sa lame sur la gorge du commandant. Elle ne lut aucune peur dans les yeux de celui-ci, de l'incompréhension peut être, mais il semblait être résigné. Télépathe à ce qu'on racontait. Peut être avait il vu en son assassin quelqu'un à sa mesure, quelqu'un a qui il n'avait pas peur de confier son oeuvre. Elle voulais le croire. Dans sa tête, une prière silencieuse raisonna. Ne le fait pas. Mais il était déjà trop tard, la lame vint saisir la peau à découvert, si fragile, rependant le sang sur le sol. Il ne pouvais y avoir deux commandants, le laisser en vie était un trop grand risque, elle le savait. Les portes de la salle se rouvrirent à cet instant. Thais observa le sang se répandre à ses pieds, puis la visage de cette jeune femme qui semblait légèrement perdu, alors que venait de s'écrouler un monde de certitude. Elle n'avait pourtant pas l'air de vouloir tenter quoi que ce soit. Elle reposa son regard sur Sayole, qui l'observait également. Heureuse qu'il soit en vie. Une voix raisonna alors dans sa tête. Sa voix. Mais ses lèvres n'avaient pas bougés. Elle en était certaine. Sans doute l'avait elle imaginé... Mais Braag et Larkin s'avancèrent, pénétrant dans la salle pour le rejoindre, sans surprise apparente. Elle fronça les sourcils, interdite. Et la voix raisonna de nouveau, comme venant de l’intérieur d'elle même. Il la fixait, et elle lut dans ses yeux qu'il s'adressait bien a elle, lui promettant des explications. Elle trembla légèrement, alors qu'un mélange d'incompréhension et de colère naissait en son sein. Comment pouvait il lui avoir toujours caché ce fait. Il était télépathe, seul un télépathe pouvais faire cela. Comment se faisait il qu'elle n'en ai jamais rien sut, et pourquoi Braag et Larkin avaient l'air de ne point s'étonner, alors qu'elle même, sa seconde, en ignorait tout. Que voulait dire tout cela? Combien de mensonge? Que savait il, s'il était capable de s'introduire dans sa tête? Nombre de fois il l'avait repoussé, attisant pourtant son désir par ses attitudes ambiguës... Avait il put à se point se jouer d'elle? Une pointe de douleur apparut sur son visage. Trahison. Elle baissa la tête, cachant son trouble avant de venir se placer à son côté, enjambant avec un grand respect le défunt. Il avait intérêt a avoir une bonne explication, car elle n'en voyait aucune qui pourrait la satisfaire. Elle se redressa, et fixa à son tour la camera, contribuant à la mise en scène qu'il avait lui même voulut, jusqu'à ce que Larkin ne la détruise. Elle porta alors son regard sur les deux hommes qui l'accompagnait, chargé de reproche. Sayole demanda alors à être conduit au poste de commandement, et à ce que les officiers du Nemesis soit convoqués. Elle espérait qu'il ne fasse pas d'erreur. Trop tôt, beaucoup voudraient sa tête. Mais quelque part, il fallait que ce soit fait. La jeune femme opina du chef, et sur ce fait, entra une blonde, tête bandée, qui s'accroupie près du cadavre. Combien pleureraient sa perte? La jeune femme qui avait fait son apparition etherique avait disparut, tandis que cette autre penché sur le corps en vérifiait sa mort. Dans tout le vaisseau retenti une voix, celle de la jeune femme qui leur avait confié l'accord. Alice. Cartographe. Son pouvoir expliquait sans doute sa place. La blonde se redressa alors, se présentant sous le nom de Mael, seconde du vaisseau, du moins jusqu’alors et proposant de les guider ou ils le souhaitaient, et ils suivirent. Thais n'aimaient la la situation. Ce vaisseau était trop grand, remplit de trop de monde qui souhaiteraient bien vite leur mort. Mais elle ne pouvais désavouer Sayole pour l'heure, pas ici. Et puis... S'il était dans sa tête, nul doute qu'il savait déjà tout ceci... Elle monta à sa suite sur l'estrade, venant se placé à sa droite, observant la pièce se remplir peu à peu d'homme et de femme, qui avaient répondu à l'appel. Voyant se peindre sur leur visage la colère, la stupeur ou encore la tristesse. La salle se tenait la, silencieuse, suspendu à leur lèvre, dans l'attente de ce que leur réservait l'avenir, et en cet instant, elle se sentit particulièrement proche d'eux, ignorante, laissé aveugle par son propre Capitaine. Elle se mordit légèrement la lèvre, gardant toutefois sa stature impassible. Il n'était pas venu le moment de flancher. Elle coula un oeuil à sa gauche, sur Sayole, avant de reporter son attention sur la salle. Qu'attendait on? Les derniers retardataires sans doute. Jusqu’où s'étendait le pouvoir de Sayole? Pouvait-il savoir ou chacun se trouvait? Ce que chacun de ces hommes pensaient? Comme en réponse à son interrogation, la porte s'ouvrit sur une exclamation. Un juron qui s'était étrangler dans la bouche de celui qui l'avait prononcé alors qu'il la fixait. Elle fronça les sourcils en le reconnaissant. Que faisait-il ici?! Mais bien-sur... Elle avait demander à ne rien savoir de lui. Elle n'avait jamais imaginé le revoir d’ailleurs. Et en cet instant plus qu'à tout autre, elle s'en serait passé. A cet instant, une boule se forma dans son ventre, attrapant sa gorge comme si on l'eut étrangler. Tristesse, colère, jalousie... Trahison. Autant de sentiment qu'elle avait put ressentir, et qu'elle aurait put croire venir d'elle, si une voix dans sa tête ne s'était pas manifesté, levant le voile sur une omission qui avait trop longtemps durer. Qu'il souffre... Se sente trahit, autant qu'elle avait put l'être. Tant mieux. Elle serra la mâchoire. Ils étaient dans cette situation par sa faute à lui. Elle ne devait en ressentir aucune culpabilité. La voix de Faust raisonna alors, qu'il pénétrait dans la salle suivit de ses hommes. Elle vit alors derrière eux, des visages connus, ceux de l'Aurora, qu'on avait manifestement autorisé a bord suite à ce qu'il venait de se produire. Colère... Il ne pouvais savoir au combien elle le comprenait, qu'importe qu'ils n'aient été proche que le temps d'une nuit. Mais, sans toutefois lui vouloir de mal, elle ne pouvais le laissez faire. Sayole était assis comme fatigué, et observait chaque personne avec une lenteur appuyer. En son coeur elle sut. Il lisait dans leur tête. C'était a elle de réagir, de le seconder, comme elle l'avait toujours fait. Elle avança sur l'estrade, appuyant ses mains sur la balustrade installé dans le but d’empêcher les chutes de cette position de hauteur. Dominante. "Personne ne vous a forcé à vous asseoir... Mais si vous ne voulez pas rester tranquille, peut être qu'une balle dans la tête vous y aiderait?"
Question purement rhétorique. Elle soutenait son regard de manière appuyer. Tais toi. Un conseil plus qu'un ordre, alors que le vouvoiement mettait une distance volontaire entre eux. Sans doute quelqu'un pris son avertissement au sérieux, car elle ressenti une pression dans son dos alors que l'arme qui y était fixer s'en arrachait. Son bras ne fut pas assez rapide pour la retenir, ne pouvant que la contempler s'envoler, pour venir atterrir dans les mains d'un des hommes arriver avec Faust. Ses mains se raidir sur la balustrade, hésitant un instant à le propulser au loin, lui et les siens, prête à créer une détonation qui a défaut de le tuer, si elle n'y parvenait, le laisserait out pour plusieurs heures, mais l'intervention de l'équipe de l'Aurora le lui évita. Il avait déposé l'arme sur la table, cercler qu'il était de toute part. Mais un mouvement de Sayole leur interdit de l’abattre. L'homme, trop satisfait du petit effet qu'avait produit son intervention, avait commencer à parler, un sourire aux lèvres. Arrogance. Bien trop d'arrogance. Elle avait contourner la balustrade, descendant a pas maîtrisé les quelques marches qui la séparait du reste de la salle, revenant à leur niveau. Il parlait d'elle, comme s'il la connaissait. Que savait il de son but? Que savait il d'elle, ou de n'importe qui d'autre d’ailleurs? Elle récupéra son arme sur la table sans que l'homme ne tente quoique ce soit, cerner comme il l'était, et la confia à l'un de ses hommes. Elle se planta alors devant cet homme, qui pensait avec trop d'orgueil tout connaitre de cette situation, alors qu'il n'en avait manifestement pas saisit le quart. Elle ne l'interrompit pas, le laissant croire prendre une place dominante dans cet échange, qui n'en était de toute évidence pas un. "Vous avez terminer? Vous pensez avoir fait sensation avec votre petit tour? Mais ne croyez vous pas qu'il se trouve parmi nous des êtres de votre genre? Capable de détruire la moitié de ce vaisseau pour protéger les siens? D'un claquement de doigt?"
L'air avait commencé a se contracter devant cet homme, le laissant ressentir une faible chaleur, croissante, manifestant l'utilisation claire d'un pouvoir. Elle claqua des doigts. Et la chaleur s'évanouit, en même temps que son pouvoir. Un avertissement juste, les menaces étaient veine. Elle n'aurait pas hésité à le tuer sur place si cela pouvais garantir la paix à ses hommes, qu'il n'en doute pas un instant. Ils n'étaient pas les seuls, à posséder un but duquel on ne saurait les détourner. "Votre bouche est avide de question. Mais vous êtes incapable d'en écouter les réponses. Peut être si vous consentiez à vous taire parviendriez vous à les entendre? Et à nous éviterez à tous une perte de temps inutile due à votre intervention. Je comprend parfaitement votre trouble. Il est légitime. Mais fermez la un instant, et nous aurons tous ce que nous sommes venus ici chercher. Ne vous y méprenez pas. Je fais ça pour votre bien."
Sans doute, sa dernière phrase le laissa interdit, sans comprendre. D'un mouvement rapide mais sur elle attrapa à sa ceinture son laten, et le pointa sur la tête de cet homme, son bras descendit alors, pour visé son torse et la décharge partie. Elle n'oubliait pas que sans la tête, un tir de ce genre pouvais être mortel, ce n'était pas son but. Le rayon d'énergie paralysant le toucha de plein fouet, provoquant la tétanie de ses muscles. L'homme se raidit alors, manquant de tomber. L'ordre était légèrement paradoxale, alors qu'elle venait elle même de le maîtrisé, le réduisant au silence forcé. Deux hommes le maintenir debout, à leur seul force puisque le corps du soldat semblait avoir perdu toute motricité qui puisse les aider. Elle voulait qu'il puisse tout de même assister à la scène, entendre ce qu'il serait dit, même si dans son état, il lui était désormais impossible de nuire. Le rayon n'avait pas été très chargé, les effets s'estomperait d'ici une grosse demi-heure. Rien de bien méchant, même si cela n'avait pas du être agréable. Le silence lui répondit. Elle savait que se comportant ainsi, elle attirerais sur elle une part de la colère réservé à Sayole. Passant pour son âme damnée. Celle qui frappe, qui maltraite... Celle qu'on ne porte pas dans son coeur. Oui, elle lui rendait ce service, y sacrifiant une part d'elle même, pour que chaque once de haine qu'elle gagnerait donne à Sayole une pointe de sympathie. Pour qu'il puisse les convaincre, gagner leur respect. Elle se salissait les mains pour lui. Une loyauté sans faille... C'était comme un pied de nez fait à ce qu'elle percevait comme une trahison. Comme lui dire: "tu voit, je suis meilleur que toi, je reste, malgré ce que tu m'as fait". Elle espérait qu'il puisse lire en elle à cet instant... Cette dernière constatation faite du silence, elle se tourna vers l'estrade ou était toujours assis Sayole, le fixant un long moment comme s'il pouvais comprendre à son regard tout ce qu'elle pensait. Stupide... Il n'avait pas besoin de ça. Les vieilles habitudes ont la vie dure... Elle détourna alors le regard, se replaçant face à la foule, son arme rengainé. C'était à lui. |
| | | | | Sujet: Re: Un duel pour un siège Lun 2 Avr - 12:07 | | La mise en scène avait été parfaite, juste ce qu’il fallait. De quoi montrer une impression de puissance et d’assurance, comme le simple fait que ses officiers l’aient rejoint sans qu’il en formule la demande, comme si tout était prévu… Et tout était prévu, du moins dans une certaine mesure… Dans son dos, bien que ne pouvant le voir, il pouvait sentir le regard de sa seconde. Il n’avait pas besoin de son pouvoir pour savoir la colère et le sentiment de trahison qu’elle pouvait ressentir. Mais il n’avait pas le temps de s’en occuper, pas encore… Il avait bien trop de chose à faire ! Aussi, il chassa ces questionnements, sachant qu’elle était avant tout sa seconde, et qu’elle remplirait son rôle, quel que soit les ressentiments qu’elle aurait contre lui à ce moment-là…
La jeune femme à qui il avait demandé de faire rassemblé les officiers était partit alors qu’une autre personne faisait son entrée pour se porter directement vers le corps de l’ancien commandant. Lui en détourna son attention pour rendre les armes à Bragg alors qu’il récupérait un chiffon pour essuyer le sang qui recouvrait son visage. Une petite attention de Larkin et les saignements s’arrêtèrent et son visage bien que marqué avait retrouvé un regard plus convenable. Il récupéra sa ceinture avec sa dague et son bolter, ainsi que son oreillette et ses autres effets qui auraient pu le gêner dans son duel. Il ordonna dans le même temps à Larkin de faire monter à bord une escouade de Ghost afin de servir de garde rapproché.
C’est alors que la jeune femme qui visiblement n’était pas au meilleur de sa forme, vint se présenter comme l’ancienne bras droit du commandant tout en leur indiquant le chemin vers la salle de où devait avoir lieux la réunion. SaYoLe se contenta de la suivre sans rien dire, son regard restant figé sur la nuque de la jeune femme. Il la sondait, essayant de garder assez de concentration pour marcher sans risque tout en entrant dans son esprit. Ce qu’il put en tirer lui plût. Elle ne lui en voulait même pas, et n’était ni pour, ni contre ce changement de gouvernance. Tout ce qui l’intéressait était la continuité de ses objectifs… Il afficha un léger sourire et relâcha sa concentration alors qu’ils arrivaient à destination. Il observa la pièce, et comprit intérieurement pourquoi l’ancien commandant était vu comme quelqu’un d’arrogant. Tout était fait ici pour le placer au centre de tout, pas dans un aspect pratique, mais dans un aspect esthétique… Parfait, il comprenait de mieux en mieux le personnage.
D’un pas lent, il alla gagner le lourd siège, s’y installant confortablement. Les officiers n’allaient pas tarder, il suffisait d’attendre alors que ses propres officiers restaient debout, comme de sentinelles immortelles qui veillaient sur lui. Il déposa son coude sur le bord du siège et y déposa sa tête sur sa main, calmant sa respiration. Il fallait qu’il reste concentré, oublier le stress et les doutes qui pouvaient le saisir… La porte s’ouvrit pour la première fois laissant entrer le premier gradé. SaYoLe ne dit rien, le laissant prendre place, l’observant sans le quitter des yeux une seule fois, sondant son esprit, lisant en lui jusqu’à ce que la porte s’ouvre de nouveau et qu’il se reconcentre sur le nouvel officier. Ce petit manège dura quelques temps alors que tous venaient prendre place. Il lisait tout, observait tout. Certains le voyaient comme un ennemis à tuer au plus vite, d’autre étaient curieux, certains voulaient voir ce qu’il valait, d’autre même étaient plutôt heureux de ce changement… Au moins, l’influence psychique que l’ancien commandant avait pu instauré n’était qu’une fidélité envers le vaisseau et son but, et non son commandant… Plutôt une bonne chose.
C’est alors que Faust fit son apparition dans une déclaration plus qu’irrespectueuse. SaYoLe n’avait qu’à peine écouté ses mots, trop concentré à écouter ce qui révélaient les pensées de l’officier. Moment mal choisit pour être autant dans l’esprit de l’homme. Il put voir son trouble lorsqu’il repéra Thais, et les souvenir qui remontaient… Des brides de conversation, un verre, des échanges, une nuit et un lit. Sur le coup, SaYoLe laissa échapper son don, transmettant à toutes les personnes présence la douleur qui venait de la saisir, ce mélange de colère, de haine, de tristesse et de mal-être. S’en rendant compte rapidement il coupa net tout cet épanchement alors que ses yeux essayaient de maitriser l’animosité qu’il ressentait envers ce Faust. Savoir que Thais allait passer ses nuits dans les bras de certains homme lui était déjà insupportable, alors en avoir un en face de lui et avoir « vu » ce qui s’était passé était tout autre chose. L’homme sembla lui manque de respect précisément, mais se fait Thais qui intervint. SaYoLe lui essayait de reprendre le dessus, orientant son esprit vers la personne qui était rentré à son tour. Perdu entre ses recherches, la compréhension des images et des mots qu’il percevait et ses propres réflexions, il ne suivit qu’à peine le déroulement de l’action, ne sortant de tout cela qu’au moment où Thais tirait au laten sur le jeune homme.
Il croisa le regard de la jeune femme. Il n’eut pas besoin de lire en elle pour savoir qu’elle cherchait à lui démontrer que malgré le mensonge qui avait entouré son don, elle lui restait fidèle mais elle faisait son travail. Son regard croisa le sien avant qu’elle ne se retourne de nouveau. Pouvait-il vraiment lui reprocher ce qui c’était passé avec cet officier ?... C’était aussi de sa faute.
Il tourna son regard vers Faust, et lui adressa un sourire étrange… Tu vas poser ton cul sur ce siège, pour la simple et bonne raison que je dirige maintenant ce vaisseau, et que cela se fera avec ou sans toi Faust… Il se redressa sur son siège, enlevant sa tête de sa main et continu Et à la réflexion et vu ton manqué de respect, je préfèrerai que cela se fasse sans toi… Joignant le geste à la parole, il se dégaina doucement son arme et dans l’indifférence général, la pointa sur l’officier avant de tirer dans un large sourire sadique. Le projectile ralentit à un millimètre du crane de l’homme, l’y pénétrant dans un bruit écœurant. L’homme bascula en arrière sous l’impact et sombra dans le noir. Soudain il ouvrit de nouveau les yeux, et SaYoLe était toujours assit sur son siège, il n’avait pas bougé d’un pouce, le fixant juste dans le même sourire étrange. Une illusion, une simple illusion qui avait débuté après sa première phrase. Pour tous les autres, il ne s’était déroulé qu’une fraction de seconde, et attendait de voir la réaction de Faust.
SaYoLe lui s’en désintéressa pour porter son regard vers la jeune homme paralysé. Il n’avait nul intention de lire en lui, il n’en avait plus besoin. Mais il faisait un parfait exemple du questionnement de la plus part des officiers présent. Je te conseil de surveillez ta langue et ton don à l’avenir. Tu as de la chance qu’elle ait agit avant moi. Je ne t’aurai pas tuer, cela aurait fait mauvais effet pour une première réunion n’est-ce pas ? Mais une balle dans le genou est tout aussi handicapant et la douleur et la gêne qui restera te permettra de te souvenir du respect que tu me dois… Il n’avait pas répondu à beaucoup de ses questions, et c’était montré plutôt menaçant. Tout était une question de respect, et un respect ça se gagnait… Il se gagnait souvent dans le sens, mais pas forcément dans la mort. Le regard qu’il avait plongé dans le jeune homme était froid et calme, une barrière contre le stress et la migraine qui commençait à le gagner. Entre les coups qu’il avait pris et une telle utilisation de son don, une douleur lancinante commençait à le saisir.Je vous ait fait réunir ici afin d’avoir vos visage en face de moi et vous exprimer certain changements qui vont avoir lieux… Ceux qui ne se sentiront pas de continuer à exercer leur grade alors que je suis au commande, vous aurez 48h pour venir me déposer vos insignes. Il tourna son visage vers l’ancienne bras droit, et continua Mael, tu étais le bras droit de l’ancien commandant, et tu seras donc ma seconde. Ton premier ordre sera de me faire la liste de tous les officiers à bord du Nemesis qui n’ont pas répondu à l’appel de la cartographe. Tu les feras destituer de leur grade et jeter en cellule, je m’occuperai de leur cas après. Un frémissement se fit entendre dans l’assistance, beaucoup n’aimaient pas son comportement, et se demandait ce qu’il comptait faire de ces hommes. D’un coup, un mouvement étrange du commandant fit taire l’assistance alors qu’il pointait sa main vers l’un des officiers comme s’il tenait une arme et il mima un coup de feu lui étant adressé.Sergent Trystok, vous savez que pour de telle pensée je pourrai vous faire exécuter ? Un silence pesant s’installa alors qu’il venait publiquement de déclarer qu’il pouvait lire dans les pensées des personnes présentes. L’officier concerné se redressa d’un coup, le visage colérique. Il hurla à plein poumon à l’adresse de ses camarades que cela n’était qu’une mascarade, qu’ils n’avaient cas les tuer pour reprendre le contrôle de leur Nemesis. Il n’eut pas le loisir continué alors qu’une balle venait de lui traverser la tête, ce coup-ci de manière tout à fait réelle. SaYole venait d’en donner l’ordre à l’un des Ghosts mentalement. L’homme s’écroula au sol dans un silence de mort. SaYole balaya alors la salle du regard. Il ouvrit son esprit, et sa voix résonna dans la tête de toutes les personnes présentesJe suis le commandant, je suis le Nemesis et j’ai le droit de vie et de mort sur chacun d’entre vous. Je ne suis pas ici pour être aimer, vous pouvez me détester ou me haïr, tant que vous respectez mes ordres et menez vos taches à bien, je peux vous promettre que ce navire verra son objectif se réaliser prochainement… Il rompit le contact alors que sa voix s’arrêtait et que les petits bruits de tous les instants étaient de nouveau audible pour chacun, comme si une bulle venait d’éclater. Vous gardez pour l’heure tous vos postes respectifs sans exception, mais souvenez-vous que cela n’est pas immutable et tout est soumis à mon bon vouloir, mais surtout à ce que vous en ferez. Thais ici présente est le capitaine de l’Aurora Spei, qui prendra la supervision de toute la flotte que possède ce navire. Mais elle reste et restera ma voix, mes yeux et mon bras, aussi elle sera en toute circonstance votre supérieur au même titre que Mael. Les Ghost correspondront maintenant à mon escouade personnelle et ne seront donc soumis à aucune de vos autorités respectives. Est-ce bien clair ? Il venait de chambouler beaucoup de chose, bien qu’ils gardaient leur place, tout l’autorité venait de changer d’évoluer et il gardait une épée de damocles au-dessus de leur tête. Il se demanda un instant ce que pensait Thais de tout cela, se demandant si elle avait d’abord eut peur en entendant qu’il gardait la seconde du Nemesis, puis comment elle avait réagi à l’annonce de son nouveau grade et de ses nouvelles prérogatives… Elle lui tournait le dos, aussi il ne put avoir aucune indication, il décida alors de continuer Je vous laisse 48h pour réfléchir à tout cela, et venir me prêter allégeance ou rendre vos galons… D’ici là, le vaisseau serai en stand-by . Je resterai néanmoins disponible si vous voulez m’entretenir de quelques choses… D’ici là, rompez-messieur… |
| | | | | Sujet: Re: Un duel pour un siège Sam 7 Avr - 13:59 | | Maël haussa un sourcil mais n'était pas réellement surprise d'entendre des décisions si radicales être prises. Il fallait dire que l'ancien commandant n'avait pas lésiné sur l'autorité qu'il devait avoir et seul les personnes les plus engagées et prêtes à se souiller les mains pour la cause, els plus "performants", en somme, pouvaient se targuer d'avoir des places haut placées. la pensée d'abord, la compétence après.Au final tous avaient les même motivations mais tous n'y mettaient pas du cœur parfois. Ainsi donc elle gardait son poste mais devait pour cela dénoncer les défectueux ? Ryan eu beau poser sa main sur son épaule, songeant surement à l'équipe qui travaillait sous couverture depuis près d'un mois et ne reviendrait que d'ici à deux mois de plus, elle devrait les noter. Il y avait aussi un chef de section qui comatait... mettre un gars endormi en cellule s'il n'était pas apte à s'en rendre compte en vallait-il la peine ? Elle décida de noter ces deux exclusions sur la liste certes mais pas d'utiliser la ligne d'urgence pour rappeler l'équipe sous couverture. Ca n'était tout bonnement pas de son ressort de décider cela, surtout aux vues des informations que recevaient le Némésis grâce à eux. les noter donc, et mettre les autres en prison. Elle perçu bien certains regards dégoûtés, sachant déjà que puisqu'on le lui demandait elle le ferait mais ne s'en formalisa pas. Après tout hormis deux à trois forte tête sentimentales et trop attachées à l'ancien commandant, qu'y avait-il à mettre en taule ? Maël hocha donc silencieusement la tête à l'égard de Sayole avant d'entendre un type râler sur le fait que deux femmes en guise d'autorité désignaient le nouveau commandant comme machiste.
- Bryan. - Pas de soucis ma belle.
Celui-ci projeta avec un rayon de lumière le râleur au pied de Sayole, réagissant avec un humour assez spécial à cette remarque. même s'il n'était qu'une création de la mémoire de Maël, cette dite mémoire se souvenait très bien ne jamais avoir supporté le manque de respect. Donc, si cet homme avait une chose à dire au nouveau commandant qu'il le fasse publiquement et non dans le dos. Quant à Mael, lorsqu'elle entendit qu'on ordonnait une demande d’allégeance elle sourit, amusée.
- c'est bon pour moi, tant que l'on poursuit la cause vous aurez toujours ma fidélité.
Et donc celle de Bryan mais si ce qu'elle avait lu dans les souvenirs du défunt commandant était vrai il savait déjà que cette personnalité au don de lumière n'était qu'une émanation de son propre don. Cela aurait été comme de demander à une marionnette de parler que de lui demander de prêter allégeance. Pourtant Bryan le fit, visiblement peu marqué par cet état de fait. Il ne changeait pas voilà tout. Après cela Maël s'en alla avec les autres, ayant donc une liste à faire qu'elle souhaitait avoir finit ainsi que l'ordre qui la suivait avant la fin de la soirée.
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Alice resta dans son coin un temps, éteinte. Elle ne comprenait toujours pas pourquoi cela la chamboulait autant. C'était humain d'être perturbé lorsque la stabilité qu'on avais acquis avec le temps s'effondrait mais était-ce tout ? Elle resta pensive un temps, analysant cela pour essayer de contrôler cette peine qui stagnait dans le creux de sa gorge. L'ancien commandant l'avait utilisée, c'était vrai. mais il lui avait offert un bras sur lequel s'appuyer lorsqu'elle était sortie par elle-même d'un des centres de l'Aera Center. c'était lui d'ailleurs qui lui avait expliqué dans quelle situation elle se trouvait. Un guide, un peu un père aussi... Et elle avait la naïveté de penser que même s'il aurait pu la tuer si elle s'était retournée contre lui, il l'aurait regrettée..; et pas que pour son don. Même quand on était utilisé par les autres après tout des dons ne se créaient-ils pas ?
- On aura sa peau Alice.
Elle ne se formalisa pas de cette voix ayant dit cela, ne comprenant pas cette logique trop sentimentaliste. Quand le type ayant pensé pourvoir la retourner contre le nouveau commandant posa sa main sur son épaule pour lui rappeler qu'il venait de lui adresser la parole, la brune se retourna simplement pour darder un regard noir d'encre dans le sien, abyssale. Peu importe ce qu'il y vit, le type blêmit et se tut enfin. Les gens ne pouvaient-ils pas faire taire leurs sentiments un peu ? Cela amenait à de telles bêtises... Il n'y avait juste qu'à voir le destin du commandant, du moins de l'ancien.
Sauf que lorsque Faust entra enfin dans la pièce, le voir dévisager une autre, une énième, l'irrita. on parlait de quoi tout à l'heure ? "contrôle des émotions" ? il était évident que ce n'était pas ce qu'elle était entrain de faire. Alice s'inquiéta d'ailleurs à voir son regard se durcir. Lui ? Sur la défensive ? Cela lui arrivait si peu en dehors du travail qu'elle observa par elle même l'objet ou plutôt la personne qui perturbait tant faust. Et c'était la blonde.. encore. Déjà on demandait au nouveau commandant de venir seul, il se pointait avec elle et ses hommes, on leur disait de rester en arrière le temps du combat, elle arrivait à s'introduire quand même et maintenant en plus elle était une ex de Kalehl ? Et visiblement pas un rien. Alice avait de plus en plus de mal à se concentrer sur ce que disait Thais. Elle la vit juste tirer sur un homme mais parvint tout juste à reconnaitre un des hommes de Faust. Il s'emportait... Faust de devait pas apprécier ce changement de commandement et était donc enfin sérieux. Si seulement il pouvait l'être aussi avec les filles.
Se giflant mentalement d'avoir cru qu'il s'intéressait vraiment à elle, Alice essaya de se concentrer sur ce que Thais disait, amère. Elle en avait marre de passer après mais ne connaissait qu'une seule façon de se sortir de ce genre de situation maladroites : la fuite. Alors elle écouta, tentant de se concentrer. Il allait s'en prendre une et une belle ! Non il fallait qu'elle pense à autre chose... L'ancien commandant ? Trop perturbant. Ce que disait Thais ? barbant... Tout cela, tout ces changements la dépassait un peu. Et la salle se vidait présent sans qu'elle s'en aperçoive. A vrai dire lorsqu'elle releva les yeux la majeure partie des gens étaient partis.
- Euh... ils sont passés où ?
Elle préféra se taire quand elle comprit que la discussion était finie. Si son regard croisa celui de Faust, elle le détourna aussitôt. Ca ne marcherai pas cette fois, et puis il fallait qu'elle comprenne si elle était apte à garder son poste. Non parce que oui elle avait écouté pour le principale. Son trouble la rendait juste inapte à suivre le mouvement de foule. Ca faisait beaucoup trop et sa manie de ronger les ongles revint donc relativement vite. Si les autres étaient partis cela voulait dire qu'elle pouvait en faire de même ? Oui ? Non ? Elle ne le savait même plus... |
| | | | | Sujet: Re: Un duel pour un siège Sam 21 Avr - 15:06 | | Après avoir péter sa gueulante, Thais lui répondit d’une voix plus que sévère. Les souvenirs qu’il partageait avec elle ne lui permettaient pas de les comparer avec cette situation. Il ne connaissait pas réellement cette intonation qui se voulait sérieuse, brutale et froide. Faust plissa les yeux en recevant ceux de Thais qui s’étaient plantés dans les siens. Un regard soutenu qui, visiblement, souhaitait en dire plus que cela. Une menace ? Peut-être. Un avertissement ? Sans doute. L’ayant compris, il ne put tout de même pas empêcher son second d’enter en action.
Comme à son habitude, il était impétueux et sa jeunesse ne le rendait que trop peu méfiant. Grâce à son don, il avait désarmé Thais et récupéré son arme, la tenant entre ses mains. Le regard de Faust avait bien évidemment suivit sa trajectoire, et quelques instants plus tard, l’unité des «envahisseurs» se déploya autour d’eux sans crier gare. Zack en joug, il fut épargner par un geste de Sayole alors qu’il profita de l’opportunité pour s’exprimer. Une longue tirade qui valu un soupire s’extirpant de la bouche de son Capitaine. Oui, avec le temps qu’il avait passé avec Zack il était habitué à ses déboires, mais ils l’exaspéraient toujours autant. Il parlait trop.
Et c’est alors que Thais se décida à lui répondre en se rapprochant de lui, sous les yeux de Faust qui la fixait sans ciller. Quoi qu’il se passait, il était sûr qu’il n’allait rien tenter. Il se trouvait après tout dans une situation bien trop délicate, trop dangereuse pour sa condition. Et là voilà qu’elle le menaçait, lui intimant que certaines personnes autre que des insurgés pouvaient disposer de dons eux aussi, et il était quasi certains qu’elle en faisait partie. Après qu’elle eut finit sa réponse et à la suite d’un court avertissement, elle lui tira dessus à l’aide d’un laten paralysant. Faust aurait bien tenté quelque chose, mais le simple fait d’avoir eu un mouvement vers son second lui valu quelques regards de l’unité, et même plusieurs visées. Alors lui même se ravisa, observant la femme qui s’était attaqué à l’un de ses hommes, sans vergogne.
Et là, il n’était plus question de sauterie ou tout autre moment agréable qu’il avait pu passer avec elle. Mais finalement, son intervention avait gagné son pari car une fois retourné à sa position et appelant à d’autres interrogation, personne ne se permit d’en rajouter. Pas même Faust. Mais après tout ce florilège d’animosité et d’épreuve de force, ce fut finalement le «nouveau commandant» qui s’adressa à Faust. Oui, Faust ... Il l’avait appelé par son prénom. Mais les quelques secondes de réflexions du Capitaine ne lui permit pas de répondre à l’interrogation qu’il avait pu se poser à ce sujet. D’autant plus que le Commandant se voulait menaçant, et même plus, il s’exécuta. Pointant son arme vers Faust, il tira sans un mot alors qu’il n’avait rien vu venir. Se sentant tomber à la renverse, le noir se dévoila devant ses yeux, comme la mort, il se sentait partir.
Mais sans même comprendre pourquoi, il rouvrit les yeux alors qu’il lui semblait être revenu en arrière. Le regard interrogateur et même perdu, il regardait frénétiquement autour de lui sans savoir quoi chercher. Des regards interloqués s’arrêtaient sur lui, ne semblant pas comprendre eux même, il semblait qu’il ne s’était rien passé, mais il fut rapidement rattrapé par la réalité alors que Sayole s’adressait maintenant à son second, inerte.
Faust ne comprenait pas, et il ne cherchait même pas à comprendre ce qui se passait à cet instant, il était plutôt préoccupé par ce qui lui était arrivé il y a si peu de temps. C’est avec un nombre incalculable d’interrogation immiscées dans son esprit qu’il fixait Sayole, comme s’il regardait un fantôme. Et d’un mouvement de tête, il reprit ses esprit, rattrapant le court de la situation. Pourtant, il ne s’assit pas, contrairement à la demande vulgaire qu’avait pu lui lancer Sayole. Mais il se garda bien de parlé, écoutant non sans colère l’homme qui s’adressait aux officiers. D’un voix sérieuse, il expliquait avec clarté la situation actuelle alors qu’il s’occupait déjà d’instaurer une atmosphère de terreur dans l’assemblée : les officiers absents à cet instants seront mis en cellule et destitués.
Oui, il y allait fort. C’était certainement voulu et planifié, et à vrai dire, pour le moment il ne disposait que de ce seul moyen pour se faire entendre. C’est alors qu’il s’adressa à Trystok, alors que tous les regards insurgés se posaient sur le Sergent, y compris Faust. Le Commandant pouvait alors lire dans les pensées ? Après avoir essuyé une scène qui ne s’était vraisemblablement pas déroulé, le Capitaine était maintenant face à une lecture des pensées ? Trystok avait beaucoup de spectateur quand il se leva brusquement de sa chaise, hurlant à ses camarades de se rebeller. Un coup de feu qui coupa ses paroles. Un long silence. Oui, c’était la terreur.
Faust se tourna alors vers Sayole après avoir assisté à cette scène, pensant rapidement qu’il était bien content d’avoir eu à faire à une machination, pour sa part. Mais voilà que la voix qui était devenue familière résonna dans son crâne. Fronçant les sourcils, il observait Sayole sans apercevoir aucun mouvement de lèvre. Un télépathe ? Visiblement c’était le cas. Il ponctua alors son cours discours en intimant que le Némésis allait poursuivre son objectif, même après ce changement de commandement. Il marquait des points. Beaucoup d’insurgés allaient se satisfaire cette simple information. Pour Faust, ce n’était pas tout à fait le cas. La mort de l’ancien commandant lui restait encore dans la gorge alors que finalement, il se disait que celui-ci lui ressemblait quelque peu. Tant par ses manipulation psychique que par sa poigne parfois violente.
Finalement, tous se mirent à réentendre de manière plus «extérieure» la voix de Sayole. Voilà qu’on informait que Thais allait devenir un supérieur au même titre que Mael. Une situation cocasse. Voilà qu’après avoir passé du bon temps avec la demoiselle, le voilà qu’il se trouvait à présent sous ses ordres. Cela pouvait autant le servir que l’inverse.
Tout cela avait le don d’attiser un peu plus la colère de Faust. Rien n’allait, et rien ne semblait vouloir s’arranger. Tout était chamboulé, et dans la tête de tout le monde. Ils étaient venus et avaient prit le pouvoir sans l’avis de personne. Qui étaient-ils pour se permettre pareille offense envers les hommes d’un vaisseau légendaire ? Le seul point positif pour Faust était que sa quête n’allait pas s’arrêter là. Après quoi, Sayole leur informa du délai dont ils disposaient. 48 heures. Après l’ordre de quitter les lieux, Faust s’exécuta le premier, brusquement, accordant un dernier regard à Sayole et à aucun autre officier, avant de se retourner et quitter la pièce, ouvrant le sasse en frappant violemment sur le bouton. Puis il s’évanouit dans le couloir. |
| | | | | Sujet: Re: Un duel pour un siège Mer 25 Avr - 1:29 | | Faire réagir, voilà le but de l'intervention de Zack. Il avait tout calculé. Oh non il n'était pas stupide, impétueux, jeune et imprudent, mais loin d'être stupide. En une intervention, il avait touché la limite de la patience de ceux qui étaient désormais ses supérieurs. Et rien que pour l'avoir trouvé du premier coup, il était satisfait de lui. Il enleva son masque et le posa sur la table, affichant un petit sourire qui ne plut pas du tout, là encore, c'était calculé. Son mouvement était lent pour ne pas affoler l'escouade, d'ailleurs il était également flatté qu'une escouade entière se dérange pour lui. Il n'avait pas bronché, faire d'autre mouvements brusques n'aurait pas du tout arrangé les choses et une balle perdue serait vite arrivée. Bref, il voulait voir qui de la seconde ou du commandant allait réagir en premier. La seconde s'avança alors vers lui, et il ne fallait pas être télépathe pour savoir qu'il allait s'en prendre plein la gueule. Son regard était d'une hostilité sans pareille, à tel point qu'il se demanda si elle n'avait pas d'autres rancœurs et qu'elle en profiterait pour se défouler sur lui. "Vous avez terminer? Vous pensez avoir fait sensation avec votre petit tour? Mais ne croyez vous pas qu'il se trouve parmi nous des êtres de votre genre? Capable de détruire la moitié de ce vaisseau pour protéger les siens? D'un claquement de doigt?"*Wow, tellement d'informations en si peu de paroles, voilà qui est très intéressant. Eh bien, demoiselle, tu viens de m'apprendre que tu as un don, et que tu dois certainement claquer des doigts pour t'en servir. Claquer des doigts est un geste rapide, donc tu es certainement une négative, et ton don est destructeur. Et si c'est le cas, j'en connais suffisamment sur toi.* "Votre bouche est avide de question. Mais vous êtes incapable d'en écouter les réponses. Peut être si vous consentiez à vous taire parviendriez vous à les entendre? Et à nous éviterez à tous une perte de temps inutile due à votre intervention. Je comprend parfaitement votre trouble. Il est légitime. Mais fermez la un instant, et nous aurons tous ce que nous sommes venus ici chercher. Ne vous y méprenez pas. Je fais ça pour votre bien."Zack écouta attentivement cette prise de parole tout aussi agressive que le fut la sienne. Il pensait évidemment que non, pour lui cela n'avait pas été inutile, puisqu'il avait découvert qu'elle avait un don, mais il doutait encore sur ses réelles motivations. En tout cas, cela lui a permit de voir que niveau agressivité, Thais était sans doute la première. Mais elle coupa court à toute réflexion en lui envoyant une décharge de laten paralysant. Zack tomba alors à la renverse sans pouvoir faire quoi que ce soit, tous ses muscles se tendirent et il ne pouvait même plus parler tant cela lui faisait mal. Heureusement pour lui, deux personnes de l'escouade le rattrapèrent ce qui eut pour effet d'agacer le jeune homme. Être aussi vulnérable face à des ennemis potentiels, voilà une sensation horrible. Il regarda alors Faust qui paraissait lui aussi agacé, et son chef le fixa d'un air de dire: Putain Zack, tu parles trop! Oui bah Zack, il emmerdait Faust. Le jeune homme ne douta pas de la perspicacité de son chef, et lui demanderait s'il a lui aussi compris qu'elle avait un don. Alors SaYole prit la parole, en tant que nouveau commandant du Némésis, il devait relever un challenge: affirmer son autorité. D'ailleurs celui-ci lui expliqua froidement qu'il était passé par une belle porte en bénéficiant de l'action de Thais et non du commandant lui-même. Zack se demande si cela l'arrangeait parce que Thais avait fait le boulot du bourreau à sa place. En effet, si elle perdait du charisme auprès des insurgés, lui n'en avait rien, et pouvait même en bénéficier. Cet homme froid et autoritaire, en face de Zack, aurait-il une longueur d'avance sur tout ceux dans la salle? Cette idée lui plaisait. Peut-être que finalement. Zack comprit que SaYole était télépathe lorsqu'il interpella le sergent Trystok, un homme que lui-même n’appréciait pas des masses. Un peu trop stupide à son goût. Et il le prouva une fois de plus avec sa réaction complètement pitoyable. Souffrait-il d'un complexe d'infériorité par rapport à Zack? Depuis le début, il ne l'avait pas accueilli avec enthousiasme, pour ne pas dire avec hostilité. Il faut dire que l'âge du nouvel insurgé et sa place au sein du Némésis pouvait faire quelques jaloux. Quoiqu'il en soit, Trystok s'était fait buté. *Bah, une moindre perte* - Spoiler:
Tu m'excusera SaYole, mais la flemme de rechercher ta couleur xD
"Je suis le commandant, je suis le Nemesis et j’ai le droit de vie et de mort sur chacun d’entre vous. Je ne suis pas ici pour être aimer, vous pouvez me détester ou me haïr, tant que vous respectez mes ordres et menez vos taches à bien, je peux vous promettre que ce navire verra son objectif se réaliser prochainement…" Ainsi, il comptait réellement suspendre une épée de Damoclès sur chaque insurgé qui serait sous son commandement. Intéressant. Pour Zack, de toute façon cela n'avait que peu d'importance. Si SaYole essayait de le tuer, alors il fuirait. Après tout, Zack est très doué pour ça, il a déjà échappé à l'Aera. Et puis, ce genre de menaces, il l'avait déjà entendu à l'Aera lors de sa jeunesse. Et ses défunts amis en avaient fait les frais. En revanche, ce qui attira son attention, c'est le fait que SaYole insiste directement sur l'objectif du Némésis. Zack conclut que SaYole avait réellement un tour d'avance sur tout le monde. Il sourit alors, et cela lui fit remarquer que les effets du laten se dissipaient peu à peu. "Vous gardez pour l’heure tous vos postes respectifs sans exception, mais souvenez-vous que cela n’est pas immutable et tout est soumis à mon bon vouloir, mais surtout à ce que vous en ferez. Thais ici présente est le capitaine de l’Aurora Spei, qui prendra la supervision de toute la flotte que possède ce navire. Mais elle reste et restera ma voix, mes yeux et mon bras, aussi elle sera en toute circonstance votre supérieur au même titre que Mael. Les Ghost correspondront maintenant à mon escouade personnelle et ne seront donc soumis à aucune de vos autorités respectives. Est-ce bien clair ?" Zack répéta le nom de Thais en murmurant, il ne savait pas qui était cette femme, et ne connaissait pas son passé, mais il ne lui faisait pas confiance, pour une raison qu'il ne parvenait à définir. Le jeune homme fixa SaYole et pensa:*Cette femme t'apportera des problèmes un jour ou l'autre.* Il ne savait pas si son commandant l'avait entendu, et il s'en foutait, mais c'était son intuition. Ce qui plut moins à Zack, c'est l'escouade des Ghost qui étaient apparemment l'équivalent des forces d'assauts du Némésis. Sauf qu'ils semblaient être une sorte d'élite. Une élite dont les insurgés ne sauraient rien. Voilà quelque chose d'inquiétant. "Je vous laisse 48h pour réfléchir à tout cela, et venir me prêter allégeance ou rendre vos galons… D’ici là, le vaisseau sera en stand-by . Je resterai néanmoins disponible si vous voulez m’entretenir de quelques choses… D’ici là, rompez-messieurs…" Zack dut rester un peu plus longtemps que les autres officiers, à cause de sa paralysie, et l'autre bouffon de Faust n'avait pas pensé à lui et était parti en vitesse, visiblement énervé, mais pas comme lorsque Zack le faisait chier, là quelque chose le tracassait réellement. Peut-être de la rancœur vis-à-vis du nouveau commandant? Ou alors cette femme... L'insurgé se souvint de leur regard lorsqu'il était arrivé. Étrange. Il devrait résoudre des énigmes. Il finit par se lever péniblement du fauteuil dans lequel on l'avait installé entre temps pour qu'il ne tombe pas comme un poids mort, puis se dirigea lentement vers la sortie. Il se retourna et regarda SaYole en disant: "J’espère que vous savez ce que vous faites, tous ne seront pas si simples que cela à convaincre."Il le regarda avec un air moqueur, pour lui faire comprendre que ce qu'il allait dire concernerait sa propre personne: "Et ceux qui paraissent convaincus ne le sont pas forcément. Comme j'aimerai avoir votre don à cet instant, quoique c'est un peu comme tricher aux échecs... Bref, je pense que vous avez à faire et que vous me reverrez plus tard. Bonne chance."Oui vraiment, SaYole était un personnage intriguant. Zack sortit de la salle et se dirigea vers le point d'arrimage du Sanctum. Faust allait sûrement faire une réunion pour savoir ce qu'en pensait l'équipage. Et il avait vu juste. Il interpella Faust, et croisa les bras et déclara d'un ton sérieux: "Faust, écoutes, je sais que tu as tes histoires personnelles. Mais tu me caches des choses sur cette femme. Et en l’occurrence, il serait préférable qu'en tant que second, je sois au courant. Quoiqu'il en soit, tu as dû deviner qu'elle était une réactive. Je pense qu'elle est négative, et qu'elle doit claquer des doigts pour se servir de son pouvoir qui est apparemment un pouvoir de destruction..."Il marqua un temps d'arrêt avant de reprendre: "On fait quoi, pour Faust? Si on se casse, il nous poursuivra de toute manière." |
| | | | | Sujet: Re: Un duel pour un siège | | |
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